Après l'échec des discussions avec paris, le blocage continue en guyane

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion thitrite
  • Date de début Date de début

thitrite

Contributeur
Contributeur
La grève est reconduite en Guyane. Après l'échec des négociations avec le gouvernement français, le collectif contestataire exige désormais 2 milliards et demi d'euros immédiatement, pour mettre fin au mouvement social. Le gouvernement maintient son offre : une enveloppe d'un peu plus d'un milliard d'euros. Les barrages vont se durcir.

Cela fait quinze jours, et il va falloir tenir encore, composer avec les barrages routiers qui empêchent de se déplacer et les pénuries de produits alimentaires frais. Pour les Guyanais, l’enjeu dépasse ces désagréments.

« On vit dans la terreur ! On est tous à mettre des alarmes chez nous, à mettre des grilles. C’est insupportable. Aujourd’hui, vous entendez, c’est le peuple qui s’est soulevé, c’est le peuple qui parle ! On va continuer le combat, et jusqu’au bout. On ne lâchera rien ! », confie une protestataire.

Changement de règles ce lundi en Guyane

Jusqu’à présent, les habitants qui tiennent ces barrages - quelques barrières et des pneus au milieu de la route - laissaient passer pendant certains créneaux les voitures et les camions. Mais dès ce lundi, les règles changent : impossible maintenant de passer, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.
Cela s’applique aux voitures des particuliers, mais également à tous les camions qui transportent des marchandises, denrées alimentaires, essence et même les véhicules de police. Seules deux exceptions : les ambulances et la presse.

« Les barrages seront vraiment bloqués »

Pour se faire entendre, les représentants des collectifs, comme Olivier Goudet, comptent bien renforcer le mouvement. « Nous appelons la population à se mobiliser encore plus fortement. Donc les barrages seront vraiment bloqués. Rien ne passera », assure-t-il.
Face au risque de pénuries en tous genres, la population s’organise. Koulani est enseignant. Il ne peut plus aller travailler, mais apporte tous les jours un soutien matériel aux grévistes : « Moi, j'ai ma paye. Je vais sur les barrages, je fais des cours, j’amène de l’eau, j’amène du temps. »
« Regardez dans ma main, ajoute-t-il, je suis venu avec des gâteaux que j’ai distribués à des partenaires qui étaient là en train de faire la grève ! Donc voilà, on est organisés. On sait comment les choses fonctionnent, donc pour le moment ça va. »

La fusée Ariane 5 reste au hangar


Les employés des hôpitaux se relaient pour aller chercher leurs collègues de l’autre côté des barrages. Mais en ce qui concerne l’alimentation et l’essence, la situation devient plus tendue. Certains étals sur les marchés sont vides et des files d’attente se forment devant les stations-service.
Air France a annulé son vol direct ce lundi au départ de Paris en raison des problèmes de ravitaillement en carburant à Cayenne. Air Caraïbes propose un vol dans la matinée. La fusée Ariane 5, pour sa part, restera encore au hangar. Une manifestation est annoncée mardi à Kourou, près du site de lancement de la fusée européenne.

Réunion ce lundi et conseil des ministres mercredi à Paris

Dans le mouvement, la motivation reste intacte. Cela sera peut-être déterminant pour tenir sur la durée. Tous les protestataires s’apprêtent à tenir au moins trois jours, jusqu’au Conseil des ministres de mercredi à Paris, où seront actées les premières mesures pour la Guyane.
De retour de Cayenne, la ministre française des Outre-mers, Ericka Bareigts, participe ce lundi après-midi à une réunion à Matignon, autour du Premier ministre Bernard Cazeneuve, avec plusieurs autres membres du gouvernement - notamment le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl, qui s'était aussi rendu sur place.
http://www.rfi.fr/france/20170403-guyane-blocage-greve-barrages-cayenne-echec-negociations?ref=tw_i
 
Avec une superficie de 83 846 km22 et une population de 252 338 habitants (2014), la Guyane est la deuxième région de France en terme de superficie et la deuxième moins peuplée (après Mayotte). C'est également le département le plus boisé, 98 %3 du territoire étant couvert d'une forêt équatoriale qui reste parmi les plus riches et les moins écologiquement fragmentées du monde.
Les premières installations françaises commencent en 1503, mais la présence française ne devient réellement durable qu'à partir de 1643 et la fondation de Cayenne.

