Après la polémique sur le voile, Yassine Belattar démissionne du Conseil présidentiel des villes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L'humoriste et animateur de radio, soutien d'Emmanuel Macron, a publié une lettre ouverte au président de la République dans Libération.

"Par la présente et vu le contexte qui nous rappelle le pire passé, je démissionne du Conseil présidentiel des villes." Yassine Belattar, humoriste et animateur de radio, a publié une lettre ouverte dans Libération jeudi, adressée à Emmanuel Macron.
Une missive dans laquelle il fait part de sa décision de démissionner dès les premières lignes, et dont il explique le motif sans détour:
"Je démissionne car je ne puis siéger dans une institution qui voit les humiliations que subissent les habitants des quartiers non pas pour l'endroit d'où ils viennent mais bien pour ce qu'ils sont tout simplement. Je suis conscient que l'ambiance actuelle dans notre pays n'est pas liée à votre élection mais je suis déçu que certains ministres que vous avez choisis ne supportent même pas l'idée de voir une femme voilée sur le territoire."
Désaccord avec deux ministres

Une allusion à des propos du ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et de son homologue à l'Économie et aux Finances Bruno Le Maire. Vendredi dernier, un élu du Rassemblement national, Julien Odoul, prenait à partie une femme portant un voile islamique alors qu'elle accompagnait une sortie scolaire à une séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, lui demandant de le retirer.

Dans la foulée dimanche, Jean-Michel Blanquer déclarait sur BFMTV que, si le voile n'était pas interdit dans ce cas précis, il "(n'était) pas souhaitable dans notre société" et que ce "(n'était) pas quelque chose à encourager", affirmant pour justifier ses propos que ce que le port du voile "dit sur la condition féminine n'est pas conforme à nos valeurs".

Malgré une mise au point du Premier ministre Édouard Philippe mardi face aux députés, rappelant que le port du voile islamique n'était pas interdit pour les accompagnatrices de sorties scolaires et qu'il ne souhaitait pas de loi à ce sujet, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a renchéri mercredi sur Europe 1, en disant que "le voile islamique (n'était) pas l'avenir souhaitable de la culture et de la société française", tout en déclarant que "nous n'avions pas nécessairement besoin de loi" sur ce sujet.

"Légaliser les musulmans"
Dans sa lettre ouverte, Yassine Belattar prend la défense de cette femme discriminée par l'élu d'extrême droite Julien Odoul, rappelant qu'elle "était du bon côté de la loi" et que "le reste (n'était) qu'agression et jugement moral dont on se passerait bien".

L'humoriste conclut sa lettre en souhaitant "le meilleur" à Emmanuel Macron, et le mettant en garde en écrivant "qu'il faudra légaliser les musulmans dans ce pays avant de légaliser la marijuana".

Le Conseil présidentiel des villes, lancé en mai 2018, rassemble "25 personnalités 'engagées' mais pas les élus locaux", expliquait Le Parisien en 2018, afin de travailler sur des sujets du ressort de la politique de la Ville.

Le même jour que l'annonce de Yassine Belattar, la mère de famille prise à partie a quant à elle fait savoir qu'elle allait porter plainte pour violence en réunion et provocation à la haine raciale.

bfm
 
Voile : la lettre de Yassine Belattar à Emmanuel Macron

Dans une lettre au chef de l'Etat, que «Libération» publie, l'humoriste annonce son départ du Conseil présidentiel des villes créé au printemps 2018. Avec cette nouvelle polémique sur le voile des accompagnantes de sorties scolaires, «la France va connaître une mue communautaire et je ne puis me dire que je n’ai pas pu agir pour éviter cela», écrit le proche de Macron.

Source Libération

Monsieur le président de la République,

Par la présente et vu le contexte qui nous rappelle le pire passé, je démissionne du Conseil présidentiel des villes.

J’ai aimé chaque moment passé au sein de cette institution non partisane où nous avons tenté de faire de ces quartiers dits populaires un sujet non populiste. Le temps du changement n’est pas venu malheureusement et bien des acteurs de cette question ne veulent pas considérer que les habitants de ces quartiers font partie de l’équation et non du problème de ce pays. Mais je démissionne car je ne puis siéger dans une institution qui voit les humiliations que subissent les habitants des quartiers non pas pour l’endroit d’où ils viennent mais bien pour ce qu’ils sont tout simplement. Je suis conscient que l’ambiance actuelle dans notre pays n’est pas liée à votre élection mais je suis déçu que certains ministres que vous avez choisis ne supportent même pas l’idée de voir une femme voilée sur le territoire.

