Algérie : l'émeute pour le dire

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le quartier de Diar Echems, dans les faubourgs de la capitale, a connu une poussée de fièvre similaire à celles qui sévissent sporadiquement à travers le pays. À l’origine de ces explosions de violence : misère et frustration.


Alger, 19 octobre 2009, 22 h 30. Un convoi de berlines fonce, toutes sirènes hurlantes, vers le palais d’El-Mouradia. Le président Abdelaziz Bouteflika est furieux. La veille, il avait présidé un Conseil des ministres à l’issue duquel le projet de loi de finances 2010 a été rendu public. Le budget de l’État prévoit une importante redistribution de la manne pétrolière : 9 milliards d’euros pour la masse salariale de la fonction publique, ainsi qu’une provision de 2,3 milliards d’euros affectée à la prochaine augmentation du salaire national minimum garanti (SNMG), qui sera négociée dans le cadre de la tripartite attendue avant la fin de l’année. Et c’est au lendemain de cette annonce que le quartier de Diar Echems, dans les faubourgs d’Alger, a choisi de s’embraser.

Diar Echems, littéralement « les Maisons du soleil », est situé sur la colline où trône le Sanctuaire des martyrs, haut lieu de recueillement de l’Algérie officielle, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau du bureau présidentiel, en face du prestigieux Riad el-Feth, espace que se partagent activités commerciales et événements culturels. Le quartier surplombe le « Ravin de la femme sauvage », dont les contrebas ont été transformés en centre d’affaires avec ses nombreuses tours modernes abritant les sièges de banques privées et de groupes industriels. Îlot de misère où survivent dans des conditions indignes plus de 20 000 Algérois, Diar Echems a sombré dans la violence le 19 octobre. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres ? Les versions divergent. Les uns évoquent la publication d’une liste des bénéficiaires de logement, les autres le refus municipal de voir d’étendre un bidonville qui allait empiéter sur un terrain de football communal. Toute la journée, des dizaines de jeunes, souvent mineurs, ont saccagé le mobilier urbain de leur quartier – Abribus, lampadaires – et brûlé plusieurs véhicules. Les forces antiémeutes ont eu le plus grand mal à confiner les émeutiers à Diar Echems.

http://www.jeuneafrique.com/Article...e-emeute-Algerie---l-emeute-pour-le-dire.html
 
nos pays respectifs vont droit dans le mur, une jeunesse délaissée et des investissements pharamineux pour se montrer mieux que l autre!!de la vraie foutaise...
 
L'Algérie s'embrase

La manne pétrolière de l'Algérie génère pas moins de 3 milliards de dollars par mois. La population se révolte contre la misère noire et les jeunes n'ont qu'une idée en tête, fuir le pays.

L’Algérie a-t-elle été rattrapée par ses démons sanglants? Attentats terroristes, manifestations populaires et affrontements violents avec les forces de l’ordre ont secoué le pays fin octobre 2009. Sept agents de la sécurité ont été assassinés et deux autres blessés, jeudi 22 octobre 2009, par un groupe d’intégristes armés, à 5 kilomètres de Souk El Tenine et à 25 kilomètres au Sud de Tizi Ouzou, capitale du pays kabyle. Les victimes de cette embuscade assuraient le gardiennage d’un chantier de l’entreprise canadienne SNC Lavallin. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière depuis le mois de juillet 2009, lorsque douze militaires ont été tués à Tipaza.
Il est vrai que le terrorisme intégriste, en Algérie, a marqué le pas depuis quelques mois. En fait, il n’était que tapi dans une fausse clandestinité, pour frapper dans des lieux et à des moments de son choix. Après l’éradication qui a fait long feu, “la réconciliation nationale”, chère à Abdelaziz Bouteflika, est la meilleure cible de ces tueurs d’un autre âge.

