Aquaculture: enfin le vrai démarrage

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L’aquaculture est enfin sur de bons rails. Si l’objectif de production de 200.000 tonnes n’a pas été au rendez-vous, il sera atteint, voire dépassé à moyen terme, rassure l’Agence nationale de développement de l’aquaculture (Anda). «Valeur aujourd’hui, pas moins de 250 projets d’investissements ont été validés pour un montant global de 1,6 milliard de DH», précise Mustapha Amzough, responsable du département de l’investissement, de la promotion et des études.

Le cinquième de ces projets concerne la production de poisson, 70% celle de coquillages et 10% d’algues maritimes. Avec à la clé 155.000 tonnes dès l’arrivée à maturité des premiers élevages. L’engouement pour les coquillages s’explique par la demande des marchés extérieurs, mais aussi par les coûts de production. A titre d’exemple, l’élevage de poisson nécessite 14 à 18 mois pour les pièces atteignant le poids requis pour la commercialisation alors que celui des huîtres se limite à 10 mois.

Pièce maîtresse de la stratégie

«Plus précisément pour ce qui est de l’élevage de poisson, 6 projets sont en phase d’installation dont 4 sur la côte méditerranéenne et 2 sur la façade atlantique», indique Amzough. Et la dynamique s’explique surtout par les avancées réalisées en ce qui concerne l’aménagement des plans aquacoles. Au total, 5 plans ont été lancés dont 3 sont déjà bouclés (voir carte ci-contre).

De même, l’investissement est désormais sécurisé. Deux assureurs ont été conventionnés. La Mamda et tout récemment Beasur, en février 2019, qui est réassuré par un cabinet étranger. Donc, tout porte à croire que la filière aquacole est promise à des lendemains meilleurs, bien qu’elle soit dépendante de l’import de l’essentiel de ses intrants. D’autant plus que le pays n’est pas à sa première expérience.

Pour l’histoire, l’aquaculture remonte aux années 1950, avec le lancement de l’élevage d’huîtres dans la lagune de Oualidia. Des élevages intensifs ont également vu le jour en 1985 sur la côte méditerranéenne dans la lagune de Nador et après dans la baie de M’diq. La production était essentiellement concentrée sur le bar européen, la dorade royale et les huîtres.

Une décennie plus tard, l’élevage des crevettes était introduit au niveau de l’embouchure. Tandis qu’au début de l’an 2000, un élevage de conchyliculture, dédié au grossissement des coquillages bivalves, a été lancé dans la baie de Dakhla.

A partir de 2011, une nouvelle impulsion a été donnée au secteur aquacole avec la création de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture dans le cadre du plan Halieutis.......................................


 
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