Cette femme était du bon côté de la loi, elle est mère, elle est libre, le reste n’est qu’agression et jugement moral dont on se passerait bien. N’étant pas Don Quichotte, je ne me battrai pas contre des moulins à vent. Cher Président, la France va connaître une mue communautaire et je ne puis me dire que je n’ai pas pu agir pour éviter cela. Nous avons rejoint cette commission apolitique chacun avec son parcours afin de faire avancer la cause «banlieue». Il est dorénavant certain qu’un système favorable à certains élus, et non à leurs habitants, a gangrené en banlieue. Ce système n’a aucun parti, ce système existe depuis des années et il porte en partie la responsabilité d’une paupérisation dramatique.

Les gens qui y habitent subissent des humiliations quotidiennes et ne peuvent agir contre un système qui s’avère insurmontable. Pire, ce système a tellement perverti la vision que nous avons de nos quartiers que l’appellation banlieusard a laissé place à celle de musulman.

Je suis français, je suis musulman, je suis africain, je suis afroeuropéen, je suis de banlieue. Je ne suis pas binaire, je suis français donc pluriel. Cette pluralité ne peut se confronter à des rhétoriques binaires posant une question: pour ou contre ? Douter de notre capacité, en tant que musulmans, à faire la différence entre le bien ou le mal est une blessure qui mettra du temps à cicatriser. Je porte sur mon visage les balafres que mon propre pays m’a faites. Nous avons l’habitude de porter des balafres à cause de la France dans ma famille car mon grand-père était tirailleur.

Je suis un artiste et je ne fais pas de politique. Je suis libre de mes actes mais je ne veux être emprisonné par mes privilèges. Je ne participerai pas car je ne cautionne pas. Il y a des talents en France qui, je l’espère, prendront place dans cette institution qui mérite votre attention M. le Président. Nous sommes Français et nous aimons notre pays, vous pouvez comprendre comme il est difficile d’accepter pourquoi nous sommes tant haïs…

Mes valeurs émanent de ces parents qui nous ont rendus riches moralement à défaut de nous rendre riches financièrement. Ma dignité vient de mes parents et je dois avouer M. le Président que je suis riche de celle-ci. Je connais votre talent et votre envie de changement liée à notre génération mais sachez, M. le Président, qu’il faudra légaliser les musulmans dans ce pays avant de légaliser la marijuana.

M. le Président de la République, je vous souhaite le meilleur. Moi je serai sur scène pour continuer à l’ouvrir même quand on me demande de la fermer.

Vive la République et vive la France. Notre France.
 
N empeche ça craint ce que disent ces ministres

C est carrément donner raison aux extrémistes du FN

Macron aurait dû les virer , des ministres qui stigmatisent une partie entière des français c est quoi ça ?
 
Bien sur que ça craint en France....ils ne veulent pas de la paix sociale au contraire même!!!!

N empeche ça craint ce que disent ces ministres

C est carrément donner raison aux extrémistes du FN

Macron aurait dû les virer , des ministres qui stigmatisent une partie entière des français c est quoi ça ?
 
Une belle lettre effectivement

Fallait pas démissionner !

mais j'ai bien aimé sa dernière phrase à MAcron :

"Sachez, M. le Président, qu’il faudra légaliser les musulmans dans ce pays avant de légaliser la marijuana" ;)
moi j aurais dis l inverse .. . on aurait moins de probleme si tout le monde admettais une fois pour toutes que le vrai dieu
 
:D C’est monsieur Polémique,il est mal placé pour jouer les chantre de La Défense des musulmans et des femmes voilées . Yassine Belattar provoque un tollé à Molenbeek après des propos jugés racistes lors de l'un de ses spectacles.
BRUXELLES
Yassine Belattar, humoriste français, a suscité la colère des Marocains de Molenbeek après des propos jugés racistes lors d'un spectacle en France.
Yassine Belattar a tenu des propos offensants envers la population marocaine de Bruxelles et en particulier les Rifains, les habitants d'une région du Maroc.

