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  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion GenieDelSol
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Un Roi, ayant entendu parler d’un Sage dont l’enseignement était réputé dans la région, l’invita à dîner au Palais.

Le jour avant l’invitation, le Sage se présenta au palais dans un habit bien ordinaire, qui faisait un peu mendiant. Habit qu’il portait dans la vie de tous les jours.

Personne au Palais de fit attention à lui. Il entra, mais il n’eut pas le temps d’arriver à la salle à manger que les disciples du Roi, voyant ce mendiant, souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes de nourriture.
Le Sage ne dit rien, mais s’en alla comme il était venu.

Le lendemain, il revient chez le Roi, cette fois-ci, vêtu de son plus punjabi traditionnel, on l’accueillit avec empressement, on lui réserva une place d’honneur au milieux des convives de haut rang.

Mais dès que les plats furent apportés, la réaction du Sage surpris tout le monde ; il prit la nourriture dans ses mains, en fit une petite boule qu’il mit dans ses poches de manteau.

Le roi choisit de ne rien dire durant tout le repas.

Lorsqu’on apporta le dernier plat, le Sage plongea la main dedans, prit une poignée de riz et il la lança sur lui-même en disant ‘’ Tien, c’est pour toi!’’
Le Roi, qui n’en pouvait plus lui cria : Serais-tu devenu fou, toi que l’on dit si sage ?

Après un long silence, le Sage répondit : Je me suis présenté chez toi hier dans un habit de mendiant, sans dire un mot et l’on m’a donné des restes à manger, comme à un chien. Aujourd’hui, j’arrive richement vêtu , toujours sans dire un mot et pourtant on m’honore. C’est donc mon manteau que l’on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse.

j 'avais deja lu celle la en arabe c'est l'histoire de joha elle est vraiment drole :D

j'aime bcp ces histoires ,merci du partage :love:
 
Un homme âgé accueille son petit-fils. Celui-ci est venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui.

« Laisse-moi te raconter une histoire, dit le grand-père. Il m’arrive aussi parfois de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments. »

Il continua : « C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi ; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, Ahhh... ! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage. Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi parce que tous les deux veulent dominer mon esprit. »

Le garçon regarda attentivement le vieil homme dans les yeux et demanda : « Lequel des deux loups l’emporte grand-père ? »

Le vieillard sourit et répondit doucement : « Celui que je nourris. »
 
Un jour, le père d’une très riche famille emmène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours, dans la ferme d’une famille qui n’a pas beaucoup à leur offrir.

Au retour, le père demande à son fils :
« As-tu aimé ton séjour ? »
« C’était fantastique, papa ! »
« As-tu vu comment les gens pauvres vivent ? demande le père. »
« Ah oui ! Répond le fils. »
« Alors qu’as-tu appris ? »

Le fils lui répond : « Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande crique.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l’avant et eux ont l’horizon.
Nous avons un domaine mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu’eux servent les autres.
Nous achetons des denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger. Eux ont des amis qui les protègent. »

Le fils ajouta : « Merci Papa de m’avoir montré tout ce que nous n’avons pas. »
 
Un jeune homme d'affaires a finalement décidé de demander une augmentation de salaire à son patron.
Avant de quitter la maison pour le travail, il a fait part de ses intentions à son épouse.
Toute la journée, il s'est senti nerveux et inquiet.

Finalement, vers la fin de l'après-midi, il a rassemblé son courage pour approcher son employeur et, à sa grande joie, ce dernier a accepté sa demande d'augmentation.

Au comble de l'allégresse, le mari est arrivé à la maison où une table était mise, décorée de leur plus belle porcelaine et de bougies allumées.

Sentant l'arôme d'un repas de fête, il s'est dit qu'une personne du bureau avait téléphoné à son épouse et lui avait raconté l'heureux événement.

Il l'a retrouvée dans la cuisine et a partagé avec enthousiasme les détails de la bonne nouvelle.
Ils se sont embrassés et ont dansé autour de la pièce avant de s'asseoir devant le magnifique repas préparé par son épouse.
Près de son assiette, il a trouvé une note écrite d'une manière artistique qui se lisait ainsi : " Félicitations, mon chéri ! Je savais que tu obtiendrais l'augmentation ! J'ai préparé ce repas pour te montrer à quel point je t'aime. "

Plus tard en se dirigeant vers la cuisine pour aider son épouse à servir le dessert, il a remarqué qu'une seconde carte était tombée de la poche du pantalon de sa femme.

La ramassant sur le sol, il a lu : " Ne t'inquiète pas de ne pas avoir obtenu l'augmentation ! Tu la mérites de toute façon !

J'ai préparé ce repas pour te montrer à quel point je t'aime. "
 
Une vieille dame qui vivait en Chine possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait appuyée derrière son cou. Un des pots était fêlé alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau. À la fin de la longue marche, du ruisseau vers la maison, le pot fêlé n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.

Tout cela se déroula quotidiennement pendant deux années complètes et la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau.

Le pot intact était très fier de son oeuvre mais le pauvre pot fêlé, lui, avait honte de ses propres imperfections et se sentait triste. Il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.

Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à La vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau. « J'ai honte de moi-même, parce que ma fêlure laisse l'eau s'échapper au retour vers la Maison.»

La vieille dame sourit : « As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su que tu avait une fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.

Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es avec ta fêlure, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la maison ».

_ Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craquelures et chacun de ces manques qui rendent nos vies si intéressantes et enrichissantes.
 
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.

Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.

Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leurs maisons, leurs travails,
leurs participations dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.


L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs
du monde extérieur.


De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits.
De grands arbres décoraient le paysage avec des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.

Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

Les jours et les semaines passèrent.

Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.

Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin il aurait la JOIE de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit.
Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or tout ce qu'il vit, fut ... un MUR !!!!!!!!!!

L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

L'infirmière répondit que l'homme, son compagnon de chambre, était ... AVEUGLE et ne pouvait même pas voir le mur.

"Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager. " commenta-t-elle.

… Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
 
Un conférencier bien connu commence son séminaire en tenant bien haut un billet de 50 Euros.

Il demande aux gens : "Qui aimerait avoir ce billet ?"

Les mains commencent à se lever, alors il dit : "Je vais donner ce billet de 50 Euros à l'un d'entre vous mais avant laissez-moi faire quelque chose avec."

Il chiffonne alors le billet avec force et il demande : "Est-ce que vous voulez toujours ce billet ?"

Les mains continuent à se lever.
"Bon, d'accord, mais que se passera-t-il si je fais cela." Il jette le billet froissé par terre et saute à pieds joints dessus, l'écrasant autant que possible et le recouvrant des poussières du plancher.
Ensuite il demande : "Qui veut encore avoir ce billet ?"

Évidemment, les mains continuent de se lever !
"Mes amis, vous venez d'apprendre une leçon... Peu importe ce que je fais avec ce billet, vous le voulez toujours parce que sa valeur n'a pas changé, il vaut toujours 50 Euros."
"Alors pensez à vous, à votre vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements.

Vous aurez l'impression que vous ne valez plus rien mais en réalité votre valeur n'aura pas changé.

La valeur d'une personne ne tient pas à ce que l'on a fait ou pas, vous pourrez toujours recommencer et atteindre vos objectifs car votre valeur intrinsèque est toujours intacte.
 
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