Analogie de la vidéo avec l'illusion du Libre arbitre

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion TIGELLIUS
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Salam

Libre arbitre / Démocratie.

Le choix du vote.
Les coulisses dans lesquelles tout se joue.

Analogie avec le Libre arbitre
L'illusion du "choix" libre.
Les coulisses où le futur acte se construit.

Dans les deux cas tout est prédéterminé.

 
@TIGELLIUS
Merci pour le partage. C'est une vidéo efficace mais il y a beaucoup de points que je trouve problématiques dans la façon dont c'est abordé. 3 points principaux. Je l'ai écoutée en vitesse x2 donc je suppose qu'il y en a surement d'autres.

D'abord la vision d'une élite unique et omnipotente agissant comme un bloc monolithique est une simplification. La réalité est que les élites (financières, industrielles, technologiques, médiatiques) sont souvent en compétition féroce. Leurs intérêts divergent, créant des failles dans le système. C'est justement dans ces conflits d'intérêts que des contre-pouvoirs, comme le journalisme d'investigation ou les actions politiques ciblées s'engouffrent pour obtenir des résultats.

Ensuite, l'affirmation que "rien ne change jamais" et que gauche et droite sont identiques ne résiste pas à l'analyse historique. Les changements sont lents, souvent insuffisants, mais ils existent. Les droits sociaux, la reconnaissance des minorités, les régulations environnementales ou même la transparence démocratique, bien qu'imparfaits, sont le fruit de décennies de luttes politiques et de votes qui ont eu de réelles conséquences.

Enfin, et c'est le point le plus important, ce discours conduit à une impasse. En décrivant les citoyens comme de simples marionnettes passives, il nie leur pouvoir d'agir et encourage la paralysie. Si tout est un jeu truqué, pourquoi voter, pourquoi militer, pourquoi s'informer ? Ce nihilisme politique est un vrai piège et il ne profite qu'au système qu'il prétend dénoncer. Car un citoyen qui se retire du jeu laisse le champ entièrement libre à ceux qui en maîtrisent déjà les leviers.
 
@TIGELLIUS
Merci pour le partage. C'est une vidéo efficace mais il y a beaucoup de points que je trouve problématiques dans la façon dont c'est abordé. 3 points principaux. Je l'ai écoutée en vitesse x2 donc je suppose qu'il y en a surement d'autres.

D'abord la vision d'une élite unique et omnipotente agissant comme un bloc monolithique est une simplification. La réalité est que les élites (financières, industrielles, technologiques, médiatiques) sont souvent en compétition féroce. Leurs intérêts divergent, créant des failles dans le système. C'est justement dans ces conflits d'intérêts que des contre-pouvoirs, comme le journalisme d'investigation ou les actions politiques ciblées s'engouffrent pour obtenir des résultats.

Ensuite, l'affirmation que "rien ne change jamais" et que gauche et droite sont identiques ne résiste pas à l'analyse historique. Les changements sont lents, souvent insuffisants, mais ils existent. Les droits sociaux, la reconnaissance des minorités, les régulations environnementales ou même la transparence démocratique, bien qu'imparfaits, sont le fruit de décennies de luttes politiques et de votes qui ont eu de réelles conséquences.

Enfin, et c'est le point le plus important, ce discours conduit à une impasse. En décrivant les citoyens comme de simples marionnettes passives, il nie leur pouvoir d'agir et encourage la paralysie. Si tout est un jeu truqué, pourquoi voter, pourquoi militer, pourquoi s'informer ? Ce nihilisme politique est un vrai piège et il ne profite qu'au système qu'il prétend dénoncer. Car un citoyen qui se retire du jeu laisse le champ entièrement libre à ceux qui en maîtrisent déjà les leviers.
Bonjour

Enfin, et c'est le point le plus important, ce discours conduit à une impasse. En décrivant les citoyens comme de simples marionnettes passives, il nie leur pouvoir d'agir et encourage la paralysie. Si tout est un jeu truqué, pourquoi voter, pourquoi militer, pourquoi s'informer ? Ce nihilisme politique est un vrai piège et il ne profite qu'au système qu'il prétend dénoncer. Car un citoyen qui se retire du jeu laisse le champ entièrement libre à ceux qui en maîtrisent déjà les leviers.

Le Système est celui qui va imposer d'une manière ou d'une autre tel candidat qui sera élu. Nous l'avons vu au cours des dernières élections présidentielles. On fait du tout pour mettre en finale un candidat d'extrême droite car on sait que c'est l'autre candidat qui sera élu par "défaut". Cela s'est produit 3 fois avec les Le Pen.