La Guyane devient alors une colonie esclavagiste et voit sa population progresser jusqu'à l'abolition officielle de l'esclavage au moment de la révolution française.
Elle accède temporairement au statut de département français à partir de 1797 mais est progressivement transformée en colonie pénale avec l'instauration du bagne. Il s'agit plus précisément d'un réseau de camps et de pénitenciers répartis sur l'ensemble de la côte guyanaise dans lesquels les détenus sont condamnés aux travaux forcés.

Le taux de chômage officiel au deuxième semestre 2013 est de 21,3 % , soit l'un des plus élevés de France.

**
En comparaison .
Guadeloupe:
Population:

400 186 hab.1 (2014)

Densité 246 hab./km2
Langues
locales
Créole guadeloupéen
Géographie
Superficie
1 628,43 km2
La situation économique difficile de la Guadeloupe est traduite par deux chiffres significatifs : le taux de chômage (23,7 % de la population active en 2015)

*
Martinique:
Population

383 911 hab. (2014)

Densité 340 hab./km2
Langues
locales
Créole martiniquais
Géographie
Superficie
1 128 km2
taux de chômage important (18,9 % de la population active en 2015)
wiki
 
en guyane ils ont crus que c etaient noel ils ne produisent rien mais veulent de l argent de la metropole ce sont les plus riches d ameriques du sud mais cela ne leurs suffit pas , ils n ont qu a prendre leurs independance comme toute les dom d ailleurs les colonies c est finis vive l independance
 
en guyane ils ont crus que c etaient noel ils ne produisent rien mais veulent de l argent de la metropole ce sont les plus riches d ameriques du sud mais cela ne leurs suffit pas , ils n ont qu a prendre leurs independance comme toute les dom d ailleurs les colonies c est finis vive l independance

et
terminées aussi les aides européennes ???

mam
 
Guyane: annonce d'un blocage "total" à partir de lundi 10 04

Des membres du collectif des "500 frères" fuient des tirs de gaz lacrymogène lors d'une manifestation devant la préfecture de Cayenne, le 7 avril 2017 en Guyane.
afp.com/jody amiet
Un blocage "total" est annoncé pour ce lundi en Guyane, après plus de deux semaines de mouvement social. Samedi, les "500 frères" ont été reçus par le commissaire de police blessé lors d'une manifestation à Cayenne.
Le collectif "Pou La Gwiyann dékolé", qui pilote le mouvement social agitant la Guyane depuis plus de deux semaines, a annoncé le blocage "total" du département à partir de lundi.

Les barrages érigés dans les villes guyanaises seront ainsi ouverts dimanche de 7 heures (12 heures à Paris) à minuit (5 heures lundi), puis il y aura "fermeture totale jusqu'à nouvel ordre", avec "interdiction", même pour les personnes voulant passer "à pied", "à moto" ou "à vélo", de les franchir, a annoncé l'un de ses cadres sur la radio Péyi.


"Une partie de la Guyane a peur de s'exprimer"
Si la situation était beaucoup plus calme samedi à Cayenne, le durcissement des blocages annoncé par "Pou La Gwiyann dékolé" (Pour que la Guyane décolle) a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où un fossé semble apparaître à propos du maintien du blocage.

"Il n'est pas tolérable de se voir refuser le droit de circuler librement sur le territoire. (...) Une partie de la Guyane a peur de s'exprimer", affirment les signataires d'une pétition en ligne qui a recueilli un millier de paraphes. Environ 700 internautes font désormais partie d'un groupe Facebook intitulé "Stop aux barrages en Guyane".

La Guyane connaît depuis plus de deux semaines un mouvement social marqué par des revendications sécuritaires, sanitaires et éducatives. Une "grève générale illimitée" a été décrétée le 25 mars, paralysant l'activité économique. Le blocage du port de Cayenne provoque des pénuries, notamment celle de produits frais.


Une visite au commissaire de police blessé
Samedi, le commissaire Joël Terry, numéro 2 de la police en Guyane et blessé vendredi, a reçu sur le seuil de sa chambre d'hôpital quelques dizaines de membres des "500 frères contre la délinquance". Son geste a permis de tranquilliser les esprits.
Des heurts étaient survenus vendredi après-midi devant la préfecture de Guyane, où des centaines de personnes s'étaient rassemblées.

L'administration, craignant une possible "invasion" du bâtiment, à l'image de l'occupation mardi du centre spatial de Kourou, (centre européen)

avait refusé de recevoir une délégation du collectif, qui avait pourtant rendez-vous avec le préfet, ce qui avait attisé les tensions. Plusieurs policiers avaient été frappés et le commissaire Joël Terry, "blessé lourdement à la clavicule", était resté "inconscient au sol pendant une dizaine de minutes", a déclaré vendredi soir Laurent Lenoble, directeur de cabinet du préfet de Guyane.

l'express

mam
 
Hannnn du coup
La fusée ne pourra plus aller sur l'ISS :eek: lol

Blague a
Part on a une délégation au taff qui a annulé son voyage à
Cayenne en milieu de semaine... Parce qu ils
N'étaient pas surs de
Pouvoir revenir !
 
