Algérie: explosion des demandes de visas pour la france


Bousculade, évanouissements et débandade : pourquoi une foule nombreuse s’est rassemblée devant l’Institut Français d’Alger


Des bousculades, des étudiants et étudiantes qui s’évanouissent, d’autres qui crient ou tentent d’escalader les mûrs de l’enceinte de l’Institut Français d’Alger, des policiers dépassés et débordés, ce qui s’est passé aujourd’hui dimanche devant les portes de l’Institut Français d’Alger (IFA) a défrayé la chronique et les images ont choqué l’opinion publique.

Ces images rappellent tristement celles de ses réfugiés syriens qui supplient les gardes-frontières européens pour qu’ils les autorisent à fouler “la terre promise”. Face aux protestations soulevées par ces images choquantes, les responsables de l’Institut Français d’Alger ont réagi officiellement pour expliquer les raisons de tous ces débordements.
De prime abord, l’Institut Français reconnaît qu’il fait face à une très forte affluence de candidats à l’occasion des inscriptions au Test de Connaissance du Français (TCF). Ces demandes d’inscription ont fortement augmenté cette année. “Ce test rencontre un grand succès car sa réussite est un préalable nécessaire à la procédure de candidature Campus France pour faire des études supérieures en France. En 2016, l’IF a fait passer 20 332 examens TCF à Alger. Ce nombre est en augmentation de 50% et atteindra plus de 30 000 à la fin de l’année 2017”, nous explique ainsi la direction de l’IFA.

Suite : https://algeriepart.com/2017/10/29/...-rassemblee-devant-linstitut-francais-dalger/
 
Et ici apb postbac trouvé pas de.place à tous les nationaux !
Mon avis : on leur prend les 5 % meilleurs titulaires d une licence s ils ont une bourse de leur gouvernement. Et tant pis pour l Algérie.
 
Selon le boukhnouna Mssahel, un vieux MRE d'Oujda , : "l'algiri i li ssil pai por fire daoing bizness"

On comprend pourquoi le pouvoir refuse d'ouvrir les frontiéres terrestres avec le Maroc :D

Son seul objectif est d'étouffer sa jeunesse !!
 
Les algériens sont de bons consommateurs , forcément les villes frontalières veulent que les frontières s'ouvrent


Mssahel est impuissant à agir, il essaye donc d'atteindre le Maroc avec un langage de poissonnière et un niveau d'analyse digne des Bar-PMU Marseillais :D




Selon le boukhnouna Mssahel, un vieux MRE d'Oujda , : "l'algiri i li ssil pai por fire daoing bizness"

On comprend pourquoi le pouvoir refuse d'ouvrir les frontiéres terrestres avec le Maroc :D

Son seul objectif est d'étouffer sa jeunesse !!
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
Titre volontairement erroné : mais ce n'est pas une première dans le genre !

Ce ne sont pas des visas et cela concerne des étudiants désirant passer le TCF : habituellement, les inscriptions à ce dernier se faisait en ligne mais les modalités ont changé et les étudiants désirant le passer doivent depuis le 29 octobre se déplacer juste pour l'inscription.
 
Lit bien l'article, il s'agit de visas d'études , les étudiants veulent passer les TCF pour pouvoir aller étudier en France: + 50% .
Penses-tu qu'ils iront en France sans visas ?


Pour te permettre de faire le lien :D


Visa d’étude en France : Les nouvelles mesures pour les inscriptions au TCF afin de gérer le très grand nombre d’étudiants algériens



Débordé par la foule immensément nombreuse composée d’étudiants algériens venus de plusieurs wilayas du pays pour s’inscrire ce dimanche au Test de connaissance du français (TCF), l’Institut Français d’Alger a adopté de nouvelles mesures pour faire face à toutes ces demandes de visa d’étude.
En effet, ce dimanche, “le nombre de candidats était tellement important qu’il nous a été impossible d’inscrire tout le public présent”, a reconnu à ce propos la Direction de l’Institut français d’Alger.
Selon la même source, les candidats pourront s’inscrire à partir du lundi 30 octobre et toute la semaine, de 8h30 à 16h30, selon le calendrier suivant :

