Apres la grece a qui le tour ?

Jelis

VIB
Après la Grèce,quel sera le prochain pays boulet de la zone euro ?

le Portugal,l'Espagne,l'Italie,l'Irlande ?...

ou un autre pays ?

Les vrais boulets se trouvent en zone extra communautaire: USA, Royaume-Uni et Suisse.

Tant que les européens ne désolidariseront pas leur économie de ces puits sans fond toute perspective de réforme systémique sera impossible et la situation politique et sociale sera de plus en plus conflictuelle.

L'avenir de l'Europe réside dans la collaboration avec les BRICS mais tous n'en ont pas encore conscience...
 
Les vrais boulets se trouvent en zone extra communautaire: USA, Royaume-Uni et Suisse.

Tant que les européens ne désolidariseront pas leur économie de ces puits sans fond toute perspective de réforme systémique sera impossible et la situation politique et sociale sera de plus en plus conflictuelle.

L'avenir de l'Europe réside dans la collaboration avec les BRICS mais tous n'en ont pas encore conscience...

La France est un bon boulet. A ne pas négliger. :rolleyes:

Et vu les gestionnaires à 2 cents qui nous gouvernent, on est en bonne posture dans le rang des dominos qui vont chuter. :(
 
Les vrais boulets se trouvent en zone extra communautaire: USA, Royaume-Uni et Suisse.

Tant que les européens ne désolidariseront pas leur économie de ces puits sans fond toute perspective de réforme systémique sera impossible et la situation politique et sociale sera de plus en plus conflictuelle.

L'avenir de l'Europe réside dans la collaboration avec les BRICS mais tous n'en ont pas encore conscience...

Excuse mon ignorance, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.:confused:
 
italie

elle vient d'être mise sous tutelle du FMI, fait sans précédent d'un pays d'europe occidentale depuis des lustres
pourtant c'est un pays qui a une industrie diverse et conséquente dans l'union devant la France et derrière l’Allemagne, qui exporte pas mal

Je mettrai plus les trois autres devant. PIE
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
L’Espagne sont dans la mouise d’après ce que j’ai aperçu en catalogne, des chantiers abandonné par exemple, beaucoup de précarités visible, ils ont l’air d’avoir vecu un peut trop au-dessus de leurs moyens etc… la chute sera rude

Ils devront economiser et se serrer la ceinture. Et quand ils seront en faillite, je propose qu'ils economisent leurs subventions au polisario, et qu'ils nous proposent de leur racheter Ceuta et Melilla aux prix des soldes. :D
 
Ils devront economiser et se serrer la ceinture. Et quand ils seront en faillite, je propose qu'ils economisent leurs subventions au polisario, et qu'ils nous proposent de leur racheter Ceuta et Melilla aux prix des soldes. :D

Oui c’est un bon deal, mais entre-temps on a loupé un wagon on aurait dû accepter d’être membre du GCC…. pour au moins avoir notre mot à dire officieusement qu'ils accélèrent vers la déchéance...
Les saoudiens viennent de conclure avec eux un méga projet, de plusieurs milliards, ainsi que le fond d’investissement le plus puissant au monde basé au émirat et les qataries qui étudient aussi quelques alternatives. Espérons au moins que ça fermera un peu la gueule du PP en cas de victoire.
après les chinois qui rachète leur dette petit à petit.. Ils ont, on va dire, encore un peu de souffle et répit.
 
A oui oups c’est vrai j’oubliais nous on doit attendre que le projet envoyé aux calendres grecque qui est l’UMA aboutissent…:)
Avec la Mauritanie qui boude depuis que le Maroc est membre non permanent au conseil de l’ONU, attendre que les pays frontalier comme la Libye et la Tunisie reussissent et sortent de leur stade embryonnaire de transition, ainsi que l’Algérie abandonne aussi son ambition depuis 2006 d’être membre du Commonwealth au côté des ex colonies britanniques et le Rwanda pour participer aux célébrations de la reine Élizabeth, pourtant très anti monarchiste dans leur doctrine.
 

