Alimentation: le plan du gouvernement coûterait jusqu'à 5 milliards aux consommateurs

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), décidée par le gouvernement dans le cadre de son projet de loi sur l'alimentation, coûtera jusqu'à 5 milliards d'euros aux consommateurs, estime l'UFC-Que Choisir.

Le gouvernement va imposer aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% au-dessus du prix d'achat sur les produits alimentaires, afin de soutenir les producteurs agricoles.


Ce projet de loi, qui vise notamment à rémunérer les producteurs agricoles, prévoit un «encadrement» des promotions et le relèvement du SRP de 10%, c'est-à-dire que les produits devront être vendus par les magasins au moins 10% au-dessus de leur prix d'achat.

Concrètement, avec cette nouvelle mesure, la distribution sera obligée de revendre au minimum tout produit alimentaire au prix qu'elle l'a acheté majoré de 10%. «Aujourd'hui, la distribution a le droit d'acheter un produit 100 et de le revendre 100.
Demain, elle devra le revendre 110», résume Nicolas Girod, secrétaire national à la Confédération paysanne.

Pour chiffrer les conséquences de cette loi, UFC-Que Choisir se base sur une «étude d'impact» faite par l'Assemblée nationale: demandée par le gouvernement et longue de 117 pages, elle a été publiée seulement le 30 janvier, la veille de la présentation du projet de loi en conseil des ministres.

L'étude d'impact «ne fait pas apparaître directement le chiffre de 5 milliards: elle exprime cette réalité en pourcentages», explique le président d'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, dans un billet publié sur le site de l'association de consommateurs.

«Par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution iront aux agriculteurs français
Alain Bazot, UFC-Que Choisir

«On comprend ce biais de communication: entre 0,7% et 2% d'inflation sur les produits alimentaires, cela parle moins que sa traduction en euros sonnants et trébuchants, à savoir entre 1,74 et 4,98 milliards d'euros de surcoûts pour les consommateurs (soit jusqu'à 177 euros par ménage) - et de sur-marge pour les grands groupes, distributeurs en tête», précise Alain Bazot.


Pour l'association de consommateurs, «si l'impact inflationniste est officialisé, les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas à même de nous expliquer par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs français».

Quand bien même «les distributeurs achèteraient plus chers les produits alimentaires à leurs fournisseurs industriels, encore faudrait-il que ceux-ci, à nouveau, augmentent d'eux-mêmes leur prix d'achat aux agriculteurs», ajoute l'UFC-Que Choisir.

Enfin, Alain Bazot rappelle que lors de la dernière période de relèvement du SRP en France (Loi Galland), «l'inflation des produits alimentaires avait été 8 points plus élevée en France que dans les autres pays d'Europe de l'Ouest, tandis que les marges de la grande distribution avaient, elles, augmenté de près de 54%».

http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

:fou:

mam
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Est‑ce vraiment surprenant ? Pour que les agriculteurs gagnent plus, il faut que les consommateurs paient plus.

L’UFC défend les consommateurs, pas les agriculteurs, alors pas étonnant qu’elle s’en plaigne.
 

Yoel1

VIB
Est‑ce vraiment surprenant ? Pour que les agriculteurs gagnent plus, il faut que les consommateurs paient plus.

L’UFC défend les consommateurs, pas les agriculteurs, alors pas étonnant qu’elle s’en plaigne.

Non, c'est pas surprenant ..mais, ne répond pas à la question : comment les agriculteurs vont profiter de ces nouvelles règles ?
 

Marieprotege

Quatre-saisons
L'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), décidée par le gouvernement dans le cadre de son projet de loi sur l'alimentation, coûtera jusqu'à 5 milliards d'euros aux consommateurs, estime l'UFC-Que Choisir.

Le gouvernement va imposer aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% au-dessus du prix d'achat sur les produits alimentaires, afin de soutenir les producteurs agricoles.


Ce projet de loi, qui vise notamment à rémunérer les producteurs agricoles, prévoit un «encadrement» des promotions et le relèvement du SRP de 10%, c'est-à-dire que les produits devront être vendus par les magasins au moins 10% au-dessus de leur prix d'achat.