"Là bas (à Molenbeek, ndlr), ils ont une autre population. Ils ont des femmes voilées, tu ne vois rien. Tu ne vois que les chaussures. Toute la journée elles se cognent contre des murs. Je ne sais pas comment elles voient", blague-t-il. "Et Leurs barbus c'est pas nos barbus. Ils ont des barbes Dolby Surround. Il y a des gens dedans. Et là bas, ils ont beaucoup de Marocains. Mais ce n'est pas nos Marocains. Vous (les Français, ndlr), vous avez des Marocains sympas. Eux, ils ont les Marocains pas funky, du Rif. Le Rif, c’est là-bas qu’ils ont tourné 'Conan le Barbare'. Ils ont des épées, ils sont en slip. Les Rifains, ça va pas dans la tête. Le Rifain, il est tellement fou qu’il avait jeté des cailloux sur Hassan II (ancien roi du Maroc, ndlr). Fallait pas s’embrouiller avec Hassan II. C’est Mohamed VI qui leur a remis la lumière. Ils vivaient dans le noir."
Le collège molenbeekois interpellé
La RTBF rapporte que Saliha Rais, élue sp.a, va interpeller le collège lors du conseil communal de ce mercredi. Selon elle, la commune bruxelloise doit se distancer de l'humoriste:
"Sous le couvert de l’humour, Monsieur Belattar n’a pas hésité à assimiler les femmes portant un voile et les hommes portant une barbe à Molenbeek, à des extrémistes potentiellement terroristes", s’offusque Saliha Rais. "S’en prenant, avec cette même violence verbale, aux Molenbeekois d’origine rifaine, les qualifiant de barbares vivant dans l’obscurité, inférieurs de par leur nature. L’utilisation de chacun de ces mots n’est pas sans rappeler les propos insultants et haineux proférés par certains médias et courants politiques que je qualifierai de fascistes, au lendemain des attentats commis à Paris", s'indigne-t-elle. "L’origine rifaine d’une partie des habitants de notre commune n’a pas été mentionnée par hasard ou pour faire 'joli'. Monsieur Belattar fait clairement référence à la théorie véhiculée par l’historien Pierre Vermeren et qui affirme qu’une large majorité des auteurs des attentats de Bruxelles et de Paris sont originaires du Rif au Maroc. Comme s’il s’agissait là de l’explication. Référence ciblée, dénigrante et sournoise pour tous Rifains d’ici et d’ailleurs que M. Belattar partage et propage", poursuit l'élue sp.a auprès de nos confrères.
"Je ne vais pas soumettre au collège la possibilité d’intenter une action en justice contre Monsieur Belattar et lui donner plus d’importance que celle qu’il mérite. Ce que j’espère par contre, c’est une rupture de tous projets à venir avec M. Belattar qui ne représente en rien ce dont Molenbeek et ses habitants ont besoin", annonce-t-elle.
"J'aime le Rif !"
Yassine Belattar a souhaité réagir à la polémique dans plusieurs messages publiés sur Instagram:
"Coucou les Rifains. Je voulais vous dire: je vous aime. Tous. Tous les mythomanes du Rif qui me font passer pour un raciste, je voulais leur proposer d’aller dormir. J’aime le Rif. Toujours !", commence-t-il. "J'ai reçu plus de 7.884 messages d'insultes. Vous prenez tout mal. Moi en parlant de cela, je parle des années de plomb. Moi, j’explique ce qui s’est passé dans le Rif, je trouve cela inadmissible. C’est pour cela que j’en parle. C’est ce qu’on appelle un sketch !", tente-il de se justifier. https://www.dhnet.be/regions/bruxel...5da6e71ef20d5a264d069dda#.XarKuu_Sqnk.twitter
 
Dernière édition:
Derrière le voile, une inquiétante dérive

Si les mots ne tuent pas, ils peuvent blesser et meurtrir. Ils contribuent surtout à mettre sur orbite des idées qui saturent le débat public et brouillent les repères républicains. Il n’aura pas fallu attendre longtemps après la convention de la droite réunie sous les auspices de la mouvance identitaire et la logorrhée raciste de Zemmour diffusée à grande échelle pour que se déchaîne la haine contre la population de confession musulmane.