oldboy

doumta mountadah wa himah
vivement l independance de la Catalogne et du Pays Basque, 2 des 3 regions les plus riches d Espagne, elles voudront plus payer pour les regions les plus pauvres, et la on va voir si le parti populaire va encore tenter de faire de l Espagne un pays qui pese en politique internationale, mais meme pas en reve :D
 
Excuse mon ignorance, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.:confused:

il veut dire qu'il faut passer par des arangement avec les pays émergent (Brésil,Inde...etc)
mais je trouve que c'est un peu hors sujet...

l irlande c est deja fait elle a ete aide y a pas longtemps de ca

l'Irlande est rétissante a faire certain remboursement,la BCE la menace de rajouté 150milions d'euro de plus





.
 
A oui oups c’est vrai j’oubliais nous on doit attendre que le projet envoyé aux calendres grecque qui est l’UMA aboutissent…:)
Avec la Mauritanie qui boude depuis que le Maroc est membre non permanent au conseil de l’ONU, attendre que les pays frontalier comme la Libye et la Tunisie reussissent et sortent de leur stade embryonnaire de transition, ainsi que l’Algérie abandonne aussi son ambition depuis 2006 d’être membre du Commonwealth au côté des ex colonies britanniques et le Rwanda pour participer aux célébrations de la reine Élizabeth, pourtant très anti monarchiste dans leur doctrine.


le gouvernement algerien est composé de vaches folles
ils font un boucan monstre contre le colonialisme français, demandent des excuses officielles (ils ont pas tort à ce sujet) de la part de la france, puis en même temps ils veulent adhérer à une relique du colonialisme anglais !!! en plus la reine elizabeth est chef d'état de la plupart des pays du commonwealth, cela voudrait dire qu'elle devrait devenir la reine de tous les algériens ? que le président devra rendre des comptes à la reine ? n'importe quoi ces vaches folles !!!!

ps : s'ils veulent un semblant de royaume, on a un roi nous, pas besoin d'aller voir elizabeth II :)
 

Scoco

Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Entre les crises des pays membres et le désire des peuples Français et Allemagne de quitter l'euro, l'union européenne va finir par chuter.
 

Jelis

VIB
Excuse mon ignorance, mais je ne comprends pas de quoi tu parles.:confused:

Désolé Rach' ^^

Pour faire simple: l'économie globale est plombée par un problème monétaire à savoir celui du déficit de crédit de la devise de référence sur le marché international: le Dollar, une monnaie aujourd'hui déconnectée du rapport de force économique, institutionnel et politique réel.

Les facteurs sont multiples mais sans entrer dans les détails la financiarisation de l'économie US a acceléré une tendance inéluctable depuis le dynamitage unilatéral des accords de Brenton Woods en 1971 par R.Nixon. Les actifs libellés en dollar sont aujourd'hui considérés comme hautement toxiques sur les marchés (à force de montages financiers incontrôlables), on cherche à vendre, plus à acheter. Un cercle vicieux.

L'acte politique majeur apte à initier une sortie de crise effective (qui s'inscrira nécessairement dans la durée du fait des échecs collectifs lors des sommets internationaux précédents, G20 en particulier) est la consommation institutionnelle du décrochage de l'économie américaine (en terme triviaux, cela signifie ne plus soutenir leurs propositions et/ou mesures de "relance") qui doit se matérialiser par la création d'une nouvelle monnaie d'échange représentative du nouvel équilibre au sein duquel le Brésil, la Russie, la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud et l'U.E sont les acteurs déterminants.

L'économie américaine décretée jadis "locomotive" de l'activité est aujourd'hui en réalité le véritable fardeau structurel que traine les nouvelles puissances citées plus haut qui ont à définir un cap pour les prochaines décennies.

Le cas de la Grèce est beaucoup plus marginal qu'il n'y paraît du fait du faible ratio de la dette du pays rapportée au PIB européen et mondial. Médias et experts anglosaxons déploient énormément d'énergie à détourner l'attention des marchés de leurs propres déficits, qui eux sont abyssaux et autrement plus impactants pour l'économie mondiale en raison du poids financier, politique et commercial de la zone depuis la seconde guerre mondiale.

