Analyse: l'arabie séoudite victime dans la mort de khashoggi !

oui, j'assume totalement mon analyse et mon opinion.
Vous serez de meme si vous lisez mon texte.
--->la situation géneral:
L'Arabie Seoudite a été () conduite a mener la guerre contre l'Iran au profit de l'Amérique
L'Amérique sait très bien que l'Iran ne reculera pas face aux menaces et peut le cas echeant couler un ou plusieurs portes avions Américains, ce sera un désastre après celui subit en Somalie.
La Turquie est plus proche de l'Iran qu'elle ne l'est de la Séoudite
La Russie est allié a la Turquie et fait face a l'Arabie Séoudite et l'Amérique en Syrie
Israel comme d'habitude ne rate jamais l'occasion de mettre en application son intelligence

La mort de khashoggi est la clé unique et indiscutable pour remettre de l'ordre en proche Orient a la faveur de la Russie et la Turquie.
---->Tenir compte des contraintes suivantes:
L'Arabie Seoudite ne peut continuer a faire la guerre au Yemen ni contre l'Iran si les techniciens Américains quitte le pays, car ses avions ne décolleront plus.
L'Amérique collecte de son coté des milliards en maintenant ses techniciens facturés a prix d'or en Séoudite.

La mort de khashoggi va mettre fin a la présence des techniciens Américains en Séoudite
a la livraison d'armes Américain au pays
l'Iran retrouvera sa place stratégique
la Russie retrouvera sa dominance en Syrie
l'Amérique changera d'allié

Il y a donc surement un scénario:
Turko russe iran pour liquider khashoggi en injectant l'idée parmi les officiers de la sureté de l'Arabie Séoudite et peut etre les encadrer jusqu'a l'aboutissement

C'est un coup de pros et l'Arabie seoudite ne pourra jamais construire et exécuter un tel scénario toute seule
 
oui, j'assume totalement mon analyse et mon opinion.
Vous serez de meme si vous lisez mon texte.
--->la situation géneral:
L'Arabie Seoudite a été () conduite a mener la guerre contre l'Iran au profit de l'Amérique
L'Amérique sait très bien que l'Iran ne reculera pas face aux menaces et peut le cas echeant couler un ou plusieurs portes avions Américains, ce sera un désastre après celui subit en Somalie.
La Turquie est plus proche de l'Iran qu'elle ne l'est de la Séoudite
La Russie est allié a la Turquie et fait face a l'Arabie Séoudite et l'Amérique en Syrie
Israel comme d'habitude ne rate jamais l'occasion de mettre en application son intelligence

La mort de khashoggi est la clé unique et indiscutable pour remettre de l'ordre en proche Orient a la faveur de la Russie et la Turquie.
---->Tenir compte des contraintes suivantes:
L'Arabie Seoudite ne peut continuer a faire la guerre au Yemen ni contre l'Iran si les techniciens Américains quitte le pays, car ses avions ne décolleront plus.
L'Amérique collecte de son coté des milliards en maintenant ses techniciens facturés a prix d'or en Séoudite.

La mort de khashoggi va mettre fin a la présence des techniciens Américains en Séoudite
a la livraison d'armes Américain au pays
l'Iran retrouvera sa place stratégique
la Russie retrouvera sa dominance en Syrie
l'Amérique changera d'allié

Il y a donc surement un scénario:
Turko russe iran pour liquider khashoggi en injectant l'idée parmi les officiers de la sureté de l'Arabie Séoudite et peut etre les encadrer jusqu'a l'aboutissement

C'est un coup de pros et l'Arabie seoudite ne pourra jamais construire et exécuter un tel scénario toute seule
C'est l'analyse la plus stupide qu'il m'ait été donné de lire depuis la création d'internet et encore je suis gentil !
 
@blondin a dit "C'est l'analyse la plus stupide qu'il m'ait été donné de lire depuis la création d'internet et encore je suis gentil"
et oui mon ami tu ne peux pas etre plus ridicule, le fait deja d'arborer ce profil ne t'honore pas, continu sur ce modèle tu seras surement modo sur rif tv
bonne journée
 
A

AncienMembre

Non connecté
L'Arabie Saoudite est une habituée de ce type d'assassinats… les mecs n'avaient pas hésité à liquider une princesse durant les années 80 (je pense) car elle avait eu le tort de vouloir épouser un libanais. Ils n'hésitent pas à tuer des femmes sans aucun danger pour le pouvoir ni à emprisonner pendant longtemps des princes puissants,tu penses qu'ils ne le feront pas à un journaliste critique envers le système actuel!? :D

Sinon, pour les coup américain, tant pis pour eux… ils n'ont rien appris avec ce que les yankees ont fait avec Saddam, l'entraîner dans une guerre dévastatrice pour le pays contre l'Iran qui a duré 8 ans, ce ne sera pas différent avec eux s'ils essaient de jouer aux thugs face aux USA.
 
