Après la Syrie, l’objectif israélo/US est de mettre en pièces le Liban par la guerre civile

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Par Robert Inlakesh

L’objectif d’Israël est de faire s’effondrer le Liban en déclenchant une guerre civile, et toute initiative visant à normaliser les relations avec Tel-Aviv ne manquerait pas de provoquer le chaos.

La pression exercée par l’administration Trump pour forcer le gouvernement pro-américain de Beyrouth à normaliser ses relations avec Israël et contraindre le Hezbollah à désarmer conduira à une guerre civile.

Au lieu d’un accord de « paix », ils signeraient l’arrêt de mort de leur propre nation, surtout compte tenu des dangers que représente la Syrie pour la stabilité du Liban dans un tel contexte.

Le nouveau gouvernement libanais, dirigé par le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam, s’est révélé être sous la coupe de Washington. Malgré les innombrables allégations d’influence iranienne dans ce pays de la Méditerranée orientale, c’est clairement les États-Unis qui tirent les ficelles.

Lundi, Thomas Barrack, ambassadeur de Trump en Turquie et envoyé spécial en Syrie, s’est déclaré « incroyablement satisfait » des réponses du Liban aux demandes américaines visant à faire entrer Beyrouth dans le giron des « accords d’Abraham » et à désarmer le Hezbollah.

En mai dernier, le Premier ministre libanais a déclaré lors d’une interview accordée à CNN que « la normalisation fait partie intégrante de la paix que nous souhaitons voir s’instaurer demain, et pas après-demain ».

Ses propos étaient tellement déconnectés de la volonté populaire que le journaliste qui l’interviewait en est resté bouche bée, puis a relevé plusieurs failles dans son raisonnement.

Cependant, ces positions exprimées à l’égard de l’administration Trump sont profondément impopulaires auprès de la grande majorité du peuple libanais. Sans parler de la population chiite qui soutient le Hezbollah et le mouvement Amal.

À maintes reprises, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a exprimé la position de son parti concernant la remise des armes à l’État.

Il a clairement indiqué qu’une telle mesure était hors de question et que « la résistance ne déposerait pas les armes », en particulier face aux violations continues de l’intégrité territoriale du Liban par Israël.

Alors que les think tanks américains, les politiciens et les médias américains parlent tous du Liban comme d’un pays mûr pour un accord de normalisation en raison de la destruction supposée du Hezbollah – beaucoup allant jusqu’à affirmer que le parti est fini – la réalité sur le terrain est tout autre.

Contrairement à ce que les médias veulent faire croire à l’opinion publique, le Hezbollah est loin d’être hors-jeu et mobilise ses bases depuis la conclusion de l’accord de cessez-le-feu en novembre dernier.

Depuis lors, Israël a commis près de 4000 violations du cessez-le-feu, tandis que le Hezbollah a évacué de nombreuses positions dans le sud du Liban et n’a pas répondu aux attaques quotidiennes commises par les Israéliens.............

 
Par Robert Inlakesh

L’objectif d’Israël est de faire s’effondrer le Liban en déclenchant une guerre civile, et toute initiative visant à normaliser les relations avec Tel-Aviv ne manquerait pas de provoquer le chaos.

La pression exercée par l’administration Trump pour forcer le gouvernement pro-américain de Beyrouth à normaliser ses relations avec Israël et contraindre le Hezbollah à désarmer conduira à une guerre civile.

Au lieu d’un accord de « paix », ils signeraient l’arrêt de mort de leur propre nation, surtout compte tenu des dangers que représente la Syrie pour la stabilité du Liban dans un tel contexte.

Le nouveau gouvernement libanais, dirigé par le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam, s’est révélé être sous la coupe de Washington. Malgré les innombrables allégations d’influence iranienne dans ce pays de la Méditerranée orientale, c’est clairement les États-Unis qui tirent les ficelles.

Lundi, Thomas Barrack, ambassadeur de Trump en Turquie et envoyé spécial en Syrie, s’est déclaré « incroyablement satisfait » des réponses du Liban aux demandes américaines visant à faire entrer Beyrouth dans le giron des « accords d’Abraham » et à désarmer le Hezbollah.

En mai dernier, le Premier ministre libanais a déclaré lors d’une interview accordée à CNN que « la normalisation fait partie intégrante de la paix que nous souhaitons voir s’instaurer demain, et pas après-demain ».

Ses propos étaient tellement déconnectés de la volonté populaire que le journaliste qui l’interviewait en est resté bouche bée, puis a relevé plusieurs failles dans son raisonnement.