Contrairement aux apparences, l'UE est en train de s'adapter (dans la douleur) à ces changements brutaux même si les difficultés et les frictions existent. Notamment parce que les instituions européennes du point de vue fonctionnel était mieux préparées que n'importe quelles autres à la réforme. Mais aussi en vertu d'une monnaie stable et solide à même de supporter la phase transitoire que les différents acteurs économiques (ménages, entreprises, institutions) appréhendent dans l'incertitude.

Aux antipodes, le monde anglosaxon est aujourd'hui dominé par un chaos que l'absence de stratégie à moyen terme des administrations en place alimente.
Si le cas grec est symptomatique des dérives d'un système, l'implosion des économies américaine et britannique est originelle de la rupture de celui-ci.

En somme, la Grèce est l'arbre qui cache la forêt.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Désormais, les enfants grecs trinquent aussi…

Après le choix de la monnaie unique à tout prix fait par la Commission de Bruxelles, la BCE et le FMI, c’est toute la population grecque qui a été prise en otage. Aujourd’hui, la crise touche désormais les enfants qui payent eux aussi la note pour que l’euro puisse survivre.

Et comme au bon vieux temps de l’Union Soviétique, les médias européens et grecs ne parlent surtout pas de cette nouvelle tragédie…

Les dernières coupes budgétaires pour obtenir le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide financière des trois institutions ont provoqué la colère des Grecs car le renflouement mis en œuvre par l'UE repart majoritairement vers l'Union, vers les banques, pour éponger la dette et les nouveaux taux d’intérêt. Ainsi les banques encaissent encore des intérêts copieux et les créances sont à la charge des contribuables.

En trois ans au total, sur 206,9 milliards d'euros effectivement versés, 58 milliards ont servi à recapitaliser les banques grecques, 101 milliards sont allés dans les poches des créanciers de l'Etat grec. Dans cette catégorie, on trouve à la fois les représentants de l'oligarchie du pays et des fonds spéculatifs. Seuls 43,7 milliards ont atterri dans les caisses du budget de l'Etat. sans que l'on sache vraiment à quoi ils ont été affectés, hormis les 10 milliards consacrés à l'armée... Il n’y a donc pas d’argent pour les réformes structurelles !

L’Etat-providence grec s’atrophie et toute une génération voit ses attentes, ses revenus et sa qualité de vie rétrogradés. Cette même génération, qui avait pris l’habitude d’accéder à des crédits pas chers après l’entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001, s’efforce maintenant d’apprendre à vivre avec bien moins.

Dans le secteur privé, les salaires ont diminué de plus de 30% depuis 2010, de 22% pour le salaire minimum mensuel et de 32% pour les salaires des moins de 25 ans ! Pourtant, les prix ont été maintenus à des niveaux élevés par le manque de concurrence, les comportements oligarchiques et la hausse des taxes.

Le taux de chômage devrait dépasser les 26% en 2014, selon la Banque de Grèce, voire les 31% selon l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale, un centre de recherche allemand. Si ces prévisions sont justes, on dépassera donc les 24% atteints au pire moment de la grande dépression américaine !

Plus de 60% des chômeurs grecs sont sans travail depuis plus d’un an. Le chômage des jeunes, qui pointe à 55%, est déjà supérieur à celui de la plupart des pays ayant des taux similaires de participation au marché du travail.
En attendant de voir la lumière au bout d’un tunnel malheureusement sans fin, des pères de famille s’immolent devant les banques car celles-ci n’acceptent pas une prolongation des délais de remboursement des prêts consentis initialement. Ces trois dernières années, les statistiques concernant les suicides et les maladies mentales ont fortement augmenté.

Des familles entières se trouvent ainsi à la rue, ne pouvant plus payer leur loyer. Comment en effet peut-on vivre avec 300 à 500 euros qui est la tranche moyenne mensuelle des salaires d’une famille grecque ?