Émeutes
Comme pour faire écho à ce dernier massacre en date, Alger a été le théâtre de plusieurs foyers d’émeutes et d’empoignades musclées avec la police urbaine. Tout a commencé le lundi 19 octobre 2009 à la cité Diar Echems, située près du centre de la capitale, à quelques centaines de mètres du Monument des Martyrs. Les manifestants protestaient contre leurs conditions de vie dans des bidonvilles qui remontent aux années 1940, exigeant des logements décents, mais aussi et surtout du travail.
Selon le descriptif de la presse algérienne, le contingent de sécurité s’est d’abord employé à boucler ce périmètre, pour empêcher les jeunes de progresser vers un quartier chic, juste en contrebas, abritant des sièges de banques, d’entreprises publiques et privées, des boutiques du luxe et des ministères. Les choses se sont alors vite envenimées. Bombes lacrymogènes contre jets de pierres.
Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que les émeutiers ont regagné leurs baraquements, sous la lueur vacillante de quelques lampadaires à bout de souffle. Ce n’est que partie remise. Le lendemain, mardi 20 octobre, les hostilités ont repris de plus belle. Les mêmes forces en présence, prêtes à en découdre. Aux charges de la police, répondent les assauts des insurgés. Diar Echems, qui était déjà un camp retranché de par sa sociologie miséreuse, s’est transformé en véritable champ de bataille. Un bilan provisoire a fait état de plusieurs dizaines de blessés des deux côtés. Les mêmes scènes se sont répétées les jours suivants. Pire, il a fait tache d’huile.
À Tizi Ouzou, à Bordj El Kifane, à Ouargla comme à El Madania, des quartiers entiers se sont embrasés. Les protestataires ont tout saccagé sur leur passage; avec pillage et mise à sac à la clé. Ce qui n’était qu’un soulèvement circonscrit dans l’espace, mais pas dans le temps, a vite fait de prendre des allures de révolte généralisée. L’explosion sociale d’octobre 1988 est dans toutes les mémoires.





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Barricades
Et pour cause. Elle a été le prélude à la guerre civile où sombrera l’Algérie, à partir de 1992.
La presse algérienne s’est légitimement emparée des événements récents. Le chômage, la misère sociale, la marginalisation socio-économique, la rapine organisée par l’élite politico-militaire, sont mis à l’index en tant que vecteurs principaux de ces émeutes. C’est ainsi que El Watan, du 21 octobre 2009, rapporte le cas de ces habitants de Boukhalfa, dans la banlieue de Tizi Ouzou, toujours logés sous les tentes, depuis le séisme du mois de mai 2003. Ils n’avaient d’autres moyens que de s’inscrire dans le mouvement parti d’Alger, en érigeant des barricades de fortune sur la chaussée, empêchant ainsi toute circulation automobile. «Nos enfants sont toujours traumatisés et les conditions d’hygiène sont catastrophiques. C’est le calvaire. Jusqu’à quand? Personne ne veut entendre notre détresse. Aujourd’hui, on a décidé d’occuper la rue; c’est le dernier recours». Le Matin d’Alger, du 22 octobre 2009, donne dans une dénonciation bien compréhensible: «Alors que les couches populaires tirent le Diable par la queue, les clientèles du régime affichent, sans complexe, un luxe ostentatoire. Des fortunes, aussi rapides que suspectes, acquises durant les années de terrorisme, nourrissent un sentiment d’injustice». Et d’ajouter que «en verrouillant les espaces de liberté, et en réhabilitant les méthodes autoritaires de l’ère du parti unique, le pouvoir a encouragé l’émeute comme ultime moyen d’expression».

Corruption
Désormais, plus un jour ne passe sans que des mouvements de grève ne s’organisent dans tous les secteurs, pour revendiquer une vie décente. Le silence dans lequel se mure le président Bouteflika est perçu comme un signe de mépris et la léthargie de son gouvernement comme une politique de l’autruche.
Au sommet de l’État on fait comme si de rien n’était. À ressasser, matin et soir, que le pays est prospère, assis sur des centaines de milliards de dollars, le pouvoir a fini par attirer l’attention des Algériens qui ne voient rien venir. Ils voient, comble du paradoxe, leurs enfants se jeter à la mer pour fuir un pays riche. Ils voient des gouvernants exclusivement préoccupés par l’accaparement de la rente pétrolière et les moyens de se maintenir. Dans un déballage censé être thérapeutique, voire salvateur, la presse pointe la corruption dans les sphères supérieures de l’État et de la fonction publique. Presque des flagrants délits en continu. Dans l’espoir de calmer la colère publique, tout en faisant diversion, Abdelaziz Bouteflika vient de reconnaître que des contrats passés avec les groupes étrangers et mal ficelés, ont donné des résultats désastreux.

