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Alerte ! Scandale du sésame contaminé
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[QUOTE="Esperluette, post: 17154067, member: 394578"] ../... Au-delà de cette question, les contrôles sont défaillants pour plusieurs raisons : [HEADING=1] 1[/HEADING] [B]Les contrôles officiels reposent trop peu sur des contrôles aléatoires[/B] : les contrôles sur les denrées végétales importées sont centrés aujourd’hui sur une matrice d’analyse de risques, identifiant les denrées exposées à un risque en fonction de leur origine. Cette liste publique engendre des risques de contournements ; [HEADING=1] 2[/HEADING] [B]Certaines substances interdites ne sont plus contrôlées fréquemment.[/B] L’Union européenne recense 1 498 substances actives et en interdit 907. Si le plan de contrôle européen, décliné par les États membres, ne prévoit que 176 substances à analyser, la France va plus loin en analysant, dans ses contrôles de résidus de pesticides, 568 substances. [B]Au regard des 1 498 substances à contrôler, cela signifie tout de même que plus de 900 substances actives ne sont presque jamais contrôlées par les autorités sanitaires aujourd’hui ;[/B] [HEADING=1] 3[/HEADING] [B]Le nombre de contrôles aléatoires est insuffisant faute d’un budget adapté aux enjeux de sécurité sanitaire[/B] : les moyens mis en œuvre en France pour ces contrôles font état d’un ratio de seulement 50 centimes d’euro de contrôles pour 1 000 euros de denrées importées. [TABLE] [TR] [TD]« La philosophie du système européen repose sur une confiance candide en ses partenaires commerciaux. […] Or la confiance n’induit pas forcément la naïveté. Au contraire, le système serait plus robuste avec des contrôles aux importations largement accrus. » [B]Laurent Duplomb[/B], [I]rapporteur[/I][/TD] [/TR] [/TABLE] Des contrôles dysfonctionnels sur les denrées alimentaires importées entraînent pourtant : • Des [B]risques sanitaires pour les consommateurs[/B], accentués par une dépendance accrue aux denrées importées et par de nouvelles tendances de consommation qui conduisent à l’utilisation croissante de denrées dont la production est inexistante au sein de l’Union européenne. En parallèle, la multiplication de la signature des accords de libre-échange par l’Union européenne entraînera, mécaniquement, un accroissement supplémentaire des flux. Surtout, il est incompréhensible pour les consommateurs de constater qu’une substance active est interdite au niveau européen, tout en étant nullement assuré de ne pas en trouver des résidus dans les produits importés ; • Une [B]pénalisation économique des transformateurs[/B] : la réglementation européenne transférant la charge des contrôles sur les opérateurs de la chaîne alimentaire, plus il y a d’accords de libre échange et de substances interdites en Europe, plus les opérateurs auront la charge de les contrôler via des autocontrôles et plus ils devront assumer le risque de faire face à une alerte sanitaire. Tant que l’Union européenne n’assumera pas sa part du travail en renforçant ses contrôles, cela accentuera leur déficit de compétitivité et accroîtra, mécaniquement, la fragilité du tissu agroalimentaire européen et, partant, la sécurité alimentaire du continent ; • Une [B]concurrence déloyale pour les agriculteurs[/B] : si les exploitations agricoles européennes modifient leurs pratiques culturales pour se conformer à de nouvelles réglementations, elles attendent qu’en échange des contrôles accrus soient réalisés sur les denrées importées afin de s’assurer que ces mêmes réglementations soient respectées. [TABLE] [TR] [TD]« Augmenter la pression normative sur les exploitations européennes sans accroître la pression des contrôles sur les denrées alimentaires importées, c’est saper la compétitivité de l’agriculture européenne tout en promouvant un modèle de production étranger qui ne respecte pas les normes minimales requises en Europe. » [B]Laurent Duplomb[/B], [I]rapporteur[/I][/TD] [/TR] [/TABLE] L’Union européenne n’étant déjà pas capable de garantir que les végétaux entrant sur son territoire ne contiennent pas des résidus de pesticides interdits, elle est loin de pouvoir s’assurer que les denrées alimentaires, d’origine animale ou végétale, aient été produites avec les mêmes normes de production requises au niveau européen. Sans contrôles, les garanties obtenues lors de la signature d’accords de libre-échange sont dès lors ineffectives. Suite et source [URL unfurl="true"]https://www.oulah.fr/graines-de-sesame-nouvel-exemple-de-la-naivete-des-autorites-au-sujet-des-importations-de-denrees-alimentaires/[/URL] [/QUOTE]
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