Les candidats dont les noms commencent par les lettres :
– A, B, C, D, E : lundi 30 octobre 2017 ;
– F, G, H, I J, K : mardi 31 octobre;
– L,M,N,O,P,Q : mercredi 1er novembre (IF ouvert à titre exceptionnel);
– R,S,T,U,V,W,X,Y,Z : jeudi 2 novembre.
“Nous rassurons les candidats souhaitant passer le TCF pour la procédure Campus France. Ils pourront le faire dans les délais. En effet, l’Institut français a doublé ses capacités d’inscription et de passation du test”, a tenté de rassurer la direction de l’Institut français d’Alger qui a vécu ce dimanche une journée très mouvement à cause des centaines d’étudiants algériens qui ont tenté de pénétrer dans l’enceinte de cet établissement culturel dans l’espoir de décrocher leur TCF.
L’Institut Français d’Alger demande enfin aux étudiants algériens de faire preuve de “compréhension et de respecter le calendrier des inscriptions alphabétiques”. Rappelons que les images de cette foule nombreuse d’étudiants algériens marchant dans les rues de la capitale ont suscité un véritable buzz sur les réseaux sociaux.


Lien des sources algériennes de cet article :

https://algeriepart.com/2017/10/29/...gerer-tres-grand-nombre-detudiants-algeriens/


Titre volontairement erroné : mais ce n'est pas une première dans le genre !

Ce ne sont pas des visas et cela concerne des étudiants désirant passer le TCF : habituellement, les inscriptions à ce dernier se faisait en ligne mais les modalités ont changé et les étudiants désirant le passer doivent depuis le 29 octobre se déplacer juste pour l'inscription.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
J'ai très bien lu ... mais tu as fait volontairement un raccourcis !

Ce ne sont pas les visas qu'ils sont venus chercher mais une inscription à un test !

Evite de mettre la charrue avant les bœufs.
 
Un raccourcis , lequel ?

Ils demandent des visas et c'est normal en période de crise. C'est un moyen de fuir le pays . Tu peux le dénier, c'est pourtant une réalité




J'ai très bien lu ... mais tu as fait volontairement un raccourcis !

Ce ne sont pas les visas qu'ils sont venus chercher mais une inscription à un test !

Evite de mettre la charrue avant les bœufs.
 
Je ne veux pas croire que tu manques d'intelligence, je pense qu tu fais preuve de dénie . La crise économique existe en Algérie et c'est une réalité au vu du cours du pétrole qui a fait chuter brutalement les revenus de l'état algérien.

Ecoute cette émission algérienne , il n'y a pas de partie pris.
Les jeunes partent pour étudier car il est difficile de poursuivre en Master en en doctorat en Algérie, mais pas seulement car la crise économique est latente en Algérie et les jeunes cherchent aussi des opportunités de travail en France car plus facile grâce à la langue française.






Non, en l'état ils ne demandent pas le visas ( ce n'est pas le consulat de France !
 
Les membres de la diaspora algérienne en France ne vivant pas la chute brutale des cours du pétrole et les pertes énormes de revenus ne se rendent pas compte de l'ampleur de la crise car il ne la vivent pas au quotidien. Ils vivent donc pour beaucoup dans le dénie.
Nos frères algériens se préoccupent de leur avenir comme la plupart de jeunes maghrébins marocains ou tunisiens, et les forces vives que sont les jeunes étudiants algériens ne veulent pas vivre la crise ou le chômage

La situation économique est bel est bien grave en Algérie


les jeunes algériens sont très clairs, parlent et expliquent les choses mieux que certains ici qui vivent à 3000 kilomètres d'alger ...et qui se croient intelligents :D
 
Dès que quelque chose est dite sur l'Algérie , dénie total de la part de nombreux algériens prompts à insulter et injurier le Maroc et les marocains sur le net. L'Algérie est très loin d'être meilleure que ses voisins, et est quasi totalement tributaire de ses revenus pétroliers et gaziers.
Ne t'inquiète pas pour les marocains, ils connaissent très bien les défauts et qualités de leur pays


Une bonne synthèse de la situation économique algérienne
:

