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Actualités internationales
Analyse: l'arabie séoudite victime dans la mort de khashoggi !
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[QUOTE="mam80, post: 15986746, member: 228134"] [B]"Le plus simple serait de se débarrasser de 'MBS', devenu un fardeau"[/B] [B][/B] Nabil Mouline, historien et politologue, est chercheur au CNRS au sein du Centre d'études interdisciplinaires des faits religieux. Il enseigne aussi à Sciences-Po et à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, où il codirige un séminaire sur les pratiques de l'islam. Auteur de plusieurs essais dont "les Clercs de l’islam. Autorité religieuse et pouvoir politique en Arabie saoudite, XVIIIe-XXIe siècle" (PUF, 2011), Nabil Mouline analyse les conséquences de [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20181018.OBS4151/arabie-saoudite-pourquoi-jamal-khashoggi-etait-un-homme-a-abattre-pour-riyad.html']l'assassinat politique à Istanbul de Jamal Khashoggi[/URL], journaliste et critique de l'actuel pouvoir saoudien. Interview. [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20181020.OBS4235/l-arabie-saoudite-admet-que-le-journaliste-jamal-khashoggi-a-ete-tue-dans-son-consulat.html']Les Saoudiens ont fini par admettre la mort de Jamal Khashoggi[/URL] dans leur consulat d’Istanbul le 2 octobre. Cette évolution peut-elle amener des sanctions internationales contre le royaume ou une prise de distance des puissances occidentales ? L’Arabie saoudite a pris beaucoup de temps pour reconnaître les faits. Plusieurs récits, à la fois maladroits et amateurs, se sont succédé pour essayer de se disculper et ainsi détourner l’attention de l’opinion publique internationale et des chancelleries occidentales de l’assassinat de Jamal Khashoggi. Ils ont fini par reconnaître sa mort, mais pas encore leur responsabilité, et notamment celle de celui qui semble être le commanditaire : le prince héritier Mohammed Ben Salmane ("MBS"). Ils s’efforcent de faire circuler des récits rocambolesques pour pouvoir dissocier le prince de cette opération. Des boucs émissaires ont été évoqués, par exemple ces "rogue killers" (tueurs voyous") suggérés par Donald Trump ou bien des hommes de Riyad qui auraient commis une erreur d’appréciation. D’ailleurs, des mesures ont été prises : plusieurs responsables des services secrets et un conseiller du prince ont été limogés et un certain nombre de personnes des services sécuritaires saoudiens ont été arrêtées. Mais je ne crois pas que ce nouveau récit puisse tenir devant les indices et les preuves qui s’accumulent contre l’homme-fort de Riyad. Jusque-là, il est difficile d’avoir une idée claire des suites de cette affaire : y aura-t-il des sanctions ? Le prince sera-t-il écarté, voire déposé ? Depuis plusieurs jours, les scénarios se multiplient. La principale pirouette trouvée par certains décideurs américains est de dissocier l’Etat saoudien du prince héritier. Pour eux, l’Arabie saoudite en tant qu’Etat reste un partenaire stratégique incontournable dans la lutte antiterroriste, la lutte contre l’Iran et la relance du processus de paix. C’est de son point de vue un acteur pivot de la région, en plus d’être le principal producteur de pétrole au monde. Imposer des sanctions aboutirait à une crise économique internationale. Pour ces raisons, si les choses évoluent, le plus simple serait donc de se débarrasser de "MBS", ce partenaire transformé en fardeau, pour faire du "damage control". Mais, jusqu’à présent, le prince héritier bénéficie d’une grande protection de la Maison-Blanche… C’est en grande partie grâce à la Maison-Blanche, à Donald Trump et à son plus proche conseiller, son gendre Jared Kushner, que Mohammed Ben Salmane a pu avoir une ascension aussi fulgurante et prendre, d’une manière inédite, le contrôle de la plupart des rouages de l’Etat saoudien et des processus de prise de décision. Comme Trump a investi énormément sur "MBS", il hésite à l’abandonner. Mais si la pression et les rapports de force évoluent dans un avenir très proche, ils n’auront d’autre choix que de le lâcher pour préserver les intérêts américains dans la région et plus largement les intérêts occidentaux. L’écarter, mais au profit de qui ? Avec l’assentiment de son père, l’actuel roi ? .../... [B][/B] [/QUOTE]
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