Implosion
Il met tout sur le dos des ministres concernés sans les démettre des postes où il les a lui-même placés. C’est tout au moins s’il crée une cellule de technocrates pour aider les gouvernementaux incompétents notoires, mais, néanmoins, outrageusement intègres, à négocier les contrats. La boucle de l’impunité absolue est bouclée. Ce qui n’est pas de nature à détendre la tension sociale persistante. Dans une “tribune libre”, le Matin d’Alger rappelle que la situation dans le domaine de l’emploi est grave et tragique. Deux causes principales sont privilégiées: l’exiguïté du marché algérien et le refus de compagnies étrangères d’investir en Algérie, en raison de l’absence d’institutions fiables, du terrorisme et de l’insécurité. Quant à l’industrie, bloquée par une classe de compradores qui contrôle le commerce de l’import-export, elle ne couvre qu’une maigre partie des besoins intérieurs. On est loin de “l’industrie industrialisante” promise par Houari Boumediene. Au final, “un cocktail social explosif pouvant déboucher sur un bouleversement radical”, toujours d’après le Matin d’Alger.
Le quotidien algérois va jusqu’à envisager “l’éclatement de l’Algérie ou la naissance de la démocratie”. Trois scénarii sont imaginés. Un. Une guerre contre le Maroc, que l’Algérie perdrait et qui provoquerait, d’un côté, l’effondrement du régime algérien et, de l’autre, l’éclatement de l’Algérie. Deux. Une implosion qui aboutirait, en définitive, à l’implantation de la démocratie. Trois. Un coup d’État militaire à la portugaise (Révolution des Œillets), avant un long processus de transfert du pouvoir aux civils. Voilà, en gros, ce que les analystes projectionnistes d’Alger prédisent pour leur propre pays, de son passif multiforme et de ses réalités actuelles. Avec des répercussions inévitables pour les voisins.

Maroc Hebdo
 
http://www.bladi.info/6295055-post298.html

Rien de nouveau sous les étoiles !

les riches s'enrichissent...les pauvres s'apauvrissent !
il n'est pas question de nouveau ou pas..il est question d'urgence et de malaise des populations..ou va tout cet argent des hydrocarbures?

trouves tu normal que l'on ouvre un cahier de charge pour la construction de la grande mosquée d Alger alors qu'une autoroute est en plein chantier et le chantier est en arrêt?

cette rivalité entre les deux pays, ce sont les deux peuples qui trinquent, nous en payons des impôts qui au lieu qu'ils servent à la construction de nos routes vont au sahara et vous de votre côté un argent qui va dans les poches des plus riches pour les engraisser pendant que les populations agonisent...Je pense qu'il est temps que le gouvernement algérien (je parle bien de gouvernement) se retire de cette histoire du sahara, deux journalistes marocain 'sa7raa al maghribia' ( tout un embleme le titre) ont été enlevé et mal traité par l'armée algérienne...pourquoi tant de haine?!!
 
Mais où va l’argent des hydrocarbures ?

Un tableau plutôt inquiétant aujourd’hui et plus encore demain. L’Agence Internationale (AIE) de Vienne, en août 2009, a prédit un épuisement des ressources en pétrole de l’Algérie en 2025.

Le discours officiel ne déroge pas de nouveau à la méthode Coué: l’Algérie conserve des finances solides. Mais une certaine réalité des faits atteste plutôt du contraire.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, le 16 octobre 2009, devant l’Assemblée Populaire Nationale (ANP), a fait montre de sérénité et de confiance quant à la situation économique actuelle. Pour lui, la situation financière reste “solide”, malgré le recul des recettes d’hydrocarbures au premier semestre 2009. De 41,7 milliards de dollars pour la même période de 2008, celles-ci ont chuté à hauteur de 20 milliards de dollars, soit une sensible régression de plus de 50%. Pour les mois à venir, les responsables d’Alger font montre de moins de pessimisme en se basant sur la nouvelle orientation à la hausse des prix des hydrocarbures depuis le printemps. Pour autant, si la balance commerciale est aujourd’hui tout juste équilibrée, toutes les prévisions retiennent son déficit à la fin 2009.
Ce qui fait débat relève d’une problématique de fond qui n’est que partiellement évoquée dans les débats: Comment réformer la médiocre gouvernance économique qui a conduit à tant de blocages? En d’autres termes, quelles vraies réformes opératoires devraient être initiées et réalisées pour sortir d’un “modèle” qui n’a pas pu, lors des décennies écoulées, faire la preuve de sa viabilité et son efficacité? Pour commencer, le régime applicable aux réserves de change n’est pas le mieux indiqué, il est même pénalisant. La dépréciation du dollar ainsi que le rythme de l’inflation mondiale pèsent fortement tant sur le financement que sur le pouvoir d’achat des avoirs extérieurs.