Cependant, ces positions exprimées à l’égard de l’administration Trump sont profondément impopulaires auprès de la grande majorité du peuple libanais. Sans parler de la population chiite qui soutient le Hezbollah et le mouvement Amal.

À maintes reprises, le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naim Qassem, a exprimé la position de son parti concernant la remise des armes à l’État.

Il a clairement indiqué qu’une telle mesure était hors de question et que « la résistance ne déposerait pas les armes », en particulier face aux violations continues de l’intégrité territoriale du Liban par Israël.

Alors que les think tanks américains, les politiciens et les médias américains parlent tous du Liban comme d’un pays mûr pour un accord de normalisation en raison de la destruction supposée du Hezbollah – beaucoup allant jusqu’à affirmer que le parti est fini – la réalité sur le terrain est tout autre.

Contrairement à ce que les médias veulent faire croire à l’opinion publique, le Hezbollah est loin d’être hors-jeu et mobilise ses bases depuis la conclusion de l’accord de cessez-le-feu en novembre dernier.

Depuis lors, Israël a commis près de 4000 violations du cessez-le-feu, tandis que le Hezbollah a évacué de nombreuses positions dans le sud du Liban et n’a pas répondu aux attaques quotidiennes commises par les Israéliens.............

Les accords d'Abraham permettront au Liban de retrouver la paix et la prospérité, une fois libéré du Hezbollah.
Accepterais tu que l'Algérie arme et finance une milice chiite qui déciderait de la politique Marocaine ?
 
Les accords d'Abraham permettront au Liban de retrouver la paix et la prospérité, une fois libéré du Hezbollah.


Le Liban est la proie d'Israel depuis 1948 alors que le Hezbollah n'existait pas !!!

Le Liban est le terrain de jeu d'Israel convoité pour ses ressources en eau du Litani depuis le nettoyage ethnique de la Palestine de 1947 1948 suivant le plan Daleth de Ben Gourion.

C'est l'occupation du Liban et les raids aériens réguliers depuis des décennies qui a provoqué l'émergence des résistances à l'occupant qui instrumentalisé l'extrême droite maronite des Phalanges pour provoquer les horreurs du massacre des palestiniens des camps de réfugiés de Sabra et Chatila.

De même que l'occupation du sud Liban s'est faite avec les collabos d'extrême droite maronites.

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Netanyahu omnibulé par le Grand Israel

La vidéo, enregistrée à son insu, en 2001, mais diffusée en 2010 sur une chaîne israélienne, avait eu le mérite de la clarté. Alors qu’il se trouvait dans la colonie d’Ofra, en Cisjordanie, Benyamin Netanyahou, déjà puissant mais entre deux mandats, expliquait fièrement « avoir fait dérailler les accords d’Oslo (1993) ».


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Il ajoutait alors qu’il fallait « frapper (les Palestiniens), non pas une fois mais à plusieurs reprises, les frapper jusqu’à ce que ça fasse mal, jusqu’à ce que ce soit insupportable ».

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Avec la confiscation des eaux du Litani et des terres au sud.

Actuellement ils bombardent les villageois libanais qui veulent revenir chez eux.

Les israeliens ont methodiquement tout détruit au bulldozer au sud jusqu'aux cimetières.

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Stp, oublie Cette histoire de l'eau.
Ils attaquent les pays voisins pour les anéantir pas pour de l'eau ni le cuivre ou le gaz mais tout simplement le sionisme n'a pas de limite.
Des qu'il y a une frontière y a un danger donc la guerre préventive.
Après la Syrie ,le tour de la Turquie !
A chaque fois il y une frontière y a un danger
E basta
 
Stp, oublie Cette histoire de l'eau.
Ils attaquent les pays voisins pour les anéantir pas pour de l'eau ni le cuivre ou le gaz mais tout simplement le sionisme n'a pas de limite.
Des qu'il y a une frontière y a un danger donc la guerre préventive.
Après la Syrie ,le tour de la Turquie !
A chaque fois il y une frontière y a un danger
E basta

Les eaux de la rivère Litani et le sud Liban sont convoités depuis longtemps.

D'où l'occupation du sud Liban.

Mais au delà c la balkanisation et la division de tous les pays arabes qui est visée...jusqu'à l'Egypte et l'Arabie saoudite.

Leur intention est d'exploiter les séparatismes tribaux dans chaque pays pour y arriver.

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@ de passage...lis ce qui suit sur les ressources du sud Liban et des projets expansionistes historiques de l'occupant israelien.


Raymond Eddé homme politique intègre relate l'historique des objectifs d'Israël au Liban
le 22 avril 1998

Voici le texte de sa déclaration concernant Israël: Je voudrais m’adresser aujourd’hui particulièrement aux jeunes Libanais pour leur rapporter certains faits dont j’ai eu connaissance durant ma jeunesse ou que j’ai lus, par la suite, sur les objectifs d’Israël concernant le Liban.

