Aqmi confirme la mort d'Abou Zeid, un de ses chefs

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion madalena
  • Date de début Date de début

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

Dans un communiqué envoyé ce dimanche 16 juin à l'Agence Nouakchott Information, al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu'un de ses chefs dans la région, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans toutefois préciser de date. La mort d’Abou Zeid avait été annoncée en mars par le Tchad avant d'être confirmée par Paris.

C'est la première fois qu'Aqmi annonce officiellement la mort d'Abou Zeid. Dans un communiqué diffusé par l'agence mauritanienne ANI, qui a déjà publié de nombreuses déclarations d'Aqmi sans être démentie, l'organisation terroriste indique qu'Abou Zeid a été tué « lors des derniers engagements avec les forces ennemies au nord du Mali », sans toutefois donner de date précise.

L'Algérien Abou Zeid, un des principaux chefs d'Aqmi, avait mené de nombreuses attaques et prises d'otage dans la région. Début mars, le président Déby avait annoncé qu'il avait été tué par les forces tchadiennes au cours d'une offensive menée fin février contre les jihadistes repliés au nord-est du Mali. Une annonce confirmée trois semaines plus tard par l'Elysée. « Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel », indiquait alors la présidence française.

De son côté, Aqmi avait gardé le silence. Toutefois, en mai, après le double attentat à Agadez et Arlit au Niger, Mokhtar Belmokhtar, ancien membre d'Aqmi et chef du groupe dissident « Les signataires par le sang » avait indiqué dans sa revendication avoir baptisée l'attaque « Abou Zeid ». Une sorte de confirmation indirecte du sort de l'Algérien, finalement rendu officiel par Aqmi ce dimanche 16 juin.

Dans son communiqué, l'organisation terroriste annonce également la mort d'un autre chef de katiba (unité combattante), le Mauritanien Abdhallah al Chinguetti, qui aurait été tué dans les mêmes combats. Aqmi conclut en mettant en garde la France de ne pas se réjouir de ces décès, annonçant des représailles à venir.

http://www.rfi.fr/afrique/20130616-...0130616-aqmi-confirme-mort-abou-zeid&ns_fee=0
 
Pas surprenant qu'ils cachent leurs morts, questions de demontrer qu'ils sont superpuissants et que le mal c'est les autres. Et maintenant ils menacent les gens de ne pas se rejouir de cete nouvelle, sinon les consequences ne vont pas tarder.

"C'est la première fois qu'Aqmi évoque officiellement dans un communiqué la mort d'Abou Zeïd", a assuré à l'AFP le directeur de l'ANI, Mohamed Mahmoud Ould Abou Al-Maali, par ailleurs spécialiste d'Aqmi. Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi. Mohamed Lemine Ould El-Hassen animait lui des conférences et sermons dans les camps d'Aqmi, et était considéré comme "l'idéologue religieux" de l'organisation jihadiste. Fin mars, la chaîne algérienne Ennahar TV avait indiqué que l'Algérien Djamel Okacha a été désigné pour succéder à Abou Zeïd, dont François Hollande venait de confirmer la mort.

Aqmi met en garde la France contre la poursuite de "ses réjouissances pour la mort" de responsables jihadistes et la menace de "conséquences sans tarder".
 
Retour
Haut