Faillite
S’agissant de l’Algérie, ses placements à l’étranger seraient de l’ordre de 70% en titres souverains, c’est-à-dire en bons du Trésor américains, japonais, britanniques et européens. Le second placement de 30%, lui, est effectué dans les dépôts de la banque centrale sur le marché bancaire et interbancaire et ce auprès d’institutions justifiant de références connues. Mais le problème, c’est que certaines de ces banques internationales, pourtant cotées AAA, ont fait faillite par suite de la crise financière de l’année 2008 tandis que d’autres connaissent de graves difficultés. Pour l’heure, le mutisme officiel est observé mais il est admis que l’“ardoise” se monte à plus d’une dizaine de milliards de dollars…
Autre interrogation: quel est l’impact de la dépréciation du dollar sur l’économie algérienne, étant entendu que ce qui est gagné par l’appréciation du cours du pétrole est pratiquement perdu par la chute continue du dollar. D’une autre manière, l’Algérie a-t-elle intérêt à reconvertir ses placements en obligations du FMI afin de se prémunir contre ce recul de la devise américaine? La cotation officielle du dinar sur la base de 100 dinars pour un euro et 75 dinars pour un dollar n’est pas moins préoccupante. C’est qu’en effet la politique de la Banque centrale manque quelque peu de clarté. En dévaluant dernièrement le dinar de 15 à 20% tant par rapport à l’euro qu’au dollar, elle ne tient pas compte du fait que ces deux monnaies évoluent dans des sens opposés. Cette instabilité du taux de change, à laquelle il faut ajouter les insuffisances du cadre juridique souvent instable pèsent sur le climat d’affaires et l’environnement de l’investissement.

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Instabilité
Ces dévaluations alourdissent les coûts à l’importation (équipements, matières premières, biens de consommation) et gonflent artificiellement les recettes des hydrocarbures en voilant le déficit budgétaire. Une situation singulière qui conduit à ce que ces dévaluations dans un contexte de déflation mondiale et de baisse des prix ne profitent au final ni aux opérateurs ni aux consommateurs. Enfin, dans ce même registre, la différence entre le cours officiel du dinar et son cours parallèle pousse à la contraction de l’épargne de l’émigration et à une demande plus forte induisant une fuite de capitaux.
La mise à plat du système bancaire est un autre grand dossier. Quelle est la situation? Une trentaine de banques et d’établissements financiers sont recensés : 6 banques publiques, une mutuelle d’assurance agréée pour les opérations de banques, 14 banques privées dont une à capital mixte, 3 établissements financiers et 2 sociétés de leasing. Les banques publiques sortent d’un état de sinistrose inquiétant: il a fallu débloquer plus de 5 milliards de dollars pour leur assainissement imposé par leurs clients, les entreprises publiques structurellement déficitaires. Elles assurent la quasi-totalité du financement du secteur public et 77% de celui du secteur privé. Elles peuvent désormais entrer dans le capital de leurs filiales, mesure qui avait été suspendue après le scandale de Khalifa. Il s’ensuit un “modèle” bancaire public particulier; au sein des banques, l’État est en effet actionnaire, administrateur, dirigeant, emprunteur, déposant et régulateur. Depuis deux décennies, tous les gouvernements qui se sont succédé ont annoncé une grande réforme bancaires, en vain. C’est que le pouvoir n’a pas pu ou pas voulu toucher de gros intérêts tant il est vrai que ce “système” est le sanctuaire et le distributeur de la rente des hydrocarbures.
Rien d’étonnant que le nouveau rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale portant sur le climat des affaires donne une très mauvaise note de 2,8 sur 7 à l’Algérie, la classant au 132ème rang. Un tel système financier ne peut que faire l’affaire de la sphère informelle parce qu’il génère de la bureaucratie et son pendant naturel, à savoir la corruption. La politique monétaire de l’Etat ne peut que s’en trouver limitée. Un schéma hybride qui voit globalement une économie en transition prendre des morceaux d’économie administrée et d’économie de marché dans un cadre réglementaire peu normatif et fluctuant qui donne une régulation dans le désordre, au gré des conjonctures et des intérêts des lobbies. Le développement du crédit informel pour les entreprises -surtout les PME/PMI, confrontées à la complexité des relations entre les banques et les clients- est un phénomène qui pèse sur la promotion de l’esprit entrepreneurial. Un tableau plutôt inquiétant aujourd’hui et plus encore demain. L’Agence Internationale (AIE) de Vienne, en août 2009, a prédit un épuisement des ressources en pétrole de l’Algérie en 2025, soit dans seize ans. Selon le rapport du FMI du 2 octobre courant, malgré une dépense publique de 200 milliards de dollars pour la période 2004/2009, le taux de croissance de cette année ne sera que de 2,1% et de 3,7% en 2010. Pour 2006/2008, la moyenne a été inférieure à 3%. On est loin des prévisions gouvernementales de création de trois millions d’emplois entre 2009/2013 qui nécessitent un taux de croissance de 6/7% sur cinq années. Les réserves de change de 144 milliards de dollars à la fin du premier semestre 2009 ont progressé d’un milliard de dollars en six mois, mais elles ne génèrent pas une dynamique de croissance ni de développement faute de grandes et nécessaires réformes institutionnelles (banques, fiscalité, statut de l’investissement,…). C’est la gouvernance économique qui est en cause en ce sens que la stratégie doit être durablement axée sur une politique socio-économique hors rente des hydrocarbures. Une équation qui ne peut ignorer un autre grand aspect: celui de la gouvernance politique


