Tous les services internationaux, en charge de la lutte contre le trafic international de drogue, soupçonnaient lAlgérie den être la pièce maîtresse sur le continent africain, notamment dans les pays du Sahel.A noter que les algériens sont également de très grands consommateurs de psychotropes.
Sagissant du cannabis, dont les algériens sont également de grands consommateurs, les réseaux de trafiquants algériens, avec laide des gardes-frontières de leur pays, arrivent facilement à approvisionner le marché algérien. Aussi, il est indéniable que le dernier acte en date impliquant la compagnie aérienne nationale dans ce vaste trafic de drogue, celui du 02 octobre 2011 impliquant un membre de son personnel naviguant, est irréfutable.
En effet, ce dernier a été arrêté à laéroport dAlger alors quil était en possession de 800 grammes dhéroïne quil envisageait découler sur le marché local.A noter que lindividu, employé de la compagnie aérienne nationale algérienne était à bord dun vol en provenance de Bamako.Force est de répéter que ce nest pas la première fois quun membre du personnel navigant commercial algérien est pris en flagrant délit, que ce soit pour le trafic de drogue, dor ou de fuite des capitaux. Ce phénomène sexplique aisément par le fait que lattraction de largent facile reste beaucoup plus forte que toutes les autres considérations.
A partir de cet incident grave et vu que le vol avait pour point de départ Bamako, on peut avancer sans risque derreur que le Mali constitue, lui aussi, un important point de transit de drogue vers les marchés européens, via lAlgérie. Cette drogue est souvent convoyée via le nord du Mali, une zone désertique difficilement contrôlable par les autorités maliennes cas sous contrôle de lAQMI, des éléments du Polisario et de rebelles touarègues, tous à la solde dAlger.
En conséquence, les services de sécurité algériens, malgré cette arrestation épisodique, sont dans lincapacité dassurer la sécurité de leurs frontières et de contrecarrer un quelconque trafic de stupéfiants sur leur territoire. Les autorités sécuritaires maliennes ne sont pas exemptes de toutes inaptitudes en matière de lutte anti-drogue et anti-terroriste ; Ils devraient diversifier leurs interlocuteurs et leur coopération au lieu de se cantonner à la seule Algérie. Le résultat est là, parlant de lui-même.
Par Farid Mnebhi
Atlasinfo
Sagissant du cannabis, dont les algériens sont également de grands consommateurs, les réseaux de trafiquants algériens, avec laide des gardes-frontières de leur pays, arrivent facilement à approvisionner le marché algérien. Aussi, il est indéniable que le dernier acte en date impliquant la compagnie aérienne nationale dans ce vaste trafic de drogue, celui du 02 octobre 2011 impliquant un membre de son personnel naviguant, est irréfutable.
En effet, ce dernier a été arrêté à laéroport dAlger alors quil était en possession de 800 grammes dhéroïne quil envisageait découler sur le marché local.A noter que lindividu, employé de la compagnie aérienne nationale algérienne était à bord dun vol en provenance de Bamako.Force est de répéter que ce nest pas la première fois quun membre du personnel navigant commercial algérien est pris en flagrant délit, que ce soit pour le trafic de drogue, dor ou de fuite des capitaux. Ce phénomène sexplique aisément par le fait que lattraction de largent facile reste beaucoup plus forte que toutes les autres considérations.
A partir de cet incident grave et vu que le vol avait pour point de départ Bamako, on peut avancer sans risque derreur que le Mali constitue, lui aussi, un important point de transit de drogue vers les marchés européens, via lAlgérie. Cette drogue est souvent convoyée via le nord du Mali, une zone désertique difficilement contrôlable par les autorités maliennes cas sous contrôle de lAQMI, des éléments du Polisario et de rebelles touarègues, tous à la solde dAlger.
En conséquence, les services de sécurité algériens, malgré cette arrestation épisodique, sont dans lincapacité dassurer la sécurité de leurs frontières et de contrecarrer un quelconque trafic de stupéfiants sur leur territoire. Les autorités sécuritaires maliennes ne sont pas exemptes de toutes inaptitudes en matière de lutte anti-drogue et anti-terroriste ; Ils devraient diversifier leurs interlocuteurs et leur coopération au lieu de se cantonner à la seule Algérie. Le résultat est là, parlant de lui-même.
Par Farid Mnebhi
Atlasinfo