Antimatière : l'étoile qui ne voulait pas mourir

madalena

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salam

La supernova iPTF14hls intrigue les astronomes : elle s'est produite au moins six fois, contre une seule pour les SN II habituelles. Son étoile semble refuser obstinément de mourir. Il pourrait s'agir en fait d'une classe exotique d'étoiles variables fabriquant de l'antimatière.

L'existence des supernovae est connue de l'humanité depuis au moins mille ans. Ainsi, SN 1054 a été observée par les astronomes chinois durant la dynastie Song, plus précisément de juillet 1054 à avril 1056 ; nous observons aujourd'hui les restes de cette supernova sous la forme de la nébuleuse du Crabe. Par ailleurs, il se produit statistiquement trois à quatre supernovae par siècle dans la voie lactée.

Certes, ces étoiles nouvelles sont souvent cachées par l'absorption des poussières du milieu interstellaire, mais elles ont probablement intrigué les Hommes depuis, au moins, la haute Antiquité. Ce n'est pourtant qu'au cours des années 1930 que nous avons commencé à les étudier sérieusement et à comprendre de quoi il s'agissait, avec les travaux de Walter Baade et Fritz Zwicky.

Il existe plusieurs types de supernovae. Comme ceux-ci sont régulièrement évoqués en astronomie et en astrophysique, il serait tentant de croire que la zoologie de ces astres est maintenant bien déterminée. Pourtant, il semblerait que ce ne soit pas le cas. En effet, en septembre 2014, des astronomes travaillant dans le cadre du programme Palomar Transient Factory ont fait la découverte de iPTF14hls, comme expliqué dans un article publié dans Nature et disponible sur arXiv.

iPTF14hls, la supernova qui a explosé au moins 6 fois

La supernova iPTF14hls est énigmatique pour plusieurs raisons. La première est évidente au vu de sa courbe de lumière, c'est-à-dire l'évolution de sa luminosité au cours du temps.

Le début de cette courbe est celui caractéristique des supernovae SN II, celles qui proviennent de l'effondrement gravitationnel d'une étoile au moins 8 à 10 fois plus massive que le Soleil. Mais, au lieu de décliner tranquillement après un pic de lumière, la courbe remonte, comme si l'étoile génitrice n'avait pas été soufflée par l'explosion et qu'elle en produisait une seconde. Au cours des trois dernières années, c'est comme si cinq supernovae s'étaient produites au même endroit, avec une même étoile refusant obstinément de mourir.

La perplexité des astrophysiciens n'a certainement fait qu'augmenter quand ceux-ci ont fouillé dans les archives astronomiques des décennies passées à la recherche de plus d'informations sur l'étoile à l'origine de ce curieux phénomène. En effet, cette dernière avait déjà donné lieu à une supernova en 1954.

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salam

La supernova iPTF14hls intrigue les astronomes : elle s'est produite au moins six fois, contre une seule pour les SN II habituelles. Son étoile semble refuser obstinément de mourir. Il pourrait s'agir en fait d'une classe exotique d'étoiles variables fabriquant de l'antimatière.

L'existence des supernovae est connue de l'humanité depuis au moins mille ans. Ainsi, SN 1054 a été observée par les astronomes chinois durant la dynastie Song, plus précisément de juillet 1054 à avril 1056 ; nous observons aujourd'hui les restes de cette supernova sous la forme de la nébuleuse du Crabe. Par ailleurs, il se produit statistiquement trois à quatre supernovae par siècle dans la voie lactée.

Certes, ces étoiles nouvelles sont souvent cachées par l'absorption des poussières du milieu interstellaire, mais elles ont probablement intrigué les Hommes depuis, au moins, la haute Antiquité. Ce n'est pourtant qu'au cours des années 1930 que nous avons commencé à les étudier sérieusement et à comprendre de quoi il s'agissait, avec les travaux de Walter Baade et Fritz Zwicky.

Il existe plusieurs types de supernovae. Comme ceux-ci sont régulièrement évoqués en astronomie et en astrophysique, il serait tentant de croire que la zoologie de ces astres est maintenant bien déterminée. Pourtant, il semblerait que ce ne soit pas le cas. En effet, en septembre 2014, des astronomes travaillant dans le cadre du programme Palomar Transient Factory ont fait la découverte de iPTF14hls, comme expliqué dans un article publié dans Nature et disponible sur arXiv.

iPTF14hls, la supernova qui a explosé au moins 6 fois

La supernova iPTF14hls est énigmatique pour plusieurs raisons. La première est évidente au vu de sa courbe de lumière, c'est-à-dire l'évolution de sa luminosité au cours du temps.

Le début de cette courbe est celui caractéristique des supernovae SN II, celles qui proviennent de l'effondrement gravitationnel d'une étoile au moins 8 à 10 fois plus massive que le Soleil. Mais, au lieu de décliner tranquillement après un pic de lumière, la courbe remonte, comme si l'étoile génitrice n'avait pas été soufflée par l'explosion et qu'elle en produisait une seconde. Au cours des trois dernières années, c'est comme si cinq supernovae s'étaient produites au même endroit, avec une même étoile refusant obstinément de mourir.

La perplexité des astrophysiciens n'a certainement fait qu'augmenter quand ceux-ci ont fouillé dans les archives astronomiques des décennies passées à la recherche de plus d'informations sur l'étoile à l'origine de ce curieux phénomène. En effet, cette dernière avait déjà donné lieu à une supernova en 1954.

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
c a dire qu ils raconte ce qu ils veulent a la masse bete et stupide
Que les militaires aient l’habitude du secret, c’est une chose, dire qu’ils inventent ce qu’ils veulent, c’est autre chose.

La NASA n’est pas militaire, c’est une administration publique, comme le rappel son nom : National Aeronautics and Space Administration. Le seul rapport qu’a la NASA avec les militaires, c’est que ses pilotes sont souvent militaires pour des raisons de formation et que l’armée peut être cliente de la NASA, mais bien moins le contraire.

Une page du site de la NASA parle de sa création et des questions qui se sont posée concernant son statut : The birth of NASA (nasa.gov). On peut y lire ceci sur les échanges entre les deux, le militaire et le public :
nasa.gov à dit:
The making available to agencies directly concerned with national defense of discoveries that have military value or significance, and the furnishing by such agencies, to the civilian agency established to direct and control nonmilitary aeronautical and space activities, of information as to discoveries which have value or significance to that agency

de toute facon elle pourra jamais verifier car
elle a pas les outils pour
Ils font des hypothèses. L’article souligne justement qu’ils ne comprennent pas vraiment pour le moment.
 
Que les militaires aient l’habitude du secret, c’est une chose, dire qu’ils inventent ce qu’ils veulent, c’est autre chose.

La NASA n’est pas militaire, c’est une administration publique, comme le rappel son nom : National Aeronautics and Space Administration. Le seul rapport qu’a la NASA avec les militaires, c’est que ses pilotes sont souvent militaires pour des raisons de formation et que l’armée peut être cliente de la NASA, mais bien moins le contraire.

Une page du site de la NASA parle de sa création et des questions qui se sont posée concernant son statut : The birth of NASA (nasa.gov). On peut y lire ceci sur les échanges entre les deux, le militaire et le public :



Ils font des hypothèses. L’article souligne justement qu’ils ne comprennent pas vraiment pour le moment.
j aime bien le mot ils
 
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