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[QUOTE="Personne2, post: 17960922, member: 375825"] La science du coeur, ce pèlerin, est la quintessence de celle de toutes les contrées. Voici le récit du début de celle de toutes les contrées. Voici le récit du début à la fin de Son entreprise; entends Ses secrets ! Dans trois ténèbres Il dépose la goutte d’eau, ni coeur ni amour par Son verbe Il assemble le vil liquide. Alors l’embryon devient rond comme la boule et l’errance est son lot. Baigné de sang neuf mois complets, l’embryon se nourrit du sang de la matrice. A la fin, Il souffle sur lui; quoi ? cela ne le demande pas ! Le corps s’élabore de la façon que j’ai dite; et l’âme ? n’interroge pas ! Tête en bas, l’homme sort de la matrice; argile ensanglanté il se détache. En larmes, le voici nouveau-né à la mamelle; Puis il entre dans l’enfance fébrile: de l’enfant n’attends pas la constance ! Etranger, il s’aventure dans la jeunesse: celle-ci est une branche de la folie. Son intellect par l’âge se gâte : au vieillard radoteur ne demande pas la félicité ! Insouciant, il s’enfonce sous la terre : de l’âme pure il ne recueille nul parfum. Celui prisonnier de cet étau aux multiples tours meurt sans avoir trouvé l’âme et rejoint le néant. Dépourvu de l’âme prévoyante, comment oses-tu te qualifier d’homme ? L’homme n’est pas seulement mélange d’eau et d’argile; il est aussi mystère divin et âme pure. Cent univers remplis d’anges, devant une goutte de semence, comment se prosterneraient-ils ? Ton désir ne suffit pas, ô poignée de terre, pour que terre, tu deviennes âme pure. L’homme, ce produit de la semence en quête de l’âme, doit subir d’incurables tourments. Le soutient à cette entreprise ? l’errance. Le baume à cette douleur ? la douleur même. De la semence originelle jusqu’ici, vois combien le chemin est long ! Le coeur requis par la Quête est, jusqu’à la Résurrection, ivre fou. Ton esprit, ce pèlerin, de tourments dans la Quête n’a de repos ni jour ni nuit. Il court, s’acharnant avant le trépas à substituer l’âme au corps, à gagner le corps à l’âme. Ce qui importe ici-bas, est l’effort de ton esprit; que celui-ci, pas une seconde, ne s’écarte de la Voie ! Une heure de ton attention vaut plus de soixante-dix années de dévotions ! Ton esprit, plus que ce pèlerin, de détresse reste pendu tête en bas, comme le heurtoir sur la porte. Il est sans information du commencement : sans explication de la fin. Son coeur est sans nouvelle de ceux partis; son âme, sans trace de ceux enfouis sous la terre. De tant de caravanes, pas la moindre poussière à l’horizon; de tout ce tintamarre, pas un homme apparu dont l’impiété ou la foi serait complète, dont la douleur ou le remède serait entier. Pas une tête à l’horizon, pas un sentier aperçu; sur la route à chaque pas, un puits béant. Pas de conseil avéré efficace; pas de précepte sans rappel de la faute. Les hommes dans le tumulte de l’insouciance, tous aux prises avec la cause et l’effet. Cent mille êtres assemblés, tous affairés au pillage du monde. Le maître d’école, prisonnier de ses mensonges, est lié à son salaire comme à ses besoins naturels. Le crieur public, tel l’oiseau pris au piège, trépigne cependant que l’assemblée applaudit. Les gnostiques, sur leurs cous de taureaux, ont tous têtes de girouette. Les soufis s’entortillent entre « vérité » et « pureté », et leur désir n’a rien de sincère. Les ascètes, hérissés et bourrus, se tiennent raides comme des barres. Les dévots prêchent la frugalité et s’affairent dans les coins comme le cavalier sur l’échiquier. Les grands, tous, se sont occultés; les saints sont mis au pilori. Les héros se soumettent; les faucons deviennent portefaix. Les compagnons du Prophète rejoignent les hiboux; soufis, ils usent leur bure jusqu’à la trame. Les hommes de coeur, visage jaune et lèvres sèches, se taisent et attendent que le jour soit nuit. Les hommes du mystère se tournent contre le mur et au mur s’ouvrent de leur secret. [B]Chacun est sur une voie différente; chaque coeur, de doute, dans un autre puits. Les philosophes sont suspendus entre « qualité » et « quantité »; les sophistes s’en tiennent à la négation du monde. Tous imposteurs, ils portent la tête haute et s’imaginent les guides à leur ressemblance. Ils nomment le dogmatisme, pouvoir; le doute, mystère et savoir.[/B] Fariduddin ‘Attar – Livre de l’Épreuve – [/QUOTE]
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