Les ambulanciers en colère bloquent le centre de paris

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la rose et le réséda
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VIDÉO - Depuis 5h30 ce lundi matin, plusieurs centaines de véhicules bloquent le pont de la Concorde à Paris, face à l'Assemblée nationale. Ils réclament la suspension d'une réforme du financement des transports sanitaires qui menace, selon eux, les petites et moyennes entreprises du secteur.

Les ambulanciers aussi sont en colère et le font savoir.
Sirènes hurlantes et gyrophares en action, depuis 5h30 ce lundi matin, plusieurs centaines de véhicules bloquent le pont de la Concorde à Paris, devant l'Assemblée nationale ainsi que l'accès à la place depuis la rue de Rivoli, à l'appel de l'Association de défense des transporteurs sanitaires. Les manifestants protestent contre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), qui va être présenté ce lundi devant les députés pour le vote définitif.

Plus particulièrement, l'article 80 qui réforme le financement des transports sanitaires et dont ils demandent l'abrogation.

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La mesure, entrée en vigueur depuis le 1er octobre, prévoit que la prise en charge financière d'une partie des transports sanitaires revienne directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu'à l'Assurance maladie. Ce sont les trajets d'un établissement médical à un autre qui sont concernés. Le trajet entre le domicile du patient et l'hôpital reste à la charge de la Sécurité sociale.

L'objectif de cette réforme: responsabiliser les établissements de santé, forts prescripteurs de transports sanitaires, mais qui ne paient qu'une faible part de la dépense totale.

En conséquence, le choix de l'opérateur pour effectuer ces trajets se fait désormais via des appels d'offres.
C'est ce que dénoncent les ambulanciers.
Dans ce secteur essentiellement composé de petites structures, les professionnels redoutent que les hôpitaux travaillent en priorité avec de grands groupes qui pratiquent des prix plus attractifs sur lesquels ils ne pourront pas s'aligner.

Une baisse de chiffre d'affaires de 20 et 30%
«C'est actuellement dramatique pour nous, car 80% des 5.600 sociétés, que nous sommes aujourd'hui, TPE et PME, sont menacées de fermeture», explique à France Bleu Paris, Damien Chène, ambulancier et représentant du collectif de la Nouvelle Aquitaine présent à Paris ce lundi. «Les fermetures de certaines sociétés ont déjà commencé, certaines sont déjà en liquidation judiciaire alors que ça ne fait que deux mois que cet article est mis en place. C'est dramatique pour nous», ajoute le manifestant.

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