@blondin a dit "C'est l'analyse la plus stupide qu'il m'ait été donné de lire depuis la création d'internet et encore je suis gentil"
et oui mon ami tu ne peux pas etre plus ridicule, le fait deja d'arborer ce profil ne t'honore pas, continu sur ce modèle tu seras surement modo sur rif tv
bonne journée
J'ai attaqué ton analyse pas toi alors fais-en de même @insatis
Tu n'arrives pas à la cheville de ce profil @insatis
 
Que Dieu sauve le Royaume de l'Arabie, le Roi Salmane et le prince heritier
tu vivrais la bas je pense que tu changerais de discours aussi vite que tu t'est mis à écrire comme sottises, avant de pouvoir intervenir et clarifier certaines choses , il te faur d'abord toutes les informations nécessaires avec des preuves tangibles avant , personnellement pour moi je pense que ce pauvre journaliste critiquait le regime sahoudien voilà la cause de son assassinat après seul Dieu est savant
 
@youzarcif , moi je ne juge pas les dirigeants du pays, je développe un évenement, quand aux dirigeants eux memes, la aussi je peux dire
kadhafi étéit mauvais mais on n'a pas pu trouver mieux
sadam etait pire mais on n'a pas pu trouver nieux
ben ali est mediocre mais on n'a pas pu trouver mieux
idem pour hosni moubarak
 
Cela faisait longtemps que je n'ai pas participé dans ce forum mais devant autant de connerie...

Voici toutes les version de l'Arabie Saoudite :

-le 3 octobre : le journaliste à quitté le consulat vivant
-le 8 octobre : les infos sur la morts du journaliste son fausse et sans fondement
-le 15 octobre : il est possible que des "rogue killers" sont responsable
-le 20 octobre : un bagarre qui à dégénéré
-le 21 octobre : une opération qui à mal tourné, le but n'était pas tuer le journaliste et le prince n'était pas au courent.

source : https://www.bbc.com/news/world-middle-east-45937448

Après avoir changé autant de version, seul des imbéciles peuvent encore croire à leur innocence. Et bravo à la Turquie qui ont détruit systematiquement les mensonges de l’Arabie Saoudite.
 
oui, j'assume totalement mon analyse et mon opinion.
Vous serez de meme si vous lisez mon texte.
--->la situation géneral:
L'Arabie Seoudite a été () conduite a mener la guerre contre l'Iran au profit de l'Amérique
L'Amérique sait très bien que l'Iran ne reculera pas face aux menaces et peut le cas echeant couler un ou plusieurs portes avions Américains, ce sera un désastre après celui subit en Somalie.
La Turquie est plus proche de l'Iran qu'elle ne l'est de la Séoudite
La Russie est allié a la Turquie et fait face a l'Arabie Séoudite et l'Amérique en Syrie
Israel comme d'habitude ne rate jamais l'occasion de mettre en application son intelligence

La mort de khashoggi est la clé unique et indiscutable pour remettre de l'ordre en proche Orient a la faveur de la Russie et la Turquie.
---->Tenir compte des contraintes suivantes:
L'Arabie Seoudite ne peut continuer a faire la guerre au Yemen ni contre l'Iran si les techniciens Américains quitte le pays, car ses avions ne décolleront plus.
L'Amérique collecte de son coté des milliards en maintenant ses techniciens facturés a prix d'or en Séoudite.

La mort de khashoggi va mettre fin a la présence des techniciens Américains en Séoudite
a la livraison d'armes Américain au pays
l'Iran retrouvera sa place stratégique
la Russie retrouvera sa dominance en Syrie
l'Amérique changera d'allié

Il y a donc surement un scénario:
Turko russe iran pour liquider khashoggi en injectant l'idée parmi les officiers de la sureté de l'Arabie Séoudite et peut etre les encadrer jusqu'a l'aboutissement

C'est un coup de pros et l'Arabie seoudite ne pourra jamais construire et exécuter un tel scénario toute seule

il y a du vrai dans ce que tu dis mais bon ici tu retrouvera que des opportunistes qui ont positions tellement figées qu ils risqueraient même de mourir que d admettre la vérité....

Après je pense que Salman fait du taf contre l intérêt du pays ...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
L'Arabie Saoudite est une habituée de ce type d'assassinats… les mecs n'avaient pas hésité à liquider une princesse durant les années 80 (je pense) car elle avait eu le tort de vouloir épouser un libanais. Ils n'hésitent pas à tuer des femmes sans aucun danger pour le pouvoir ni à emprisonner pendant longtemps des princes puissants,tu penses qu'ils ne le feront pas à un journaliste critique envers le système actuel!?

Sinon, pour les coup américain, tant pis pour eux… ils n'ont rien appris avec ce que les yankees ont fait avec Saddam, l'entraîner dans une guerre dévastatrice pour le pays contre l'Iran qui a duré 8 ans, ce ne sera pas différent avec eux s'ils essaient de jouer aux thugs face aux USA.

il y a d'ailleurs comme un vent de révolution ou de distribution de sanctions pour l'A.S..
pour présenter le prince héritier comme une menace pour tout le monde (et perso je pense que c'est vrai)

probablement pour pouvoir continuer à vendre des armes à l'A.S. plus tranquillement :ange: :rolleyes:


mam
 
A

AncienMembre

Non connecté
il y a d'ailleurs comme un vent de révolution ou de distribution de sanctions pour l'A.S..
pour présenter le prince héritier comme une menace pour tout le monde (et perso je pense que c'est vrai)

probablement pour pouvoir continuer à vendre des armes à l'A.S. plus tranquillement :ange: :rolleyes:


mam

Le souci a commencé bien avant l'entrée de Muhammad Ben Salman dans la scène politique… il y a une vraie persécutions des militants en AS ( nous les marocains sommes des petits joueurs à leur côté lol), on parle de milliers de coups de fouet et peine de prison sévère à Raif Badawi parce qu'il a eu le tort d'avoir un blog, de condamnation à mort d'un jeune qui était mineur lors des faits, le jeune Al-Nimr (chiite) , et une condamnation à mort avec une vision plus que graphique (le moyen-âge quoi) . Et ces trois cas sont les cas les plus médiatisés, Dieu sait combien d'autres il y a dans ce pays dont on ne sait absolument rien.