Pas un jour ne passe désormais sans que les musulmans de France ne soient pointés du doigt, insultés, méprisés. Il aura suffi qu’un conseiller régional d’extrême-droite en mal de notoriété s’autorise, en dehors de tout cadre légal, à exiger le dévoilement d’une maman accompagnatrice scolaire devant son enfant pour qu’une cohorte de ministres et parlementaires, d’éditorialistes et plumitifs se liguent en sonnant l’hallali contre le « péril musulman ».

La mécanique est huilée qui laisse désormais à l’extrême droite le pouvoir d’orienter le débat public et politique. Et une fois encore, les chaines dites « d’information continue » comblent le vide par la vacuité, remplissant le temps d’antenne par le bavardage réactionnaire de quelques pontes médiatiques plus préoccupés par le voile, véritable fétiche, et les femmes qui le portent, que par les fins de mois impossibles de millions de nos concitoyens.

Le travail parlementaire se trouve ensuite phagocyté par ces basses polémiques de haute intensité puisque, à la suite du coup d’esbroufe de l’élu d’extrême droite, une proposition de loi a été opportunément déposée par le groupe « Les Républicains » du Sénat pour interdire aux mamans voilées d’accompagner leurs enfants en sortie scolaire.

La loi est pourtant claire. Le droit a été dit en 2004 et le Conseil d’Etat l’a confirmé en 2013 : les accompagnatrices scolaires, n’étant pas des agents publics, ont toute latitude de se vêtir comme elles le souhaitent. Le guide de la laïcité de l’Education nationale le confirme. Tels sont la lettre et l’esprit de la loi de 1905, loi de concorde et de paix civile garantissant la liberté de conscience et l’autonomie de la société. En affirmant que « le voile n’est pas souhaitable », et ajoutant que « ce n’est pas quelque chose d’interdit, mais ce n’est pas non plus quelque chose à encourager », M. Blanquer fait non seulement preuve d’une grande légèreté, mais il se place en travers de la République. Il est censé garantir et appliquer la loi républicaine, or il tente d’imposer une norme sociale et vestimentaire sur la base d’une simple opinion qui contrevient aux principes législatifs.
Jaurès, artisan décisif de la loi de séparation, s’interrogeait : Qu’est-ce donc que la République ? C’est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace.

Or, notre régime se caractérise aujourd’hui par de grands actes de défiance et de peurs.

Défiance, quand les us et coutumes de la population musulmane sont considérés comme autant d’indices de « radicalisation ».

Peur, quand la République n’ose plus affirmer la puissance de son creuset, préférant s’enfoncer dans la recherche de boucs émissaires, cultivant différences et divisions.

Défiance, encore, quand M. Macron, mélangeant allègrement immigration, religion, terrorisme et communautarisme – confusion dont l’extrême-droite fait son miel – promeut une « société de vigilance » qui déléguerait aux citoyens le rôle de surveillance dévolu aux services de l’Etat, incitant les classes populaires du pays à s’épier entre elles. Prenant d’ailleurs M. Macron au mot, l’élu extrême droite s’est réclamé de la « vigilance citoyenne » pour justifier son propos raciste et antirépublicain................................................

http://patrick-le-hyaric.fr/derrier...pc_grMqjJiO81RSu2pH3HEyUbBwWxs9eUz3PNO3CZA9YU
 
N empeche ça craint ce que disent ces ministres

C est carrément donner raison aux extrémistes du FN

Macron aurait dû les virer , des ministres qui stigmatisent une partie entière des français c est quoi ça ?

C’est ce qui marche pour les elections

Le pen a fait le sale boulot mais ses idées sont prises par tlm maintenant
 
Macron les a choisi ils sont tous à jeter...

N empeche ça craint ce que disent ces ministres

C est carrément donner raison aux extrémistes du FN

Macron aurait dû les virer , des ministres qui stigmatisent une partie entière des français c est quoi ça ?
 
Oublie pas les perruques de tes soeurs et les papillotes de tes frères signes ostentatoires extérieurs de ton appartenance et identité religieuse.....bla bla...

Tous les ministres qui dénigrent le voile réglementaire et l'habit musulman signe ostentatoire extérieur de nos appartenances et de notre identité religieuse qui nous a été imposé par notre religion doivent être virer.
 
