À être plus amazigh, serait-on moins marocain ?

Siphax1

ⵜⴰⵎⴰⵣⵖⴰ - Tamazɣa
VIB
Voici la question qui doit être posée.

Les temps ont changé, et notre pàys, comme tant d’autres,
se trouve à la croisée des chemins ; ballotté par des
influences néfastes qui nous viennent aussi bien d’Orient
que d’Occident .

Tout au long des siècles, nous avons pris pour habitude
d’épouser toutes les formes, avec l’originalité cependant de
demeurer constamment nous-mêmes. Cette attitude a fait
de nous un peuple qui a toujours su rester fier et libre ; face
à toutes les adversités.

Mais ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui ;
en effet, l’accélération de la technologie, et tous les effets
qui en découlent ont fait de nous des jouets d’une sorte de
machination diabolique. Amazigh ne peut plus changer de
peau, et rester lui-même ; tel un «caméléon» qui n’a plus la
possibilité d’épouser toutes les teintes, il vit désormais son
drame quotidien en noir et blanc.

N’étant plus maître de jouer sur le clavier des diversités, va-
t-il devenir un instrument docile entre les mains de ceux qui
prétendent détenir l’unique «vérité», quelle qu’en soit la faus-
se note ?

Et l’on voit avec tous ces apports extérieurs une multitude
de corps étrangers pénétrer nos structures avec pour pro-
messe de les dynamiser, mais qui en accélèrent la désinté-
gration.

C’est pourquoi il est devenu urgent que les responsables
cessent de considérer l’essentiel de nous-mêmes, notre ***-
ture, comme «non économique» et continuent de tout axer
sur des secteurs dits plus productifs. Comme il est devenu
impératif d’intégrer la culture et l’histoire dans le processus
de développement pour parvenir à hisser au niveau culturel
l’économie, la science et la technologie. Comment peut-on
prétendre à un développement profond, et comment celui-ci
peut-il avoir pour nous une véritable signification, si le
contexte culturel marginalisé ne sert plus de base à notre
essor ?

Toute évolution qui ne peut satisfaire les aspirations et les
besoins individuels et communautaires ne peut que provo-
quer de graves déséquilibres au niveau interne et régional
ainsi que national.


Ouzzin Aherdan
 

SynthaxError

Un chleuh dans la kasbah
VIB
Non, puisque être marocain c'est être lié qu'on le veuille ou non à l'amazighité.

C'est pas moi qui le dit, c'est le roi. L'amazigh est langue officielle et patrimoine commun à tous les marocains sans exceptions.

De plus, si on regarde l'histoire-géo, la Maurétanie (Maroc antique) le pays des Maures (marocains) est sensiblement en terme géographique le même qu'actuellement. Puisque le royaume de Bocchus s'arrêtait au niveau du fleuve Mûlucha (la Moulouya).

Puis à l'Est, la Massaesylie en Algérie (Syphax), puis plus à l'Est la Massylie (Massinissa) en Algérie oriental et Tunisie de l'Ouest, puis juqu'aux côtes Tripolitaine de Lybie la république punique Carthaginoise.

Ces "frontières" historique, au nord des pays du Maghreb sont sensiblement les même que de nos jours.

Donc, en étant amazigh DU Maroc on devrait plutôt se sentir pleinement et profondément marocain.
 

sba3doukali

zegg ighzar iqqoren al Doukkala
Non, puisque être marocain c'est être lié qu'on le veuille ou non à l'amazighité.

C'est pas moi qui le dit, c'est le roi. L'amazigh est langue officielle et patrimoine commun à tous les marocains sans exceptions.

De plus, si on regarde l'histoire-géo, la Maurétanie (Maroc antique) le pays des Maures (marocains) est sensiblement en terme géographique le même qu'actuellement. Puisque le royaume de Bocchus s'arrêtait au niveau du fleuve Mûlucha (la Moulouya).

Puis à l'Est, la Massaesylie en Algérie (Syphax), puis plus à l'Est la Massylie (Massinissa) en Algérie oriental et Tunisie de l'Ouest, puis juqu'aux côtes Tripolitaine de Lybie la république punique Carthaginoise.

Ces "frontières" historique, au nord des pays du Maghreb sont sensiblement les même que de nos jours.

Donc, en étant amazigh DU Maroc on devrait plutôt se sentir pleinement et profondément marocain.
Oui tout à fait.
 
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