Le prince héritier est juste dans cette lignée, c'est juste que le vent se tourne contre l'AS et il essaie de sauver ce qu'il peut en accordant aux USA des sommes historiques, du jamais vu, du racket en plein jour du thug en chef (les USA, éternels voyous) et le petit sous-fifre de la région, la petite frappe saoudienne.

Entre-temps, tout le monde fait semblant que les USA est une puissance "respectable malgré tout" (alors qu'il n'y a pas un seul endroit sur cette planète où ils n'ont pas foutu le bordel, sauf en Europe occidentale) et les "méchants saoudiens qui tuent dans les consulats" alors que les deux sont exécrables.
 
C'est un coup de pros et l'Arabie seoudite ne pourra jamais construire et exécuter un tel scénario toute seule
Le seul coup de pro, est la decoupe du corps en moins de 15 mn, plus precisement semble t-il, 7 mn le temps de le rendre quasi inanimé, soit 15-7= 8 mn pr la découpe, Allah ister!
Le reste de ton "analyse" est aussi pitoyable que les explications de tes saoudiens.
 
@blondin a dit "C'est l'analyse la plus stupide qu'il m'ait été donné de lire depuis la création d'internet et encore je suis gentil"
et oui mon ami tu ne peux pas etre plus ridicule, le fait deja d'arborer ce profil ne t'honore pas, continu sur ce modèle tu seras surement modo sur rif tv
bonne journée

A la décharge de @blondin .... j'ai le regret de te dire que je suis d'accord avec lui... je n'aurais probablement pas utilisé le mot "stupide".... mais disons que c'est une opinion non éclairé... je te recommande de voir ça c plus crédible que tes propos...

 
il y a d'ailleurs comme un vent de révolution ou de distribution de sanctions pour l'A.S..
pour présenter le prince héritier comme une menace pour tout le monde (et perso je pense que c'est vrai)

probablement pour pouvoir continuer à vendre des armes à l'A.S. plus tranquillement :ange: :rolleyes:


mam

C'est sur, mais MBS s'en sortira (en tout cas pour l'instant) je doute fort que son père l'écarte, mais il n'est pas à l'abris d'un assassinat.
 
Pour ce qui lise l'anglais le Wall Street Journal à sorti un très bon article je trouve...

The Saudi Crown Prince’s Uncertain Fate
If he loses power, it could be by the gentle hand of his father or, like Caligula, in a violent overthrow.

Karen Elliott House
Oct. 22, 2018 6:36 p.m. ET
As the Trump administration wrestles with whether to buy Saudi Arabia’s belated and befuddled explanation for the death of Jamal Khashoggi, a thoughtful Saudi tells me: “Morality aside, the critical question is the sanity of our very own Caligula.”

Comparing Crown Prince Mohammed bin Salman to the brutal and unbalanced first-century Roman ruler may be harsh, but it’s not entirely inaccurate. Both blazed to power as shining stars of change at a very young age: 25 for Caligula, 30 for Crown Prince Mohammed. Each loved organizing grand entertainment for bored citizens, building extravagant projects and, more to the point, humiliating and silencing associates. Caligula cruelly forced Roman senators to run for their lives before his chariot. The crown prince incarcerated his royal relatives, ministers and prominent businessmen at the Riyadh Ritz-Carlton until they agreed to return some $100 billion of ostensibly ill-gotten gains. Now his regime is offering two of his closest associates to take the blame for Khashoggi’s murder and dismemberment at the Saudi consulate in Istanbul.

“Remember,” Caligula loved to say, “that I have the right to do anything to anybody,” according to Suetonius, his biographer.

Crown Prince Mohammed has thus far enjoyed the same sweeping power—forcing the visiting Lebanese prime minister to resign on Saudi television, destroying the Gulf Cooperation Council by declaring Qatar an enemy, and now presiding over a system in which, by his own account, Khashoggi’s murder was carried out by his closest associates and numerous royal-court security guards.

If those associates and guards aren’t punished for the roles they allegedly played, Congress—and much of the world—isn’t likely to return to business as usual. And if they are executed, the royal guards of the crown prince may feel exposed and set against each other, which is what led the Praetorian Guards to cooperate with Caligula’s enemies and facilitate his assassination at age 29.

The looming question in U.S.-Saudi relations: Can the crown prince retain unchecked authority in the Kingdom? And if he does, can the U.S.-Saudi relationship—including close cooperation on Gulf security and global oil policy and large infusions of Saudi money into U.S. Treasury bills—remain undamaged? In short, can King Salman retain his son as crown prince and the U.S. as a close ally?

King Salman with a young Mohammed.