Maroc Hebdo

ps : juste pour info
 
Le quartier de Diar Echems, dans les faubourgs de la capitale, a connu une poussée de fièvre similaire à celles qui sévissent sporadiquement à travers le pays. À l’origine de ces explosions de violence : misère et frustration.




http://www.jeuneafrique.com/Article...e-emeute-Algerie---l-emeute-pour-le-dire.html

Maroc Hebdo.....c'est comme si je mettais El Watan avec un article sur le Maroc ! :D


vu que je m attendais à cette intervention j'ai fait exprès de mettre JEUNE AFRIQUE comme première source et appuyer l info avec Maroc hebdo prend le temps de lire les deux articles et tu verras qu'ils disent la même chose...

Bien a toi ;)
 
Les articles venant d'un journal marocain, il y a lieu de les prendre en toute expectative (l'inverse aussi en ce qui concerne la presse algérienne d'égard au Maroc). Aussi, la situation décrite par ces articles n'est pas parfaitement fondée. De même lorsque la presse algérienne prétend que si le Maroc implore l'ouverture des frontières terrestres, c'est pour cause qeu le royaume est au bord de la banqueroute.
 
Les articles venant d'un journal marocain, il y a lieu de les prendre en toute expectative (l'inverse aussi en ce qui concerne la presse algérienne d'égard au Maroc). Aussi, la situation décrite par ces articles n'est pas parfaitement fondée. De même lorsque la presse algérienne prétend que si le Maroc implore l'ouverture des frontières terrestres, c'est pour cause qeu le royaume est au bord de la banqueroute.
Jeune afrique c'est pro palais même yak? :D
 
Jeune afrique c'est pro palais même yak? :D

L'intelligent Jeune Afrique est tendancieux et reste sujet à censure au Maghreb. Donc, lorsqu'il part d'un aricle dithyrambique sur l'Algérie par exemple, il suffit de constater le nombre de plubicités dans le numéro de firmes algériennes ou de l'Etat algérien afin de douter de sa déontologie.

Il en va de même pour son confrère Afrique-Asie dont on peut se demander s'il n'appartient pas au gouvernement algérien, tant, parfois, il est de mauvaise foi en positivant la situation
algérienne.
 
L'intelligent Jeune Afrique est tendancieux et reste sujet à censure au Maghreb. Donc, lorsqu'il part d'un aricle dithyrambique sur l'Algérie par exemple, il suffit de constater le nombre de plubicités dans le numéro de firmes algériennes ou de l'Etat algérien afin de douter de sa déontologie.

Il en va de même pour son confrère Afrique-Asie dont on peut se demander s'il n'appartient pas au gouvernement algérien, tant, parfois, il est de mauvaise foi en positivant la situation
algérienne.
t'as raison c'est pour cela qu'il dénonce à chaque fois toutes les censures que connais le pays :D
 
t'as raison c'est pour cela qu'il dénonce à chaque fois toutes les censures que connais le pays :D

Lui-même a été censuré durant des années en Algérie et donc doit montré patte blanche. Certes que quelques fois, il s'autorise à égratiné le pouvoir algérien, mais en général il est trop élogieux à mon avis. A ce propo, ttu as tout loisir de lire son dossier relatif à Bouteflika si tu veux rire.