On a encore vu au Parlement comme on peut faire passer une loi avec le 49-3, et encore on a vu que même si l'élection est gagnée par l'opposition le Système s'interposera avec la formation d'un gouvernement avec des partis ayant perdu l'élection. Sans oublier les Merdias qui se trouvent dans les mains de milliardaires et qui sont une composante du Système.

La démocratie est une illusion faisant croire aux votants qu'ils sont libre de leur choix. Ils votent des députés qui plus tard suivent d'autres directions par rapport au but pour lesquels ont été votés. Le cirque qu'on peut observer en France est très explicite. On a à l'Elysée un "monarque" qui se croit tout permis, jouant la pluie et le beau temps et entièrement dévoué aux intérêts étrangers.
 
Le Système est celui qui va imposer d'une manière ou d'une autre tel candidat qui sera élu. Nous l'avons vu au cours des dernières élections présidentielles. On fait du tout pour mettre en finale un candidat d'extrême droite car on sait que c'est l'autre candidat qui sera élu par "défaut". Cela s'est produit 3 fois avec les Le Pen.

On a encore vu au Parlement comme on peut faire passer une loi avec le 49-3, et encore on a vu que même si l'élection est gagnée par l'opposition le Système s'interposera avec la formation d'un gouvernement avec des partis ayant perdu l'élection. Sans oublier les Merdias qui se trouvent dans les mains de milliardaires et qui sont une composante du Système.

La démocratie est une illusion faisant croire aux votants qu'ils sont libre de leur choix. Ils votent des députés qui plus tard suivent d'autres directions par rapport au but pour lesquels ont été votés. Le cirque qu'on peut observer en France est très explicite. On a à l'Elysée un "monarque" qui se croit tout permis, jouant la pluie et le beau temps et entièrement dévoué aux intérêts étrangers.
Salam @TIGELLIUS
Je suis d'accord sur le constat de ces problèmes. Là où nos interprétations divergent, c'est sur la conclusion à en tirer.

Il est vrai que certains intérêts se rejoignent. Une partie importante de l’élite économique et médiatique soutiendra toujours un candidat favorable aux affaires plutôt qu’un candidat de rupture, qu’il soit d’extrême droite ou d’extrême gauche. Mais ce système n’est pas homogène, là est mon point. Les conflits y sont constants. Par exemple l’empire médiatique de Vincent Bolloré, très conservateur, ne poursuit pas les mêmes objectifs que celui de Xavier Niel, plus progressiste. Ils se livrent une lutte d’influence continue. Les stratégies politiques ayant mené au barrage républicain résultent aussi de l’échec et de la rivalité des partis traditionnels, incapables de se renouveler. Ces divisions existent, même si elles sont moins visibles que les intérêts partagés. C’est jutement parce que le système est fragmenté et non monolithique que les critiques émergent et peuvent avoir un effet réel.

Tu dis que rien ne change. L’usage répété du 49.3 illustre en effet une crise démocratique sérieuse. Mais il faut comprendre pourquoi le gouvernement y a recours. C’est parce qu’il fait face à une opposition massive. Des millions de personnes ont manifesté, et il n'existe pas de majorité claire à l’Assemblée. Le 49.3 ne montre pas l’impuissance citoyenne. C'est un peu le contraire. La pression populaire et parlementaire pousse le pouvoir à se raidir et à employer des moyens d’exception. C’est un affrontement et non une pièce écrite à l’avance. Le changement est lent, conflictuel, mais ces tensions prouvent que la partie n’est pas terminée.

Sur l’idée d’impasse et de résignation, c’est là que nos visions divergent. Face au président tout puissant, aux médias concentrés et à l’usage autoritaire des outils institutionnels, certains concluent qu’il vaut mieux s’en détacher et observer le spectacle. Cette attitude mène à l’abandon. Je pense au contraire que si les médias sont concentrés il faut soutenir la presse indépendante. Si le 49.3 contourne le débat parlementaire, il faut renforcer le poids du vote législatif, renforcer la pression populaire. Si le pouvoir présidentiel est excessif, il faut militer pour une nouvelle constitution... Les dérives que tu dénonces ne prouvent pas que la démocratie est une supercherie mais plutôt qu’elle est un terrain de lutte permanent. Croire que tout est truqué c’est renoncer d’avance et laisser la victoire à ceux qui préfèrent que rien ne change.

La différence entre une démocratie, même en crise, et une dictature tient à la possibilité même du conflit. Dans une démocratie les tensions, les manifestations et les débats montrent qu’il existe encore des forces qui s’affrontent et des contre-pouvoirs, même s'ils sont affaiblis. L’usage du 49.3 illustre cette bien lutte, non sa disparition. Dans une dictature il n’y a plus de conflit politique réel. Le pouvoir ne débat pas, il impose. Les médias sont contrôlés, les opposants réduits au silence. Là où la démocratie vacille la dictature étouffe toute contestation.
 
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