La famine commence à toucher une partie de la population qui n’a plus aucune réserve financière.

Pendant la nuit, de nombreuses personnes, âgées pour la plupart, sortent pour ne pas être vues et recherchent dans les poubelles des voisins s’il ne reste pas quelque chose à manger…D’autres attendent sagement la fin des marchés dans les villages pour pouvoir ramasser les fruits et légumes périmés…

Selon les services de santé publique, les niveaux de sécurité alimentaire du pays sont désormais en dessous de ceux de certains pays africains...

La crise fait maintenant de nouvelles victimes

Les enfants aussi sont nombreux à piocher dans les poubelles pour tenter de combler la faim. Certains parents ont décidé de les abandonner dans des orphelinats puisque c'est pour eux le seul moyen qu'ils puissent manger à leur faim. Les établissements comme celui d'Athènes voient ainsi des enfants abandonnés pour des raisons économiques.
Un organisme de la ville estime qu'ils sont plusieurs centaines concernées par ce problème alimentaire. La majorité des enfants ont été déposés par les familles qui ne peuvent plus subvenir à leur besoin. Certains arrivent avec un état de santé dégradé et n'arrivent plus à parler.

La majorité des familles aux abois continuent naturellement d’envoyer leurs enfants à l’école mais comment un enfant peut-il étudier le ventre vide ? Comment peut-il mémoriser sans peine alors que son organisme est très affaibli ?

Pendant l’année scolaire, des enfants se sont évanouis car n’ayant plus correctement mangé depuis plusieurs mois. Pour la plupart d’entre eux, au bout du rouleau, ils n’ont plus la force de lutter… Certains même tombent au sol pendant les récréations, quelques-uns se sont même suicidés !

Dans la région d’Athènes, on a compté plus de 2500 enfants qui se sont évanouis lors des cours. A Thessalonique, deuxième ville grecque, plus de 600 enfants se sont retrouvés dans un état lamentable, ceux-ci n’ayant plus eu de petit déjeuner avant d’aller à l’école depuis des mois.

Devant cette situation, l’état grec prévoit dans chaque école une distribution de soupe populaire afin de donner un minimum aux enfants. Plus de 300 établissements scolaires ont déjà prévu une distribution de soupe !
Certains professeurs des écoles qui ont encore des salaires de l’ordre de 600 à 800 euros par mois, essayent d’acheter des compléments de nourriture (pâtes et pain principalement) pour leurs élèves. A l’heure actuelle, ils estiment qu’il y a 25% des enfants qui ne sont plus nourris correctement depuis des mois, les enfants étrangers étant les plus atteints par la crise.

Et de surcroît, ne pouvant plus régler leurs dépenses de chauffage, plusieurs écoles, surtout celles du Nord, ne seront plus chauffées. Quand on sait que 43 % des communes grecques sont situées au-dessus des 800 mètres d'altitude où la température peut descendre jusqu’à - 20° l’hiver, alors cela devient dramatique pour les enfants.
Pour couronner le tout, les écoles publiques ne reçoivent plus de manuel scolaire. L’Etat ayant accumulé d’énormes dettes auprès des maisons d’édition, les livraisons ne sont plus effectuées. Les élèves reçoivent désormais des CD et leurs parents doivent acheter des ordinateurs pour leur permettre de suivre les cours.

Voila donc ce qui se passe dans un pays qu’on laisse volontairement dans un délabrement total pour ne pas mettre la zone euro en danger alors que la Grèce aurait besoin de sortir de l’euro et de dévaluer sa monnaie pour faire respirer puis repartir son économie.

Cette situation devrait pourtant alerter tous les pays de la vieille Europe car on ne peut accepter de voir des enfants mourir à cause de coupes budgétaires dans les dépenses sociales pour réduire une dette qui s’apparente de plus en plus à un génocide financier. Mais il y a peu d’espoir que les européistes béats, Angela Merkel et François Hollande en tête, proposent aux Grecs autre chose que le menu servi par les représentants de la troïka…

http://reformeraujourdhui.blogspot.fr/
 
Haut