Amazigh: ce qui a changé 12 ans après le discours d'ajdir

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le 17 octobre marquait le 12e anniversaire du discours d’Ajdir du roi Mohamed VI, qui reconnaissait officiellement de la composante amazighe de l'identité du Maroc. Qu’est ce qui a changé depuis cette date?

Marginalisée depuis des décennies, la culture amazighe a souffert d’une absence dans l’histoire, dans les médias et dans l’enseignement. 10 ans après la charte d’Agadir de 1991, le discours d’Ajdir a marqué un changement notable dans le comportement de l’État envers la langue et la culture amazighes.

Dans ce discours, le roi avait reconnu officiellement la langue et la culture amazighe comme une composante importante de la culture marocaine. «C’est incontestablement un pas politique positif. Surtout quand on le compare aux années Hassan II, où toutes les portes étaient fermées», commente Ahmed Assid, écrivain et militant amazigh.

http://www.h24info.ma/maroc/quelles-realisations-en-amazigh-12-apres-le-discours-dajdir/7264
 

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Un chleuh dans la kasbah
VIB
Pour ma part, je pense que ce n'est qu'une ouverture de façade...

Vous avez vu à quoi elle sert la chaine amazigh ? Elle n'est ouverte qu'à peine 5h par jours, ils y passent des films amazighs bidons ou des reportages à 2 balles. Rien d'intéressant, rien de concret, rien d'objectif. Rien qui ne parle avec sincérité de la culture amazigh, et surtout de son aura nationale et internationale. Ils ne veulent clairement pas mettre la culture amazigh sous les projecteurs.

Dans un pays où, une député amazigh parlant en tachelhite au parlement, soulève des jérémiades et des moqueries des autres, ça fait tâche niveau "ouverture". De plus l'amazigh ne mérite pas une "ouverture" du pouvoir et des mentalité, il mérite sa place historique et ça devrait être non négociable. C'est quand même la langue et la culture originelle du pays... Rien que ça...

Avec ces ouvertures de façade, le pays risque de se confronter à un radicalisme amazigh, qui d'ailleurs prend place dans beaucoup de contrées oubliées et laissé pour compte. Cf le Rif, le Sud-Est (Tinghir - Ouarzazate) et certaines zones dans le Souss.
 
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