The latest accusation—that the Saudi coverup included sending a Khashoggi double out the back door of the consulate—raises further questions about what the crown prince knew. He told Bloomberg News the day after the disappearance that Khashoggi “got out after a few minutes or one hour.” If his subordinates fed him this cover story, it appears to have taken the prince a long time to get their version of events even though the Saudi team returned to the kingdom within 24 hours.

It is no small irony that a crown prince defined by his determination to control every aspect of the kingdom—a control freak even according to his fans—effectively put control of his own future and the U.S.-Saudi relationship in the hands of two adversaries: Congress and Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan.

Congress, never a friend of Saudi Arabia, can override President Trump to punish the kingdom. Congressional action is that much likelier if the results of Turkey’s investigation are released and prove as lurid as the press leaks of the past two weeks, thereby giving the lie to the Saudi explanation.

An additional threat to the crown prince is the thus-far muted opposition within the Al Saud family, many of whom he has humiliated and shunted aside. Their catalyst for unifying to force the prince from power could come from Turkish revelations that embolden Congress to oppose Mr. Trump’s efforts to continue a strong strategic relationship with Saudi Arabia and Crown Prince Mohammed. Most of the Al Saud family, along with most young Saudis, want access and acceptability in the U.S.
 
Given that the crown prince has decimated much royal, religious and other opposition over the past two years, his hold on power is seemingly strong. King Salman stood behind his son by putting him in charge of revamping Saudi intelligence in the wake of Khashoggi’s death. Yet it has become possible to imagine that the young prince won’t be the long-term ruler of Saudi Arabia. If not, what happens to his social and economic reform agenda, ranging from liberalization of social life to reducing Saudi dependence on oil exports? The reforms he has tried to institute are necessary, long overdue and largely popular with young Saudis. The tragedy is that he has put the reforms at risk along with his own reputation and rule.

If the crown prince loses power it could be either by the gentle hand of his father or, like Caligula, at the violent hand of cooperation between disgruntled princes and praetorians. “If the king stands by him, I believe there is plotting under way to remove the crown prince violently,” warns Bruce Riedel, a Brookings scholar with 30 years at the Central Intelligence Agency. Even before this, the crown prince’s concern for his security was evidenced by the growing number of nights he spent on his yacht in the Red Sea, seen as safer than princely palaces.

In the first scenario, the king would have plenty of princes to choose from within his immediate family, such as Mohammed’s elder half-brother Prince Sultan, a former U.S. Space Shuttle astronaut and the kingdom’s tourism director, or from the wider Al Saud family, such as Khalid Faisal, 78, a widely respected nephew of the king who serves as governor of Mecca. In this scenario, the reform program wouldn’t be reversed but could slow down to the glacial pace under past Saudi rulers.

In the violent scenario, all bets would be off. An assassination could set off a full-scale power struggle not just among princely branches of the Al Saud family, but including the religious fundamentalists seeking to overturn reforms and restore the restrictive social strictures the crown prince overthrew. What this would mean for U.S.-Saudi relations is anyone’s guess. Surely, however, if Mr. Trump has the ability to influence events, the first scenario is far preferable to the second.

Ms. House, a former publisher of The Wall Street Journal, is author of “On Saudi Arabia: Its People, Past, Religion, Fault Lines—and Future” (Knopf, 2012).
 
Le New York Times aussi...
Jamal Khashoggi and the Competing Visions of Islam

The growing tensions between Turkey and Saudi Arabia after the murder of the Saudi journalist in Istanbul remind us of an older conflict between monarchical and republican Islam.

By Faisal Devji
Mr. Devji teaches history at the University of Oxford.
Jamal Khashoggi’s murder by Saudi agents in Istanbul doesn’t just cast a harsh light on the authoritarian and reckless behavior of Prince Mohamad bin Salman of Saudi Arabia; it also highlights the rivalry between Turkey and Saudi Arabia, which represent competing forms of Islam.

Saudi Arabia is a monarchy that allows Islam to define all social relations as long as it makes no political claims. Turkey, led by President Recep Tayyip Erdogan and his Justice and Development Party, is a republic whose government was brought to power by the votes of many conservative Muslims.

Despite being an influential Saudi voice, Mr. Khashoggi had over the years embraced these competing visions of governance and the place of Islam in politics. He had been a loyal adviser to Saudi rulers, but he also, like Mr. Erdogan and his party, is widely believed to have subscribed to the Islamist ideal of power democratically achieved — an ideal represented by the Muslim Brotherhood.

Islamism is seen as an existential threat by the region’s monarchies, which apart from Qatar and to a lesser degree Oman and Kuwait were frightened by the Muslim Brotherhood’s coming to power in Egypt after the Arab Spring protests. Saudi Arabia and the United Arab Emirates bankrolled and backed the Egyptian military’s crackdown and coup against the Brotherhood government; Turkey and Mr. Erdogan backed the Brotherhood and provided refuge to the group’s leaders and members after the crackdown.

abolition of democracy and a guarantee that Arabs will continue living under authoritarian and corrupt regimes,” he wrote about the Saudi-backed coup and crackdown.

The battle between monarchical and republican Islam goes back to the Cold War, when Arab monarchies backed by Western powers saw secular and sometimes socialist Muslim states as their main rivals. In those days both sides deployed the Islamists against one another. After the fall of Saddam Hussein’s Iraq and Muammar el-Qaddafi’s Libya, both through Western intervention, Syria is now the last significant representative of secular dictatorship — a political form that had once dominated the Middle East and parts of North Africa.

