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[QUOTE="SynthaxError, post: 15195009, member: 286832"] Excuse moi mais tu mélange tout, tu confond tribus et ethnies. Il y a 3 grands groupements amazighs, les zénètes (Iznaten) au Nord, les Sanhajas (Iznagen) au Sud, les Masmoudas (Imesmouden) au Centre. Ce sont d'anciennes super-confédérations de tribus. On peut trouver des îlots sanhajiens au Nord (Sanhaja de Srayr) dans le Rif, où ils ont un parlé proche du chleuh du Moyen-Atlas (Tamazight). Il ne resterait plus que 50 000 personnes parlant l'Amazigh de Srayr, leur langue est considéré en situation critique par l'ONU. Le Maroc était divisé territorialement en près de 300 tribus. "Bien que la tribu soit officiellement remplacée par la commune rurale, qui est le premier maillage administratif de la société marocaine, elle n'en constitue pas moins le cadre naturel de la vie rurale. En effet la tribu a été, durant des siècles, le centre de la vie politique, économique et sociale au Maroc. La tribu est un groupement humain de plusieurs familles, ayant un ancêtre éponyme commun ou pas, sous l'autorité d'un chef et sur un territoire donné. A la différence du système féodale européen basé sur la seignurie (la terre est la proprièté exclusive du seigneur), le systèm tribal est plus équitable dans la mésure où chaque tribu possède son propre territoire réparti en propriètés collectives ou privés. Afin d'avoir le droit de pâturage ou de passage sur un teritoire, l'accord en amont de la tribu concérnée est indisponsable et le paiement d'un tribut peut être exigé." Encore de nos jours, les droits de pâtures sur les terres d'autres tribus sont gérés en accord lors d'une réunion avec les responsables locaux (tribus) et les gouverneurs de provinces. La question du terres collectives n'as toujours pas été tranchée, elles sont sous tutelle du ministères de l'intérieur et la tribu ne dispose toujours pas de l'usufruit de ses terres collectives. [/QUOTE]
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