Une économie planifiée (1962-1978)
La période 1962 – 1971 de l'économie algérienne est marquée principalement par la nationalisation des secteurs clés de l'économie et la création d'entreprises publiques ainsi que la mise en place d'un processus de planification centralisée, la création d'une structure industrielle ainsi que le parachèvement des institutions publiques. L'année 1966 a été marquée par la nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères et la signature d’accords de coopération avec la France, tandis que l'année 1971 a été marquée par la nationalisation des hydrocarbures avec l'acquisition par l’État de 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre de la même année le gouvernement a lancé la « révolution agraire » et la « gestion socialiste des entreprises » (GSE).
Crise et restructuration (1979-1987)
Au début des années 1980, l'économie algérienne commence à être restructurée, et l'aggravation de la crise économique en Algérie à la suite du choc pétrolier dès 1986. La baisse régulière du prix du brut amorcée à la mi-1985 s'accélère brutalement en 1986. Le niveau des prix atteint son plancher et dévoile brutalement les dysfonctionnements structurels de l'économie algérienne. La chute des prix du pétrole de 40 % réduit à néant les illusions de puissance du potentiel industriel algérien et révèle la dépendance et la fragilité d'un système construit sur la seule performance du secteur des hydrocarbures.
Crise et privatisation (1988-1993)
La baisse du prix des hydrocarbures de 1985 à 1987 a eu des conséquences sur le plan social et économique du pays. La crise politique de 1988, les résultats des élections de 1991 et leurs annulations plongea le pays dans une période très difficile d’insécurité et de désordre économique, l’obtention d’une aide financière du FMI et les mesures qui lui sont associées ont renforcé l’urgence des réformes.
Passage à l'économie de marché (1994-2015)
En début de 1994 le passage d'une économie dirigée à une économie de marché est conforté par la dévaluation du dinar algérien, la libéralisation du commerce extérieur, la liberté des prix, et le rééchelonnement de la dette exterieure. Avec l’ancrage à l’économie de marché, la classe moyenne, majoritairement composée de fonctionnaires avant 1994, s’est trouvée décimée en quelques années
20 ans après le passage à l'économie de marché, l'économie algérienne demeure très peu industrielle avec un secteur industriel pesant moins de 5 % du PIB et est principalement constituée de petits services et de commerces (83 % de la superficie économique). Elle est également caractérisée par les sureffectifs dans les entreprises publiques ainsi que dans l'administration.
Les ventes du secteur énergétique représentent encore plus de 95 % de ses recettes extérieures et 60 % du budget de l'État algérien.
En 2015, le pays est confronté à une forte chute de ses revenus pétroliers (–43,71 %) aggravant fortement le déficit de la balance commerciale. La balance des paiements atteint le niveau record de - 10,72 milliards de dollars au premier trimestre 2015. L'Algérie pourrait rencontrer des difficultés d'ici 2017-2018 pour payer les salaires de ses fonctionnaires et maintenir ses importations.
Avec une très forte corruption, en l'absence totale d’État de droit, et avec une forte dépendance aux hydrocarbures, le secteur privé ne se développe pas et l'économie semble condamnée à rester une économie rentière

Pour reprendre une expression souvent lu ici même à mon encontre, je te répondrais: balaie devant ta porte avant de vouloir balayer devant celle du voisin !
 
Tout est lié , visas-économie-chomage des jeunes etc....



Une très bon article d'un économiste et expert algérien Abderahman Mebtoul qui n'a pas été écouté par les dirigeants algériens :

« L'Algérie a un répit de seulement trois ans pour changer de cap »

Avec la chute des cours mondiaux des hydrocarbures, les signes de la crise se multiplient en Algérie, notamment le recul des volumes des investissements sur les deux dernières et le défaut de paiement observé dans les grandes structures de l'Etat. Abderrahmane Mebtoul, expert en économie, décortique la situation actuelle en Algérie et propose des scénarios qui freineraient la crise et atténueraient ses impacts.



Dans cet article on note :

L'économie algérienne est totalement rentière avec 98% d'exportation d'hydrocarbures et important plus de 70% des besoins des ménages et des entreprises. Tout est irrigué par la rente des hydrocarbures donnant ainsi des taux de croissance, de chômage et d'inflation fictifs.



Article intégral : http://afrique.latribune.fr/think-t...ent-trois-ans-pour-changer-de-cap-750705.html

Insidieusement, tu passes du coq à l'âne !

Mais bon......je ne vais pas y passer Noel
 
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