Algérie : Arrestation d'un ancien directeur de la poste en cavale, pour le braquage de deux agences postales en France

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Bladinaute averti
Redouane Ikil, soupçonné d'être le ""cerveau" de plusieurs braquages violents, avait été condamné en juillet à 18 ans de prison, mais avait disparu au dernier jour du procès. Il a été arrêté dimanche en Algérie, sept mois après sa fuite.
Le Franco-algérien Redouane Ikil, en cavale depuis sa condamnation en juillet dernier à 18 ans de prison pour les braquages violents de deux agences postales à Toulouse, a été arrêté en Algérie, a indiqué l'un de ses avocats.

Redouane Ikil, a été arrêté à Oran, a précisé Me Edouard Martial, confirmant une information de La Dépêche, qui précise que l'arrestation a eu lieu dimanche. Acquitté en première instance, Redouane Ikil - ancien directeur d'une des deux agences postales attaquées - avait été condamné le 6 juillet par la cour d'assises du Tarn, à Albi, pour "séquestration" et "extorsion de fonds".
"Pour les victimes de Redouane Ikil, son arrestation est un soulagement, elles ne se sentaient pas en sécurité tant que cet homme était dans la nature", a indiqué l'avocat des parties civiles, Me Laurent De Caunes. "Et pour la justice, c'est important aussi que cet homme qui s'est enfui de façon si indigne soit maintenant exposé à purger sa peine", a-t-il ajouté."
Redouane Ikil, "cerveau-recruteur" des braquages?
La cour avait émis un mandat d'arrêt après sa disparition au dernier jour du procès où il comparaissait libre. Prenant acte de cette absence, l'avocat général David Sénat avait requis 30 ans de réclusion criminelle, l'accusant d'avoir été le "cerveau-recruteur" des braqueurs dont un seul, Fabien Djetcha, également jugé en appel, avait été arrêté et condamné.

Me Martial, qui s'est pourvu en cassation, avait pour sa part imputé l'absence de son client à un accès de panique. Redouane Ikil, qui a toujours clamé son innocence et n'a pas été impliqué par Fabien Djetcha, avait été incarcéré 38 mois avant son acquittement en première instance en juin 2017.

La partie civile s'était employée à démonter le portrait d'homme droit et honnête tracé par la défense, mettant notamment en avant les activités de gérant de deux discothèques et de manager de boxeurs de Redouane Ikil.

Le 6 mars 2012, deux hommes encagoulés avaient dérobé 362.000 euros dans l'une des agences en menaçant une postière enlevée devant chez elle, frappée et aspergée de liquide inflammable. Un an plus tard, le 2 mai 2013, trois hommes avaient cette fois séquestré chez elle une caissière de La Poste et sa famille, avant là encore de lui imposer d'ouvrir le coffre de l'agence où elle travaillait.




 
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