Le mot dordre est lancé. Les principales centrales syndicales ont chauffé à blanc leurs troupes. Objectif affiché : en découdre avec ce gouvernement qui fait la sourde oreille.
Il semblerait que la mère de toutes les batailles aura lieu à Rabat et certainement à Casablanca dans ce bras de fer entre le gouvernement et les principales centrales syndicales.
LUGTM de Hamid Chabat a choisi de concentrer toutes ses troupes à Rabat sur limposante avenue de la victoire. Le patron de lIstiqlal, encore intérimaire à la tête de lUGTM, est tout décidé à réussir cette épreuve de force à légard du PJD son principal partenaire au sein de la majorité gouvernemental.
Toutes les armes sont aiguisées pour faire de ce 1er mai une date qui reste dans la mémoire de la classe ouvrière marocaine. Même le slogan de cette année est forgé dans une sémantique des guerres saintes « Le Jihad pour la dignité ». La connotation religieuse explicite cette volonté de porter le combat sur le terrain symbolique de prédilection du PJD.
LUMT nest pas en reste avec un Etat Major renouvelé, après la disparition de son dirigeant historique Mahjoub Benseddiq. Désormais Miloudi Moukharik veut absolument montrer que la nouvelle ère du syndicalisme marocain a dores et déjà commencé. LUMT en plus dêtre ce melting-pot de toutes les sensibilités politiques de lextrême gauche à la droite la plus libérale, se présente aujourdhui comme lalternative pour un syndicalisme moderne, pragmatique, rassembleur et surtout débarrassé de tous ses extrémismes.
La CDT, la FDT et lODT sont, elles, à lheure de la redécouverte de lopportunité historique que leur offre le gouvernement Benkirane de se repositionner sur un échiquier syndical en pleine mutation. Du haut de leur patrimoine militant, ces centrales ont vu leur capital sympathie, au sein de la classe ouvrière, émoussé à cause de la période de turbulence quelles ont vécues. Ces trois centrales, de par leur proximité doctrinale, ont passé ces dernières années à vivre au rythme dune introspection salutaire qui devrait leur permettre de renouer avec leur verve dantan et récupérer des positions cédées objectivement au bénéfice du syndicat islamiste dirigé par le pigidiste Mohamed Yatime.
Il semblerait que la mère de toutes les batailles aura lieu à Rabat et certainement à Casablanca dans ce bras de fer entre le gouvernement et les principales centrales syndicales.
LUGTM de Hamid Chabat a choisi de concentrer toutes ses troupes à Rabat sur limposante avenue de la victoire. Le patron de lIstiqlal, encore intérimaire à la tête de lUGTM, est tout décidé à réussir cette épreuve de force à légard du PJD son principal partenaire au sein de la majorité gouvernemental.
Toutes les armes sont aiguisées pour faire de ce 1er mai une date qui reste dans la mémoire de la classe ouvrière marocaine. Même le slogan de cette année est forgé dans une sémantique des guerres saintes « Le Jihad pour la dignité ». La connotation religieuse explicite cette volonté de porter le combat sur le terrain symbolique de prédilection du PJD.
LUMT nest pas en reste avec un Etat Major renouvelé, après la disparition de son dirigeant historique Mahjoub Benseddiq. Désormais Miloudi Moukharik veut absolument montrer que la nouvelle ère du syndicalisme marocain a dores et déjà commencé. LUMT en plus dêtre ce melting-pot de toutes les sensibilités politiques de lextrême gauche à la droite la plus libérale, se présente aujourdhui comme lalternative pour un syndicalisme moderne, pragmatique, rassembleur et surtout débarrassé de tous ses extrémismes.
La CDT, la FDT et lODT sont, elles, à lheure de la redécouverte de lopportunité historique que leur offre le gouvernement Benkirane de se repositionner sur un échiquier syndical en pleine mutation. Du haut de leur patrimoine militant, ces centrales ont vu leur capital sympathie, au sein de la classe ouvrière, émoussé à cause de la période de turbulence quelles ont vécues. Ces trois centrales, de par leur proximité doctrinale, ont passé ces dernières années à vivre au rythme dune introspection salutaire qui devrait leur permettre de renouer avec leur verve dantan et récupérer des positions cédées objectivement au bénéfice du syndicat islamiste dirigé par le pigidiste Mohamed Yatime.