Yassine Belattar menace Jean-Michel Blanquer : « Si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93… »

Sur RFI, Yassine Belattar, proche d'Emmanuel Macron, s'en est violemment pris au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, lui reprochant ses propos sur le voile.

Par Le Point.fr


Cette fois, on ne rit plus. Plus du tout. L'humoriste Yassine Belattar, réputé proche du président de la République, en rajoute une (grosse) couche dans la polémique liée aux déclarations de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, sur les accompagnatrices scolaires portant un voile islamique. Yassine Belattar avait démissionné il y a cinq jours du Conseil présidentiel des villes, protestant dans une lettre au chef de l'État publié par Libération que « certains ministres que vous avez choisis ne supportent pas l'idée de voir une femme voilée sur le territoire ».


Au micro de la radio RFI, l'homme s'est montré plus direct encore, insultant le ministre et allant jusqu'à le menacer. « On a un ministre de l'Éducation nationale qui n'est même pas éduqué », assène Yassine Belattar. Puis, il poursuit, d'une voix tranquille : « Jean-Michel Blanquer, j'en pense pas le plus grand bien. Techniquement, c'est plutôt un ministre qui connaît bien son sujet. Mais j'aimerais savoir de quel droit maintenant il rentre sur des notions de vivre ensemble ? Moi, si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93. Il vient de là-bas, il a travaillé là-bas. Mais il insulte toute une frange de professeurs qui déjà, les pauvres, ont peu de moyens et font en sorte de travailler sur le vivre ensemble dans des collèges et des lycées précaires. Comment aujourd'hui on peut annoncer à des mères voilées qu'elles ne sont pas les bienvenues sur le territoire français ? »
 
Yassine Belattar menace Jean-Michel Blanquer : « Si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93… »

Sur RFI, Yassine Belattar, proche d'Emmanuel Macron, s'en est violemment pris au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, lui reprochant ses propos sur le voile.

Par Le Point.fr


Cette fois, on ne rit plus. Plus du tout. L'humoriste Yassine Belattar, réputé proche du président de la République, en rajoute une (grosse) couche dans la polémique liée aux déclarations de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, sur les accompagnatrices scolaires portant un voile islamique. Yassine Belattar avait démissionné il y a cinq jours du Conseil présidentiel des villes, protestant dans une lettre au chef de l'État publié par Libération que « certains ministres que vous avez choisis ne supportent pas l'idée de voir une femme voilée sur le territoire ».


Au micro de la radio RFI, l'homme s'est montré plus direct encore, insultant le ministre et allant jusqu'à le menacer. « On a un ministre de l'Éducation nationale qui n'est même pas éduqué », assène Yassine Belattar. Puis, il poursuit, d'une voix tranquille : « Jean-Michel Blanquer, j'en pense pas le plus grand bien. Techniquement, c'est plutôt un ministre qui connaît bien son sujet. Mais j'aimerais savoir de quel droit maintenant il rentre sur des notions de vivre ensemble ? Moi, si j'étais lui, j'éviterais de mettre les pieds dans le 93. Il vient de là-bas, il a travaillé là-bas. Mais il insulte toute une frange de professeurs qui déjà, les pauvres, ont peu de moyens et font en sorte de travailler sur le vivre ensemble dans des collèges et des lycées précaires. Comment aujourd'hui on peut annoncer à des mères voilées qu'elles ne sont pas les bienvenues sur le territoire français ? »
Et moi si j’etais Yassine Belattar j’eviterais de mettre les pieds à Moleenbek https://www.dhnet.be/regions/bruxel...5da6e71ef20d5a264d069dda#.XarKuu_Sqnk.twitter. vous êtes sur que ce gars c’est un comique ?? il m’a l’air de faire plus de politique que d’humour :D
 
On s'en fiche de moleenbek on est pas belge et Belattar non plus.... :D


Bon d'après le robot

La photo de l'humoriste et animateur radio franco-marocain, Yassine Belattar, a été détournée à des fins provocatrices à un moment où l'agression d'une femme voilée par Julien Odoul, un élu RN, a fait resurgir le débat sur le port du voile et la laïcité.
Depuis quelques jours, l'extrême droite envahit Internet avec des photos de manifestations vraies, détournées et manipulées. C'est le cas d'une photo qui montre l'humoriste et animateur radio franco-marocain, Yassine Belattar, en compagnie de deux jeunes (...)
 
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