Appel à la grève

mam80

la rose et le réséda
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Rentrée scolaire 2013-2014 rime avec semaine de 4 jours et demi
Appel à la grève contre les nouveaux rythmes scolaires
Source :
21/01/2013 à 13:52

Des syndicats d'enseignants appellent à la grève mardi dans les écoles primaires parisiennes pour protester contre les nouveaux
rythmes scolaires, à la veille de la présentation du projet de loi pour la refondation pour l'école.

Une journée d'action nationale est également prévue mercredi à l'appel d'une intersyndicale qui réclame le report de la mise
en oeuvre de la semaine de 4 jours et demi officiellement prévue pour la rentrée 2013.

Selon le projet de décret du gouvernement, les communes ont jusqu'au 8 février pour saisir le département et demander un
report d'un an de l'entrée en vigueur de la réforme, soit à la rentrée 2014.

"Il faut changer les rythmes scolaires mais pas n'importe comment", estime le SNUipp-FSU, premier syndicat des enseignants
du primaire, qui prévoit d'adresser mercredi 101 interpellations pour "un vrai changement" au ministre de l'Education Vincent
Peillon.

Le SNUipp-FSU, qui prône un report de la mesure à la rentrée 2014, se dit toutefois ouvert à des modifications dès 2013 "dans
la mesure où les conditions de réussite seraient réunies localement et que ces propositions émaneraient des conseils d'école."

Selon la Mairie de Paris, 84% des enseignants parisiens ont indiqué leur intention de faire grève et le service minimum d'accueil
(SMA) ne pourra être assuré que dans 66 des 624 établissements concernés par ce dispositif qui s'applique lorsque le taux de
grévistes dépasse 25%.

"MOUVEMENT MASSIF"

"Ce mouvement de grève est massif (...) Compte tenu du nombre restreint d'agents disponibles, le SMA ne pourra être
organisé que dans 66 écoles parisiennes", indique la Mairie dans un communiqué.

La ville invite les parents à s'informer dès lundi via les tableaux d'affichage placés à l'entrée des écoles sur la mise en place
ou non d'un SMA dans l'établissement de leur enfant.

François Hollande s'est engagé en octobre à procéder à une refonte de l'école avec la volonté de mettre en oeuvre des
changements structurels plutôt qu'une énième réforme.

Un fonds spécifique de 250 millions d'euros va être débloqué en 2013 pour aider les collectivités à financer la prise en charge
des enfants pendant les heures réaménagées par la réforme.

A Paris, le Front de Gauche appelle Bertrand Delanoë à reporter une réforme "bâclée" qui "dégrade sensiblement les conditions
de travail des enseignants."

Le maire socialiste a fait part début janvier de son intention de mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires dès 2013
dans sa ville.

"Rien n'indique qu'elle permettra de lutter contre les inégalités scolaires qui existent à Paris, comme ailleurs. C'est à cette
question qu'une réforme de l'école devrait s'atteler", estime Ian Brossat, président du groupe PCF-PG au conseil de Paris.

A l'UMP, on dénonce une réforme qui n'est "ni financée, ni correctement préparée" et un calendrier "trop serré et
complètement irréaliste".

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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
suite et fin

"Le retour à la semaine de quatre jours et demi représente un coût important pour les collectivités, qui n'a pas du tout été
évalué", a dénoncé la semaine dernière le secrétaire national à l'Education de l'UMP, Franck Riester, dans un communiqué.

"Les questions de la prise en charge financière de l'accueil périscolaire ou des transports scolaires n'ont toujours pas été
tranchées, et ce n'est pas la dotation de 50 euros par élève promise aux communes qui permettra de résoudre cette
équation", a-t-il ajouté.

Marine Pennetier et Marion Douet,

mam
 
De toute façon c'est pas compliqué, dés qu'un nouveau ministre opère des changements, les profs descendent dans la rue, le ministère de l'éducation est l'un des plus difficile impossible de changer quoi que ce soit sans se mettre les profs à dos.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
De toute façon c'est pas compliqué, dés qu'un nouveau ministre opère des changements, les profs descendent dans la rue, le ministère de l'éducation est l'un des plus difficile impossible de changer quoi que ce soit sans se mettre les profs à dos.
Ce blocage systématique de toutes réformes ne s’arrête cependant pas à l’éducation nationale, il est présent dans quasiment toutes les administrations (y compris les administrations déguisées sous d’autres statuts). En gros, il est présent chez tous les gens qui sont employés par l’état, directement ou indirectement. Les réformes et la modernisation, c’est pour les autres pas pour eux (même remarque pour les statuts à part).
 
Ma réaction affichée sur un autre forum :

de meulan le 21 Janvier 2013 21:49

J'aspire à voir décrèter une "année sabbatique" pour tous les enseignants, notamment, ainsi que pour les fonctionnaires du mammouth... le temps que tous les Français, surtout les parents d'élèves mais pas que... aient le temps de se désintoxiquer un peu des corporatismes flinguant l'avenir sous couvert idéologiques... et ouvrons des colonies de vacance, de préférence dans les pays autre que la France, pour les élèves enfin libérées des prétendus pédagogues lesquels, majoritairement, semblent toujours défendre plus leurs acquis que leurs devoirs.

C'était ma minute utopique.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
J'aspire à voir décrèter une "année sabbatique" pour tous les enseignants, notamment, ainsi que pour les fonctionnaires du mammouth... le temps que tous les Français, surtout les parents d'élèves mais pas que... aient le temps de se désintoxiquer un peu des corporatismes flinguant l'avenir sous couvert idéologiques... et ouvrons des colonies de vacance, de préférence dans les pays autre que la France, pour les élèves enfin libérées des prétendus pédagogues lesquels, majoritairement, semblent toujours défendre plus leurs acquis que leurs devoirs.
Oui, voilà, c’est ce qui me choque aussi. On les voit toujours manifester pour eux, mais jamais on ne les voit manifester pour les élèves. Par exemple on ne les voit jamais manifester pour protester contre l’avenir bouché à la sortie de l’école quelques soient les résultats des élèves. Ils veulent quasiment se faire plaindre de la part d’élèves dont parfois les deux parents sont aux chômages, sans que ça ne leur laisse le moindre sentiment de hontes et gênes, vu leurs salaires déjà tout à fait correctes, alors qu’ils auraient bien de quoi avoir hontes de se faire plaindre comme ça par des gens qui n’auront jamais le dixième de leurs droits.
 
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