Itself drawing upon Cold War ideas about ideological states, Islamism enjoyed its greatest victory with the Iranian revolution in 1979 and took control of Sudan a decade later. While Islamism has since come to power electorally in Turkey and Tunisia, it also appears to have lost its way, allowing social conservatives a place in the public life of these countries while mutating into something barely recognizable with the Taliban in Afghanistan.
 
As the remnant of a much larger struggle, the competition between Muslim republicans and monarchists represents a politics in terminal decline. Most of the region’s royal houses are modern creations, encouraged if not implanted by colonial powers. They possess no worked-out political idea or theory to legitimize themselves, relying instead on a transactional mixture of privileges, payoffs and punishments to secure the allegiance of their subjects, much like corporations do with their workers, shareholders and boards. This is why Islam as a form of social control is so important to them.

Islamism, for its part, has become a red herring in accounts of Middle Eastern politics. The Muslim Brotherhood was not at the forefront of the Egyptian revolution but caught unawares by it. The party was furthermore brought down by a movement as popular as the one that had put it in power, thus allowing the army to intervene and impose its dictatorship on the country. The Brotherhood’s opponents were as religiously observant as its supporters, which meant the dissolution of a narrative that pitted popular Islamists against secular elites. The democratization and fragmentation of Islam has shifted it beyond the grasp of any party or group.
Having torn their religion from the grasp of its traditional authorities among both clerics and mystics, Islamists were themselves set aside by the rise of jihad movements in the 1990s, which reject their visions of electoral democracy or even revolutions to set up Islamic republics. And like the Islamists before them, these militant outfits are now used by the region’s governments against one another even when they cannot be fully controlled.

The decline of Islamism can be gauged by the way in which the Turkish government has crushed its former ally, the Gulen movement, which it accuses of fomenting the attempted coup in 2016 with foreign help. Turkey retaliated like other Middle Eastern governments to eliminate an Islamist threat with international links and foreign sponsors. In doing so it demonstrated that Islam will be tolerated only if it is put in the exclusive service of the state, paradoxically setting more limits upon religion than either the most secular or theocratic of countries.
If Iran today poses the chief ideological rather than simply military or economic threat for the Gulf monarchies, it is probably because its unexportable Shia revolution must stand in for an Islamism that no longer appears to have a political future in the Arab world. Or its future may be that of Tunisia’s Ennahda Party, which has rejected the Brotherhood’s internationalism in the Arab Spring’s only successful revolution.

Islamism is so frequently invoked precisely because it is in decline, its supporters as well as opponents eager to enlist the Brotherhood and lend their rivalries some ideological meaning.

Yet in the West, freedom of the press and human rights are advanced as reasons for concern about Mr. Khashoggi’s end, while in the Middle East the struggle is over the possibility of a regional relationship that does not involve Western powers or geopolitics.

The outrage in the West over Mr. Khashoggi’s killing has led to calls among columnists and politicians for yet more intervention in the Middle East by way of sanctions and other threats against Saudi Arabia, as if prompted by the fear of being shut out from its politics. But even this reaction cannot conceal how bereft of ideological features the event is, indicating instead the brutal secularization of politics in a region marked by the desire for hegemony of its three remaining powers — Turkey, Iran and Saudi Arabia.

While all three deploy religion in their quest for dominance, its very universalization in these and other ways has made Islam increasingly recalcitrant to such uses, as it slowly comes to constitute nothing more than the national character of Muslim societies in the region.

Faisal Devji is a professor of history and fellow of St. Antony’s College, University of Oxford.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Affaire Khashoggi : le prince d'Arabie Saoudite s'exprime enfin, face à la pression internationale

Mohammed Ben Salmane a pris la parole lors du "Davos du désert", un sommet économique boudé par de nombreux investisseurs à cause de la mort de Jamal Khashoggi. :indigne:

Emmanuel Macron a réagi, à l'instar de la communauté internationale, à la mort du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Plus tard, c'est le, prince héritier d'Arabie Saoudite qui a pris la parole devant des investisseurs internationaux réunis à Riyad (Arabie Saoudite). "L'incident qui s'est déroulé est douloureux pour tous les Saoudiens. Il est douloureux pour tous les habitants de la planète. C'est un incident hideux, personne ne peut le justifier", a concédé Mohammed Ben Salmane lors d'un sommet d'investisseurs qui a connu de nombreux désistements à la suite du scandale Khashoggi. :claque:

Macron menace de prendre des sanctions (blablabla)

Car derrière les sourires de façade pour faire bonne figure, "MBS" subit des pressions des dirigeants mondiaux. "La France n'hésitera pas à prendre, en lien avec ses partenaires, des sanctions internationales contre les coupables", a communiqué l'Élysée à la suite de la conversation d'Emmanuel Macron avec le prince saoudien.

vidéo ici : https://www.francetvinfo.fr/monde/p...ace-a-la-pression-internationale_3003093.html


pfffffffffffffffffff l'hypocrisie !

mam
 

Ton analyse est vraiment tirés par les cheveux...

A savoir le passif lourd de cette monstruosité qu'est le régime Saoudien .

Tout ce que qu'ils savent faire c'est tuer des civils innocents , menacer les nations encore libre autour et faire fructifier a corps et âmes vendus les entreprises lié au démons sionistes.