Enfin, il faut admettre que l'Algérie est la situation des pays du Maghreb (si ce n'est moins pire), cependant elle est mal noté par les organisations internationales du fait qu'avec son potentiel, elle devrait obtenir de meilleurs de bien meilleurs résultats (c'est du moins l'avis de l'OCDE).
 
Lui-même a été censuré durant des années en Algérie et donc doit montré patte blanche. Certes que quelques fois, il s'autorise à égratiné le pouvoir algérien, mais en général il est trop élogieux à mon avis. A ce propo, ttu as tout loisir de lire son dossier relatif à Bouteflika si tu veux rire.

Enfin, il faut admettre que l'Algérie est la situation des pays du Maghreb (si ce n'est moins pire), cependant elle est mal noté par les organisations internationales du fait qu'avec son potentiel, elle devrait obtenir de meilleurs de bien meilleurs résultats (c'est du moins l'avis de l'OCDE).
tu veux dire montrer la vraie face de nos pouvoirs ;)
 
nos pays respectifs vont droit dans le mur, une jeunesse délaissée et des investissements pharamineux pour se montrer mieux que l autre!!de la vraie foutaise...

Oui. Mais de manière sereine et sans aucun réquisitoire envers les peuples. A ce sujet, les gouvernements maghrébins sont tous identiques et munis de pouvoirs de monarques.

en gros c ce que je disais pas un pour en rattraper l'autre

sauf que voire qu autant de richesses dont dispose l Algérie et pas le Maroc partir en fumée c'est bien désolant ;)
 
en gros c ce que je disais pas un pour en rattraper l'autre

sauf que voire qu autant de richesses dont dispose l Algérie et pas le Maroc partir en fumée c'est bien désolant ;)

C'est l'avis d'une citoyenne marocaine. Pour ma part, voir la fortune amassée par le roi marocain est aussi désolant. Mais on doit pouvoir discuter de ces sujets calmement et sans nationalisme.
 
C'est l'avis d'une citoyenne marocaine. Pour ma part, voir la fortune amassée par le roi marocain est aussi désolant. Mais on doit pouvoir discuter de ces sujets calmement et sans nationalisme.
aucun sens de patriotisme sinon je n avancerai pas ce que j ai avancé à Aster dans ma réponse..

le roi est un homme d'affaire en soit, il a sa fortune personnelle, sa fortune a été publiée dans divers magazines (ce n'est pas un tabou en soit)..peut on le comparer aux généraux qui s'engraissent de l'argent du pétrole par ex? (je ne parle pas de Boutef pour pas que tu dises que je suis nationaliste ;))
 
vu que je m attendais à cette intervention j'ai fait exprès de mettre JEUNE AFRIQUE comme première source et appuyer l info avec Maroc hebdo prend le temps de lire les deux articles et tu verras qu'ils disent la même chose...

Bien a toi ;)

Faux....le premier relate les incidents suite à un pb de logement ( pb rencontré un peu partout...comme je l'avais dit sur un autre post....il y a eu des émeutes pour moins que ça au Maroc )

Le deuxième se veut plus pointu dans une "analyse" de l'économie algérienne, qui n'est pas tres objective selon moi
 
Faux....le premier relate les incidents suite à un pb de logement ( pb rencontré un peu partout...comme je l'avais dit sur un autre post....il y a eu des émeutes pour moins que ça au Maroc )

Le deuxième se veut plus pointu dans une "analyse" de l'économie algérienne, qui n'est pas tres objective selon moi

Ciao Madame,

Et revoilà "notre" Hassiba Ben Boualem (?). Excuse-moi, mais si je déplace de 5 mètres, je serais apte à mentionner l'identité exacte de cette lgende algérienne.
 
Corruption
Désormais, plus un jour ne passe sans que des mouvements de grève ne s’organisent dans tous les secteurs, pour revendiquer une vie décente. Le silence dans lequel se mure le président Bouteflika est perçu comme un signe de mépris et la léthargie de son gouvernement comme une politique de l’autruche.
Au sommet de l’État on fait comme si de rien n’était. À ressasser, matin et soir, que le pays est prospère, assis sur des centaines de milliards de dollars, le pouvoir a fini par attirer l’attention des Algériens qui ne voient rien venir. Ils voient, comble du paradoxe, leurs enfants se jeter à la mer pour fuir un pays riche. Ils voient des gouvernants exclusivement préoccupés par l’accaparement de la rente pétrolière et les moyens de se maintenir. Dans un déballage censé être thérapeutique, voire salvateur, la presse pointe la corruption dans les sphères supérieures de l’État et de la fonction publique. Presque des flagrants délits en continu. Dans l’espoir de calmer la colère publique, tout en faisant diversion, Abdelaziz Bouteflika vient de reconnaître que des contrats passés avec les groupes étrangers et mal ficelés, ont donné des résultats désastreux.


