L'omerta semble enfin disparaître . Il faut attendre une plainte pour que les autres
s'y mettent .
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Accusé de plusieurs agressions sexuelles sur des anciennes collaboratrices, une cliente et sa propre belle-fille, l'ancien expert en droit social est jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de Versailles.
Un homme «qui aime les femmes» selon son avocat, un «loup» dangereux pour ses victimes: Sidney Amiel est accusé d'agressions sexuelles et de viol sur cinq femmes, entre 2003 et 2010. Son procès s'ouvre aujourd'hui et devrait durer trois semaines. Ce n'est pas la première fois qu'il se trouvera au tribunal: il s'agit d'un ancien ténor du barreau de Chartres, spécialisé dans les affaires de droit social.
Une première plainte est déposée contre lui par l'une de ses clientes en juillet 2010, raconte France Inter: suite à un licenciement, la jeune femme, alors âgée de 31 ans, veut obtenir une réparation aux Prud'hommes et fait appel aux services de Me Amiel. «Juste avant mon procès, j'ai rendez-vous à son cabinet. Il est différent, il se transforme petit à petit, il commence à me regarder et... je me sens comme enfermée. [...] Il m'a touchée, il m'a embrassée de force, il m'a emmenée sur un canapé, il a essayé de me coucher sur ce canapé. Encore aujourd'hui, je me demande ce qui a fait qu'il a lâché prise ce jour-là… Parce que ce jour-là, sans aucun doute, il avait prévu de me violer. Je ne dis rien, je m'en vais: tout ce que je veux, c'est sortir vivante de son bureau» raconte-t-elle.
À partir de cette plainte, la parole de nombreuses femmes se libère: une trentaine va témoigner auprès de la police. Parmi elles, des clientes, mais aussi d'anciennes secrétaires et des ex-collaboratrices. Leurs témoignages font état d'une ambiance de travail malsaine dans le cabinet, des propositions graveleuses, mais aussi des baisers forcés, et dans certains cas des relations sexuelles sous la contrainte. Sa propre belle-fille a évoqué des «caresses à connotation sexuelle» alors qu'elle avait moins de quinze ans, selon L'Écho Républicain.
s'y mettent .
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Accusé de plusieurs agressions sexuelles sur des anciennes collaboratrices, une cliente et sa propre belle-fille, l'ancien expert en droit social est jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de Versailles.
Un homme «qui aime les femmes» selon son avocat, un «loup» dangereux pour ses victimes: Sidney Amiel est accusé d'agressions sexuelles et de viol sur cinq femmes, entre 2003 et 2010. Son procès s'ouvre aujourd'hui et devrait durer trois semaines. Ce n'est pas la première fois qu'il se trouvera au tribunal: il s'agit d'un ancien ténor du barreau de Chartres, spécialisé dans les affaires de droit social.
Une première plainte est déposée contre lui par l'une de ses clientes en juillet 2010, raconte France Inter: suite à un licenciement, la jeune femme, alors âgée de 31 ans, veut obtenir une réparation aux Prud'hommes et fait appel aux services de Me Amiel. «Juste avant mon procès, j'ai rendez-vous à son cabinet. Il est différent, il se transforme petit à petit, il commence à me regarder et... je me sens comme enfermée. [...] Il m'a touchée, il m'a embrassée de force, il m'a emmenée sur un canapé, il a essayé de me coucher sur ce canapé. Encore aujourd'hui, je me demande ce qui a fait qu'il a lâché prise ce jour-là… Parce que ce jour-là, sans aucun doute, il avait prévu de me violer. Je ne dis rien, je m'en vais: tout ce que je veux, c'est sortir vivante de son bureau» raconte-t-elle.
À partir de cette plainte, la parole de nombreuses femmes se libère: une trentaine va témoigner auprès de la police. Parmi elles, des clientes, mais aussi d'anciennes secrétaires et des ex-collaboratrices. Leurs témoignages font état d'une ambiance de travail malsaine dans le cabinet, des propositions graveleuses, mais aussi des baisers forcés, et dans certains cas des relations sexuelles sous la contrainte. Sa propre belle-fille a évoqué des «caresses à connotation sexuelle» alors qu'elle avait moins de quinze ans, selon L'Écho Républicain.