A part ça ça va? Pas trop difficile de pardonner maquiller devoyer les assassinats cyblés
Le financement des assauts sur Gaza
Et tout le reste
 

LIDEALISTE

Free Kabylie
Bladinaute averti
oui, j'assume totalement mon analyse et mon opinion.
Vous serez de meme si vous lisez mon texte.
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L'Arabie Seoudite a été () conduite a mener la guerre contre l'Iran au profit de l'Amérique
L'Amérique sait très bien que l'Iran ne reculera pas face aux menaces et peut le cas echeant couler un ou plusieurs portes avions Américains, ce sera un désastre après celui subit en Somalie.
La Turquie est plus proche de l'Iran qu'elle ne l'est de la Séoudite
La Russie est allié a la Turquie et fait face a l'Arabie Séoudite et l'Amérique en Syrie
Israel comme d'habitude ne rate jamais l'occasion de mettre en application son intelligence

La mort de khashoggi est la clé unique et indiscutable pour remettre de l'ordre en proche Orient a la faveur de la Russie et la Turquie.
---->Tenir compte des contraintes suivantes:
L'Arabie Seoudite ne peut continuer a faire la guerre au Yemen ni contre l'Iran si les techniciens Américains quitte le pays, car ses avions ne décolleront plus.
L'Amérique collecte de son coté des milliards en maintenant ses techniciens facturés a prix d'or en Séoudite.

La mort de khashoggi va mettre fin a la présence des techniciens Américains en Séoudite
a la livraison d'armes Américain au pays
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Il y a donc surement un scénario:
Turko russe iran pour liquider khashoggi en injectant l'idée parmi les officiers de la sureté de l'Arabie Séoudite et peut etre les encadrer jusqu'a l'aboutissement

C'est un coup de pros et l'Arabie seoudite ne pourra jamais construire et exécuter un tel scénario toute seule
Je suis entièrement d'accord avec toi, l'AS est innocente c'est un coup monté c'est sûr.
D'ailleurs je pense que le journaliste quand il est entré dans l’embrassade ben il était kidnappé par des méchants EXTRATERRESTRE :( venants d'une galaxie lointaine !
 
oho; oho comme disent les Amazigh
je ne comprend pas pourquoi vous vous alignez derrière les occidentaux chaque fois qu'un arabe emerge en leader?
le prince ben salman est un must et emergera en tant que roi arabe dominant et puissant a meme de rendre aux arabes les prestiges et respects qu'ils ont perdu.
Aucun roi ne pourra entrer en guerre au moyen orient , pas les americains qui ont pris la fuite apres avoir encaissé un missile sur leu navire marine militaire, l'arabie soit surtout le prince a eu l'audace de declarer la guerre moderne contre un groupe iran hezbollah yemen et russe, une guerre des plus modernes et des plus propres, le nombre de tués par jour est minim, pensez aux americains qui peuvent faire jusqu'a quelques milliers sans jamais braoncher !
je remercie ceux qui m'ont defendu contre les critiques
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
oho; oho comme disent les Amazigh
je ne comprend pas pourquoi vous vous alignez derrière les occidentaux chaque fois qu'un arabe emerge en leader?
le prince ben salman est un must
je remercie ceux qui m'ont defendu contre les critiques

tu as visité ses prisons
tu as fait le compte de ses enlèvements
tu ne fais pas partie des princes qu'il a accusé de trahison pour les mettre "hors circuit" et les spolier de leurs biens

alors, maintenant , il parade sur un étage complet du + grand hôtel de Paris qu'il a ainsi volé
tu l'as déjà entendu parler des "droits de l'homme"

???
:fou:

alors, tant mieux si être fan de ce type ne rend heureux :bizarre:

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Après l'affaire Khashoggi, la blague surprenante de MBS, le prince héritier saoudien

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, ou de son surnom MBS, s'est moqué mercredi 24 octobre d'allégations selon lesquelles le Premier ministre libanais Saad Hariri avait été retenu contre son gré dans le pays l'an dernier, disant espérer que sa venue à Ryad ne susciterait pas de nouvelles "rumeurs d'enlèvement".

Saad Hariri "va rester dans le royaume deux jours de plus, donc j'espère qu'il n'y a pas de rumeurs sur son enlèvement", a déclaré le prince devant le forum économique FII à Ryad. S'esclaffant lui-même, il a serré la main au dirigeant libanais tout sourire, tandis que l'assistance riait de bon coeur.

L'Arabie saoudite est un allié de longue date de Saad Hariri, tandis que le rival iranien soutient au Liban le mouvement chiite Hezbollah.

En novembre, Saad Hariri avait annoncé sa démission lors d'une allocution télévisée prononcée depuis Ryad, alimentant les spéculations selon lesquelles il n'aurait pas été libre de ses mouvements.

Après une médiation de la France, il était revenu sur cette démission le mois suivant. L'Arabie saoudite a toujours nié avoir joué un quelconque rôle dans cette affaire.

Le meurtre de Khashoggi, un "incident hideux" pour MBS
Saad Hariri a été désigné en mai, après les premières élections législatives libanaises depuis neuf ans, pour entamer un troisième mandat. Mais il n'a pas réussi depuis à former un gouvernement. Possédant la double nationalité libanaise et saoudienne, il a affirmé son soutien au régime de Ryad, dont l'image a été gravement abîmée par le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi à l'intérieur du consulat saoudien à Istanbul.