Concrètement, avec cette nouvelle mesure, la distribution sera obligée de revendre au minimum tout produit alimentaire au prix qu'elle l'a acheté majoré de 10%. «Aujourd'hui, la distribution a le droit d'acheter un produit 100 et de le revendre 100.
Demain, elle devra le revendre 110», résume Nicolas Girod, secrétaire national à la Confédération paysanne.

Pour chiffrer les conséquences de cette loi, UFC-Que Choisir se base sur une «étude d'impact» faite par l'Assemblée nationale: demandée par le gouvernement et longue de 117 pages, elle a été publiée seulement le 30 janvier, la veille de la présentation du projet de loi en conseil des ministres.

L'étude d'impact «ne fait pas apparaître directement le chiffre de 5 milliards: elle exprime cette réalité en pourcentages», explique le président d'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, dans un billet publié sur le site de l'association de consommateurs.

«Par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution iront aux agriculteurs français
Alain Bazot, UFC-Que Choisir

«On comprend ce biais de communication: entre 0,7% et 2% d'inflation sur les produits alimentaires, cela parle moins que sa traduction en euros sonnants et trébuchants, à savoir entre 1,74 et 4,98 milliards d'euros de surcoûts pour les consommateurs (soit jusqu'à 177 euros par ménage) - et de sur-marge pour les grands groupes, distributeurs en tête», précise Alain Bazot.


Pour l'association de consommateurs, «si l'impact inflationniste est officialisé, les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas à même de nous expliquer par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs français».

Quand bien même «les distributeurs achèteraient plus chers les produits alimentaires à leurs fournisseurs industriels, encore faudrait-il que ceux-ci, à nouveau, augmentent d'eux-mêmes leur prix d'achat aux agriculteurs», ajoute l'UFC-Que Choisir.

Enfin, Alain Bazot rappelle que lors de la dernière période de relèvement du SRP en France (Loi Galland), «l'inflation des produits alimentaires avait été 8 points plus élevée en France que dans les autres pays d'Europe de l'Ouest, tandis que les marges de la grande distribution avaient, elles, augmenté de près de 54%».

http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

:fou:

mam
Arrêtons d'acheter en supermarché !!!
 

Sanid

Je ne suis pas là !
VIB
Est‑ce vraiment surprenant ? Pour que les agriculteurs gagnent plus, il faut que les consommateurs paient plus.

L’UFC défend les consommateurs, pas les agriculteurs, alors pas étonnant qu’elle s’en plaigne.
Tu as lu cette partie ?

Pour l'association de consommateurs, «si l'impact inflationniste est officialisé, les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas à même de nous expliquer par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs français».

Quand bien même «les distributeurs achèteraient plus chers les produits alimentaires à leurs fournisseurs industriels, encore faudrait-il que ceux-ci, à nouveau, augmentent d'eux-mêmes leur prix d'achat aux agriculteurs», ajoute l'UFC-Que Choisir.
 

Marieprotege

Quatre-saisons
L'augmentation du seuil de revente à perte (SRP), décidée par le gouvernement dans le cadre de son projet de loi sur l'alimentation, coûtera jusqu'à 5 milliards d'euros aux consommateurs, estime l'UFC-Que Choisir.

Le gouvernement va imposer aux distributeurs un seuil de revente à perte de 10% au-dessus du prix d'achat sur les produits alimentaires, afin de soutenir les producteurs agricoles.


Ce projet de loi, qui vise notamment à rémunérer les producteurs agricoles, prévoit un «encadrement» des promotions et le relèvement du SRP de 10%, c'est-à-dire que les produits devront être vendus par les magasins au moins 10% au-dessus de leur prix d'achat.

Concrètement, avec cette nouvelle mesure, la distribution sera obligée de revendre au minimum tout produit alimentaire au prix qu'elle l'a acheté majoré de 10%. «Aujourd'hui, la distribution a le droit d'acheter un produit 100 et de le revendre 100.
Demain, elle devra le revendre 110», résume Nicolas Girod, secrétaire national à la Confédération paysanne.