Maroc Hebdo


http://www.jeuneafrique.com/Article...e-emeute-Algerie---l-emeute-pour-le-dire.html

Corruption

La fièvre de Diar Echems est retombée aussi vite qu’elle est apparue. Les carcasses de voitures et de bennes d’ordures calcinées ont été déblayées. Sur les quinze personnes interpellées lors des affrontements, dix ont été relâchées (dont quatre mineurs qui ont rejoint leurs collèges) et cinq condamnés à de la prison ferme après une comparution immédiate devant le tribunal d’Alger. Une dizaine de policiers grièvement blessés sont soignés dans une clinique de la police. « Les seules victimes enregistrées sont dans le camp des forces de l’ordre, ce qui dénote d’une amélioration de la gestion des foules hostiles », se félicite presque Zerhouni. Dans l’entourage du président, ces explosions de colère destructrice sont perçues comme « un signe de vitalité de la population, mais une vitalité mal canalisée ». Langage policé ou politique ? S’il est généralement admis que ces poussées de fièvre sont spontanées et non le fruit de quelque manipulation d’une opposition de moins en moins influente, il n’en reste pas moins qu’on demeure perplexe en haut lieu face à l’indifférence de cette même population à « une redistribution de la manne pétrolière nettement plus transparente par rapport aux décennies précédentes ». En cause : la corruption et une machine bureaucratique dont les lourdeurs sont devenues insupportables. « L’injection d’énormes enveloppes financières destinées au développement local a fortement perturbé les fragiles équilibres sociaux au niveau des communes et des régions, analyse Sabiha, sociologue dans une grande entreprise d’État. La passation de marchés est devenue source d’enrichissement pour les élus locaux et les fonctionnaires véreux. Des entreprises fictives voient le jour le temps d’une soumission. Elles raflent le marché et leurs dirigeants touchent des enveloppes faramineuses avant de disparaître dans la nature. D’immenses fortunes ont été ainsi bâties, tantôt de manière légale et habile, tantôt de façon délictuelle. Le citoyen n’est pas dupe et, de temps à autre, les sommes de frustrations dégénèrent en émeutes aussi violentes qu’éphémères. » L’émeute pour dire ses frustrations et sa colère ? Voilà qui illustre une certaine faillite des politiques. Pouvoir et opposition confondus. Les partis de l’Alliance présidentielle évitent d’évoquer les « foyers de tensions » et leurs adversaires fustigent l’incapacité des gouvernants à gérer les affaires publiques.



Faux....le premier relate les incidents suite à un pb de logement ( pb rencontré un peu partout...comme je l'avais dit sur un autre post....il y a eu des émeutes pour moins que ça au Maroc )

Le deuxième se veut plus pointu dans une "analyse" de l'économie algérienne, qui n'est pas tres objective selon moi

sans commentaires ;)

Ciao Madame,

Et revoilà "notre" Hassiba Ben Boualem (?). Excuse-moi, mais si je déplace de 5 mètres, je serais apte à mentionner l'identité exacte de cette lgende algérienne.


j'adore ton sens d'argumentation très révelateur de ton sens non nationaliste :D
 
aucun sens de patriotisme sinon je n avancerai pas ce que j ai avancé à Aster dans ma réponse..

le roi est un homme d'affaire en soit, il a sa fortune personnelle, sa fortune a été publiée dans divers magazines (ce n'est pas un tabou en soit)..peut on le comparer aux généraux qui s'engraissent de l'argent du pétrole par ex? (je ne parle pas de Boutef pour pas que tu dises que je suis nationaliste ;))

Mais peut-on joué le rôle de président d'une nation tout en étant monarque affairiste? Certes que les reines d'Angleterre et de Hollande sont encore plus riches, mais elles ne jouent aucun rôle politique majeure. De plus, les monarques des pays du Nord (Suède, Norvège, Danemark) sont des exemples à méditer.