Le prince héritier d'Arabie saoudite a d'ailleurs qualifié d'"incident hideux" le meurtre du journaliste et opposant Jamal Khashoggi, réagissant pour la première fois en public à cette affaire qui provoque un tollé international et écorne l'image du royaume saoudien. S'exprimant devant un forum international d'investissement, qui s'achève jeudi à Ryad, l'héritier du trône du premier exportateur de pétrole au monde a également affirmé que "la justice prévaudra" dans cette affaire et qu'il n'y aurait "pas de rupture des liens avec la Turquie".

Après avoir nié la mort de Jamal Khashoggi, Ryad, sous la pression internationale, a avancé plusieurs versions. D'abord une "rixe" ayant mal tourné, puis un meurtre commis lors d'une opération "non autorisée" et dont le prince héritier, considéré comme l'homme fort du royaume, n'avait pas été informé. Mais les explications saoudiennes n'ont guère convaincu et les Occidentaux, sceptiques, ont réclamé une enquête "crédible et transparente".

"L'incident est très douloureux pour tous les Saoudiens. C'est un incident hideux et totalement injustifiable", a estimé mercredi Mohammed ben Salmane, 33 ans, lors de sa première intervention publique depuis le meurtre de Jamal Khashoggi, qualifié "d'assassinat politique" planifié par le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Beaucoup essayent d'exploiter l'affaire Khashoggi pour créer un antagonisme entre l'Arabie saoudite et la Turquie mais ils ne réussiront pas", a ajouté le prince héritier. Il a eu un entretien téléphonique mercredi avec M. Erdogan, le premier depuis le début de l'affaire.

Arabie Saoudite : comment Mohammed Ben Salman a pris le pouvoir
https://www.youtube.com/watch?time_continue=30&v=-CHfvTvt20o


mam
 
A

AncienMembre

Non connecté
il est temps que le peuple saoudien se delivre de cette dynastie corrompue et établisse une démocratie avec des droits égaux pour les femmes.
Il y a quantité de femmes qui sont maintenues ou ramenées del 'étranger par la force dans ce pays. on trouve des témoignages sur internet. Les gens se cachent à l'étranger mais n'échappent souvent pas au retour forcé (drogués et menacés) ou à l'assassinat.
Il est temps de mettre un grand coup de balai et rénover tout cela
MBS est pareil à son père cela ne changera pas. Sa soi disant modernisation est un coup de pub pour cacher une dictature encore plus féroce envers la moindre opposition
 

mam80

la rose et le réséda
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"Le plus simple serait de se débarrasser de 'MBS', devenu un fardeau"

Nabil Mouline,
historien et politologue, est chercheur au CNRS au sein du Centre d'études interdisciplinaires des faits religieux. Il enseigne aussi à Sciences-Po et à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, où il codirige un séminaire sur les pratiques de l'islam. Auteur de plusieurs essais dont "les Clercs de l’islam. Autorité religieuse et pouvoir politique en Arabie saoudite, XVIIIe-XXIe siècle" (PUF, 2011), Nabil Mouline analyse les conséquences de l'assassinat politique à Istanbul de Jamal Khashoggi, journaliste et critique de l'actuel pouvoir saoudien. Interview.

Les Saoudiens ont fini par admettre la mort de Jamal Khashoggi dans leur consulat d’Istanbul le 2 octobre. Cette évolution peut-elle amener des sanctions internationales contre le royaume ou une prise de distance des puissances occidentales ?

L’Arabie saoudite a pris beaucoup de temps pour reconnaître les faits. Plusieurs récits, à la fois maladroits et amateurs, se sont succédé pour essayer de se disculper et ainsi détourner l’attention de l’opinion publique internationale et des chancelleries occidentales de l’assassinat de Jamal Khashoggi. Ils ont fini par reconnaître sa mort, mais pas encore leur responsabilité, et notamment celle de celui qui semble être le commanditaire : le prince héritier Mohammed Ben Salmane ("MBS"). Ils s’efforcent de faire circuler des récits rocambolesques pour pouvoir dissocier le prince de cette opération. Des boucs émissaires ont été évoqués, par exemple ces "rogue killers" (tueurs voyous") suggérés par Donald Trump ou bien des hommes de Riyad qui auraient commis une erreur d’appréciation. D’ailleurs, des mesures ont été prises : plusieurs responsables des services secrets et un conseiller du prince ont été limogés et un certain nombre de personnes des services sécuritaires saoudiens ont été arrêtées. Mais je ne crois pas que ce nouveau récit puisse tenir devant les indices et les preuves qui s’accumulent contre l’homme-fort de Riyad.

Jusque-là, il est difficile d’avoir une idée claire des suites de cette affaire : y aura-t-il des sanctions ? Le prince sera-t-il écarté, voire déposé ? Depuis plusieurs jours, les scénarios se multiplient. La principale pirouette trouvée par certains décideurs américains est de dissocier l’Etat saoudien du prince héritier. Pour eux, l’Arabie saoudite en tant qu’Etat reste un partenaire stratégique incontournable dans la lutte antiterroriste, la lutte contre l’Iran et la relance du processus de paix. C’est de son point de vue un acteur pivot de la région, en plus d’être le principal producteur de pétrole au monde. Imposer des sanctions aboutirait à une crise économique internationale. Pour ces raisons, si les choses évoluent, le plus simple serait donc de se débarrasser de "MBS", ce partenaire transformé en fardeau, pour faire du "damage control".