Le conflit s'est durci en Guyane où le collectif qui pilote le mouvement social avait prédit le blocage «total» du département. Face aux difficultés logistiques d'une telle opération et aux critiques de plus en plus fortes, il a finalement reculé.
Le collectif «Pou La Gwiyann dékolé», qui pilote le mouvement social agitant la Guyane depuis plus de deux semaines, avait annoncé le blocage «total» du département à partir de lundi, après qu'un policier a été blessé vendredi dans une manifestation. Les barrages érigés dans les villes guyanaises sont restés ouverts dimanche jusqu'à minuit. Ils devaient ensuite être totalement fermés «jusqu'à nouvel ordre», avec «interdiction», même pour les personnes voulant passer «à pied», «à moto» ou «à vélo», de les franchir, avait annoncé l'un des cadres du collectif sur la radio Péyi.
 
Le conflit s'est durci en Guyane où le collectif qui pilote le mouvement social avait prédit le blocage «total» du département. Face aux difficultés logistiques d'une telle opération et aux critiques de plus en plus fortes, il a finalement reculé.
Le collectif «Pou La Gwiyann dékolé», qui pilote le mouvement social agitant la Guyane depuis plus de deux semaines, avait annoncé le blocage «total» du département à partir de lundi, après qu'un policier a été blessé vendredi dans une manifestation. Les barrages érigés dans les villes guyanaises sont restés ouverts dimanche jusqu'à minuit. Ils devaient ensuite être totalement fermés «jusqu'à nouvel ordre», avec «interdiction», même pour les personnes voulant passer «à pied», «à moto» ou «à vélo», de les franchir, avait annoncé l'un des cadres du collectif sur la radio Péyi.
Salam remake,
Comme les africains, ils ont raté le coche de la décolonisation
 
les manifestants reculent sur le blocage "total" de lundi

Le collectif "Pou La Gwiyann dékolé", qui pilote le mouvement social agitant la Guyane depuis bientôt trois semaines, a reculé ce dimanche sur le blocage "total" du département qu'elle annonçait pour lundi. La mesure était très critiquée au sein de la population.

Si tous les véhicules, à l'exception des engins d'urgence, seront bien empêchés de franchir les barrages érigés dans les villes, "on ne peut pas aujourd'hui faire des blocages pour empêcher les piétons, les vélos et les scooters de passer", a reconnu Olivier Goudet, un porte-parole des "500 frères contre la délinquance".
Mobilisation des opposants

Samedi, un membre du collectif "Pou La Gwiyann dékolé"avait ainsi annoncé la "fermeture totale jusqu'à nouvel ordre" des barrages à partir de dimanche minuit (5h à Paris), même pour les personnes voulant passer "à pied", "à moto" ou "à vélo". L'annonce du blocage total des barrages, jusqu'alors gérés avec une certaine souplesse, avait provoqué la mobilisation des opposants à la poursuite du mouvement.

La Guyane connaît depuis plus de deux semaines un mouvement social marqué par des revendications sécuritaires, sanitaires et éducatives. Une "grève générale illimitée" a été décrétée le 25 mars, paralysant l'activité économique. Le blocage du port de Cayenne provoque des pénuries, notamment de produits frais.
Une page Facebook contre les barrages
"Il n'est pas tolérable de se voir refuser le droit de circuler librement sur le territoire. [...] Une partie de la Guyane a peur de s'exprimer", affirment les signataires d'une pétition en ligne qui a recueilli plus de 1800 paraphes.

Plus de 2000 internautes faisaient partie dimanche d'un groupe Facebook intitulé "Stop aux barrages en Guyane".
La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a demandé dimanche au collectif de "lever les derniers barrages".

"Les enfants doivent pouvoir retourner à l'école dans un environnement apaisé. [...] L'économie guyanaise ne peut être ainsi fragilisée plus longtemps", a-t-elle déclaré.

"En continuant, on enlise davantage la Guyane", a regretté Franck Louison, un cadre pour la Guyane de la Fédération des très petites entreprises (FTPE), qui s'est retirée du collectif vendredi.
Au moins 50 TPE vont d'ores et déjà "mettre la clé sous la porte" du fait de la crise actuelle, a-t-il ajouté.

L'express

mam


 
Retour
Haut