Donc, pourquoi incriminée les généraux algériens (indéniablement des affaristes) et pas le roi chérifien (note que je peux accéder à ta critique d'égard aux généraux algériens résultée de litige du sahara Occidental).
 
Mais peut-on joué le rôle de président d'une nation tout en étant monarque affairiste? Certes que les reines d'Angleterre et de Hollande sont encore plus riches, mais elles ne jouent aucun rôle politique majeure. De plus, les monarques des pays du Nord (Suède, Norvège, Danemark) sont des exemples à méditer.

Donc, pourquoi incriminée les généraux algériens (indéniablement des affaristes) et pas le roi chérifien (note que je peux accéder à ta critique d'égard aux généraux algériens résultée de litige du sahara Occidental).
il n'est pas président il est roi :rolleyes:
 
excuse petit bijoux...je faisais référence aux articles qui suivaient celui la !

bref....on est dans la ***** en algérie : D

je dirais au Maghreb ;)

Je discerne mal ton contenu, mais il n'empêche que j'ai pris soin de mettre entre guillemets le pronom de possession "notre". Cela n'entend pas réfuter l'énorme respect voire l'admiration accordés à l'interlocutrice ("tigresse" kabylo-algérienne).


c t de la pure ironie tu m en excuseras :rouge:
 
légitime non? :rolleyes:

tu aurais fait quoi? :rouge:

Que te dire? Cependant, à une certaine époque, le Maroc possédait des intellectualités qu'aucun pays arabe ou africain jamais eu et n'aura jamais et peut-être l'occasion d'hériger un royaume constitutionnel à l'exemple de ceux nordiques (ce qu'il y a de mieux en Europe) s'est manquée.

Néanmoins, je reconnais que c'est mon côté utopiste et l'utopie et la politique ne font pas bon ménage. D'où la qualité du fantastique peuple marocain: le pragmatisme.
 
Que te dire? Cependant, à une certaine époque, le Maroc possédait des intellectualités qu'aucun pays arabe ou africain jamais eu et n'aura jamais et peut-être l'occasion d'hériger un royaume constitutionnel à l'exemple de ceux nordiques (ce qu'il y a de mieux en Europe) s'est manquée.

Néanmoins, je reconnais que c'est mon côté utopiste et l'utopie et la politique ne font pas bon ménage. D'où la qualité du fantastique peuple marocain: le pragmatisme.
l histoire m a appris à ne jamais faire confiance aux dits intellectuels arabes de l Egypte jusqu au Maroc, en passant par le moyen orient etc etc..nous ne sommes hélas pas fait pour le pouvoir, les beaux discours des uns et des autres (c intellectuels) auraient pu peut être faire de ces pays quelque chose de bien, mais tous ceux qui ont réussi à passer entre les mains des tortinaires et des anciens pouvoirs n'avaient pour but que le pouvoir..ils me donnent envie de gerber

peut être que si Ben BARKA était encore en vie il n'aurait pas été un pouilleux mais nos systèmes sont tellement hermetique que même le plus pieu devient ***!!
 
l histoire m a appris à ne jamais faire confiance aux dits intellectuels arabes de l Egypte jusqu au Maroc, en passant par le moyen orient etc etc..nous ne sommes hélas pas fait pour le pouvoir, les beaux discours des uns et des autres (c intellectuels) auraient pu peut être faire de ces pays quelque chose de bien, mais tous ceux qui ont réussi à passer entre les mains des tortinaires et des anciens pouvoirs n'avaient pour but que le pouvoir..ils me donnent envie de gerber

peut être que si Ben BARKA était encore en vie il n'aurait pas été un pouilleux mais nos systèmes sont tellement hermetique que même le plus pieu devient ***!!


Il ne faut abonder dans le fatalisme propre aux Arabes (Inch'hallah). Sinon, nos aïeux n'auraient pas libérer le Maghreb du colonialisme avec des prières.

Bien sûr que les temps ont changé et heureusement. Si par le passé, le recours aux armes fut la seule voie plausible, il s'avère que présentement la voie démocratique s'impose et c'est à ce moyen auquel nous devons nous atteler.

Un peu comme dans le cas de la Palestine. L'instauration d'une Palestine est impérative fusse-t-il sous joug du Hamas. En revanche, le cas échéant, je militerai, démocratiquement, contre le Hamas une fois un Etat palestinien institué.

Bien à toi.
 
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