Pour chiffrer les conséquences de cette loi, UFC-Que Choisir se base sur une «étude d'impact» faite par l'Assemblée nationale: demandée par le gouvernement et longue de 117 pages, elle a été publiée seulement le 30 janvier, la veille de la présentation du projet de loi en conseil des ministres.

L'étude d'impact «ne fait pas apparaître directement le chiffre de 5 milliards: elle exprime cette réalité en pourcentages», explique le président d'UFC-Que Choisir, Alain Bazot, dans un billet publié sur le site de l'association de consommateurs.

«Par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution iront aux agriculteurs français
Alain Bazot, UFC-Que Choisir

«On comprend ce biais de communication: entre 0,7% et 2% d'inflation sur les produits alimentaires, cela parle moins que sa traduction en euros sonnants et trébuchants, à savoir entre 1,74 et 4,98 milliards d'euros de surcoûts pour les consommateurs (soit jusqu'à 177 euros par ménage) - et de sur-marge pour les grands groupes, distributeurs en tête», précise Alain Bazot.


Pour l'association de consommateurs, «si l'impact inflationniste est officialisé, les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas à même de nous expliquer par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs français».

Quand bien même «les distributeurs achèteraient plus chers les produits alimentaires à leurs fournisseurs industriels, encore faudrait-il que ceux-ci, à nouveau, augmentent d'eux-mêmes leur prix d'achat aux agriculteurs», ajoute l'UFC-Que Choisir.

Enfin, Alain Bazot rappelle que lors de la dernière période de relèvement du SRP en France (Loi Galland), «l'inflation des produits alimentaires avait été 8 points plus élevée en France que dans les autres pays d'Europe de l'Ouest, tandis que les marges de la grande distribution avaient, elles, augmenté de près de 54%».

http://info.economie.lefigaro.fr/co...ce=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Economie

:fou:

mam
En somme! Plus pour les capitaliser! Augmentation du pouvoir d'achat!!! Encore plus de pauvre!!!
 

Yoel1

VIB
je n'ai compris que ce qui est en gras

mam
Si, suivant @Hibou57 nous vivons dans un monde de promotion en tout genre qui nous laisse penser que nous payons toujours le prix fort lorsque les produits sont aux justes prix , nous assistons donc à une course effréné pour le moins cher et par conséquent une pressurisation des producteurs ...en remettant les consommateurs dans la vraie vie , les distributeurs n'auront plus l’obligation de prendre à la gorge les producteurs et donc de les payer au juste prix :intello:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
J’ai rien compris et je vois pas le rapport avec les agriculteurs
<les promoteurs de la mesure, dont la FNSEA, ne sont toujours pas à même de nous expliquer par quel procédé miracle ces sur-marges de la grande distribution +percoleront+ - c'est leur terme - vers les agriculteurs français».>

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Si, suivant @Hibou57 nous vivons dans un monde de promotion en tout genre qui nous laisse penser que nous payons toujours le prix fort lorsque les produits sont aux justes prix , nous assistons donc à une course effréné pour le moins cher et par conséquent une pressurisation des producteurs ...en remettant les consommateurs dans la vraie vie , les distributeurs n'auront plus l’obligation de prendre à la gorge les producteurs et donc de les payer au juste prix :intello:

ça y est j'ai compris
merci


mam
 
Acheter direct producteur sur les marché en ligne, livraison assurée
c est possible avec une population minime pas avec des villes de milliers voir de millions d habitant
ce qui va arriver c est que l agriculteur va alors augmenter le prix qui vont se retrouver 100 fois
plus elevé que ceux du magasin, statut de l offre et de la demande
le probleme c est la surpopulation partout sur la planète, d ailleur cette surpopulation a generée
les villes immences
 

Marieprotege

Quatre-saisons
c est possible avec une population minime pas avec des villes de milliers voir de millions d habitant
ce qui va arriver c est que l agriculteur va alors augmenter le prix qui vont se retrouver 100 fois
plus elevé que ceux du magasin, statut de l offre et de la demande
le probleme c est la surpopulation partout sur la planète, d ailleur cette surpopulation a generée
les villes immences
Bonne analyse
 
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