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Analyse: l'arabie séoudite victime dans la mort de khashoggi !
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[QUOTE="mam80, post: 15986754, member: 228134"] suite S’il y a un dictat occidental, le roi Salmane, dont les capacités sont très réduites en raison de son âge très avancé, n’aura d’autre choix que d’abandonner son favori. Il devra faire un choix crucial entre son fils d’un côté et la dynastie et l’Etat saoudien de l’autre. Ce sera un choix cornélien, difficile, mais un choix politique. C’est un scénario tout à fait probable qui déjà se dessine. Des noms de remplaçants circulent depuis plusieurs jours dans les coulisses où s’élaborent également des manières de faire : on a évoqué dans un premier temps la possibilité de marginaliser le prince en réactivant le poste de vice-prince héritier au bénéfice de son frère Khaled, l’ambassadeur saoudien à Washington, puis l’éventualité d’évincer franchement le prince Mohammed Ben Salmane a été évoquée. Plusieurs noms sont alors apparus dans les scénarios : soit son frère encore une fois, soit l’un de ses cousins, plus crédibles sur la scène nationale et internationale, comme l’ancien prince héritier Mohammed Ben Nayef, qui a été déposé en 2017, ou Mitab Ben Abdallah, fils du défunt roi et ancien chef de la Garde nationale. Certains parlent même de revenir à la génération précédente et de déposer le roi Salmane lui-même pour le remplacer par son frère Ahmed, qui vit en exil volontaire à Londres depuis plusieurs semaines. Ce dernier a d’ailleurs affirmé publiquement en septembre qu’il fallait distinguer la famille Al-Saoud des décisions du roi Salmane et de son fils "MBS". [URL='https://www.nouvelobs.com/chroniques/20170830.OBS3991/la-tragedie-ignoree-du-yemen-qui-dira-stop.html']La guerre au Yémen, la famine et les épidémies dans ce pays[/URL], [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20170605.OBS0278/seisme-diplomatique-au-moyen-orient-pourquoi-les-pays-du-golfe-rompent-avec-le-qatar.html']l’embargo contre le Qatar[/URL], [URL='https://www.nouvelobs.com/monde/20171208.OBS8968/liban-saad-hariri-jouet-de-l-arabie-saoudite.html']l’enlèvement du Premier ministre libanais Saad Hariri[/URL]… Tout cela n’a pas réussi à écorner l’image de "MBS", mais l’assassinat d’un seul homme pourrait lui être fatal ? L’équilibre est fragilisé depuis 2015. L’affaire Khashoggi n’a fait que lever le voile sur les fissures de cet édifice. [U]L’ascension fulgurante de "MBS" n’a pas été acceptée par une grande partie de la famille royale qui s’est sentie humiliée, marginalisée[/U]… Les chancelleries et observateurs internationaux étaient parfaitement conscients de la situation. Moi-même, je l’ai soulignée depuis plusieurs années y compris [URL='https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20171123.OBS7739/mais-que-se-passe-t-il-en-arabie-saoudite.html']dans les pages de "l’Obs"[/URL]. Il semble avoir eu un problème de casting. Le prince a profité de circonstances vraiment exceptionnelles pour asseoir son pouvoir. Il n’était pas du tout destiné à gouverner, il n’était même pas dans l’ordre de succession. Mais, depuis 2011, les événements l’ont servi : avec la mort successive de ses oncles, son père est d’abord nommé au poste de ministre de la Défense – mais, de facto, il s’agit de sa propre nomination étant donné l’état de santé de son père –, puis Salmane devient prince héritier puis roi et Mohammed Ben Salmane devient hyperpuissant. Il contrôle en très peu de temps les prérogatives jusque-là distribuées dans la famille royale. En avril 2015, il dépose son oncle Mouqrin et devient vice-prince héritier. Un an plus tard, nouveau coup du sort : alors qu’il pouvait rester dans cette position de longues années, Donald Trump arrive au pouvoir et "MBS" noue des liens privilégiés avec son gendre, Jared Kushner, ce qui va lui permettre de déposer son cousin, devenir prince héritier, humilier sa famille grâce à l’épisode du Carlton et mettre la société civile au pas. Des bureaucrates, officiers, hommes d’affaires, intellectuels, clercs, acteurs de la société civile sont arrêtés, assignés à domicile voire exécutés… Parallèlement, tout ce qu’il entreprend est voué à l’échec. Il n’a pas pu faire face au défi démographique auquel est confrontée la société saoudienne et, avec lui, les problèmes de la formation et de l’emploi pour les jeunes qui constituent 75% de la population. Il a échoué à diversifier l’économie en se contentant d’effets d’annonce (plan "Vision 2030") et de stratégies de communication performatives et une politique "du pain et du cirque" avec quelques mesures comme l’ouverture de cinémas, la distribution de dividendes ou l’octroi du permis de conduire sous conditions aux femmes. .../.. [/QUOTE]
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