En 1919 et 1920, mon père Emile Eddé faisait partie des première et troisième délégations libanaises qui s’étaient rendues à Paris pour convaincre la France, puissance mandataire au Liban, de sauvegarder le Grand-Liban et d’en faire un Etat indépendant de la Syrie.
Lors du séjour à Paris de la troisième délégation présidée par Mgr Abdallah Khoury, elle reçut un jour la visite de Haïm Weizmann, président de «l’Organisation sioniste mondiale», qui lui demanda d’accepter une modification de la frontière nord de la Palestine. Il déclarait notamment que les sionistes étaient les amis des maronites et qu’ils voulaient avoir une frontière commune avec eux.

Mon père, très brièvement, lui dit qu’il ne s’agissait pas d’amitié, mais tout simplement de l’annexion du Liban-Sud jusqu’au fleuve Litani pour s’en approprier les eaux, afin de les détourner vers la région de Houle, en Palestine, et de là, jusqu’au lac de Tibériade. La délégation refusa, bien entendu, de renoncer au Liban-Sud. C’est ainsi que Haïm Weizmann s’en alla bredouille.

Il est nécessaire de rappeler que, dès 1904, Théodor Herzl décrivait le territoire que le sionisme devait obtenir et qui devait s’étendre du «Brook en Egypte à l’Euphrate». Il devait aussi comprendre le Liban. En juillet 1947, dans sa déposition devant la commission d’enquête spéciale de l’ONU, Rabbi Fischman, représentant officiel de l’Agence juive, reprenant les paroles de Herzl, déclara: «La terre promise s’étend de la rivière d’Egypte à l’Euphrate. Elle inclura une partie de la Syrie et du Liban».

Le 14 mai 1948, l’Etat d’Israël est créé. Ben Gourion présenta un rapport militaire à l’état-major suprême. «Nous devons nous préparer à lancer l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban. Nous y établirons un Etat chrétien».

En mai 1954, «Ben Gourion et Dayan établirent un plan militaire pour l’absorption du Liban. Selon Dayan, l’essentiel serait de trouver un officier libanais, même un simple major. Nous devrions l’acheter pour qu’il soit d’accord pour se proclamer sauveur du peuple maronite. L’armée israélienne entrera alors au Liban, occupera les territoires nécessaires et créera un régime chrétien qui s’alliera à Israël. Le territoire au sud du Litani sera totalement annexé à Israël, et tout sera parfait»
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En 1967, le Liban refuse de participer à la guerre contre Israël, déclenchée par l’Egypte, la Syrie et la Jordanie. Néanmoins, le 28 décembre 1968, Israël attaque l’aéroport de Beyrouth, détruisant 13 avions, soit la quasi totalité de sa flotte commerciale, sous prétexte qu’un de ses avions avait été détruit sur l’aéroport d’Athènes par des Palestiniens!

Le 31 décembre 1968, le Conseil de Sécurité, par sa résolution 262, condamne Israël «pour son action militaire préméditée» et considère que «le Liban avait droit à une réparation appropriée pour les destructions qu’il a subies et dont Israël a reconnu être responsable».
Mais le Liban, que je sache, n’a introduit aucun recours en dommages et intérêts.

Le 14 mars 1978, Israël envahit, sans raison, le Liban-Sud et atteint le Litani dont il convoite les eaux depuis 1919. Washington ne lui demande pas de mettre un terme à son invasion, comme le reconnaît son secrétaire d’Etat Cyrus Vance (L’Orient-Le Jour du 16 mars 1978). Les résolutions 425 et 426 Le 19 mars 1978, le Conseil de Sécurité adopte à l’unanimité les deux résolutions 425 et 426, qui exigent le retrait immédiat et inconditionnel des forces israéliennes de tout le territoire du Liban. L’ONU envoie des forces (FINUL) au Liban.

Par dessus le marché, ceux-là occupent aujourd’hui la région au sud-est du Liban, qui s’étend de Kawkaba à Chebaa et qui était réservée aux soldats norvégiens.


Le 4 juin 1982, nonobstant la présence de la FINUL au Liban-Sud, Israël envahit le Liban et atteint, cette fois, Beyrouth et sa banlieue, qu’il bombarde avec son aviation, tuant plus de 30.000 civils.

Le plan de Théodor Herzl s’accomplissait. Le 8 juin 1982, au Conseil de Sécurité, les Etats-Unis opposent leur veto à un projet de résolution exigeant le retrait des forces israéliennes.



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