Mais, jusqu’à présent, le prince héritier bénéficie d’une grande protection de la Maison-Blanche…

C’est en grande partie grâce à la Maison-Blanche, à Donald Trump et à son plus proche conseiller, son gendre Jared Kushner, que Mohammed Ben Salmane a pu avoir une ascension aussi fulgurante et prendre, d’une manière inédite, le contrôle de la plupart des rouages de l’Etat saoudien et des processus de prise de décision. Comme Trump a investi énormément sur "MBS", il hésite à l’abandonner. Mais si la pression et les rapports de force évoluent dans un avenir très proche, ils n’auront d’autre choix que de le lâcher pour préserver les intérêts américains dans la région et plus largement les intérêts occidentaux.

L’écarter, mais au profit de qui ? Avec l’assentiment de son père, l’actuel roi ?

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mam80

la rose et le réséda
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suite

S’il y a un dictat occidental, le roi Salmane, dont les capacités sont très réduites en raison de son âge très avancé, n’aura d’autre choix que d’abandonner son favori. Il devra faire un choix crucial entre son fils d’un côté et la dynastie et l’Etat saoudien de l’autre.

Ce sera un choix cornélien, difficile, mais un choix politique. C’est un scénario tout à fait probable qui déjà se dessine. Des noms de remplaçants circulent depuis plusieurs jours dans les coulisses où s’élaborent également des manières de faire : on a évoqué dans un premier temps la possibilité de marginaliser le prince en réactivant le poste de vice-prince héritier au bénéfice de son frère Khaled, l’ambassadeur saoudien à Washington, puis l’éventualité d’évincer franchement le prince Mohammed Ben Salmane a été évoquée.

Plusieurs noms sont alors apparus dans les scénarios : soit son frère encore une fois, soit l’un de ses cousins, plus crédibles sur la scène nationale et internationale, comme l’ancien prince héritier Mohammed Ben Nayef, qui a été déposé en 2017, ou Mitab Ben Abdallah, fils du défunt roi et ancien chef de la Garde nationale. Certains parlent même de revenir à la génération précédente et de déposer le roi Salmane lui-même pour le remplacer par son frère Ahmed, qui vit en exil volontaire à Londres depuis plusieurs semaines. Ce dernier a d’ailleurs affirmé publiquement en septembre qu’il fallait distinguer la famille Al-Saoud des décisions du roi Salmane et de son fils "MBS".

La guerre au Yémen, la famine et les épidémies dans ce pays, l’embargo contre le Qatar, l’enlèvement du Premier ministre libanais Saad Hariri… Tout cela n’a pas réussi à écorner l’image de "MBS", mais l’assassinat d’un seul homme pourrait lui être fatal ?

L’équilibre est fragilisé depuis 2015. L’affaire Khashoggi n’a fait que lever le voile sur les fissures de cet édifice. L’ascension fulgurante de "MBS" n’a pas été acceptée par une grande partie de la famille royale qui s’est sentie humiliée, marginalisée… Les chancelleries et observateurs internationaux étaient parfaitement conscients de la situation. Moi-même, je l’ai soulignée depuis plusieurs années y compris dans les pages de "l’Obs". Il semble avoir eu un problème de casting.


Le prince a profité de circonstances vraiment exceptionnelles pour asseoir son pouvoir. Il n’était pas du tout destiné à gouverner, il n’était même pas dans l’ordre de succession. Mais, depuis 2011, les événements l’ont servi : avec la mort successive de ses oncles, son père est d’abord nommé au poste de ministre de la Défense – mais, de facto, il s’agit de sa propre nomination étant donné l’état de santé de son père –, puis Salmane devient prince héritier puis roi et Mohammed Ben Salmane devient hyperpuissant. Il contrôle en très peu de temps les prérogatives jusque-là distribuées dans la famille royale. En avril 2015, il dépose son oncle Mouqrin et devient vice-prince héritier.
Un an plus tard, nouveau coup du sort : alors qu’il pouvait rester dans cette position de longues années, Donald Trump arrive au pouvoir et "MBS" noue des liens privilégiés avec son gendre, Jared Kushner, ce qui va lui permettre de déposer son cousin, devenir prince héritier, humilier sa famille grâce à l’épisode du Carlton et mettre la société civile au pas. Des bureaucrates, officiers, hommes d’affaires, intellectuels, clercs, acteurs de la société civile sont arrêtés, assignés à domicile voire exécutés…

Parallèlement, tout ce qu’il entreprend est voué à l’échec.
Il n’a pas pu faire face au défi démographique auquel est confrontée la société saoudienne et, avec lui, les problèmes de la formation et de l’emploi pour les jeunes qui constituent 75% de la population.
Il a échoué à diversifier l’économie en se contentant d’effets d’annonce (plan "Vision 2030") et de stratégies de communication performatives et une politique "du pain et du cirque" avec quelques mesures comme l’ouverture de cinémas, la distribution de dividendes ou l’octroi du permis de conduire sous conditions aux femmes.


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