Arrestation de l'ex-porte-parole de Kadhafi, combats meurtriers à Bani Walid

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La Libye a annoncé samedi l'arrestation d'un des derniers sbires de Mouammar Kadhafi, son porte-parole Moussa Ibrahim, et de nouveaux combats ont fait neuf morts dans l'ouest du pays, un an jour pour jour après la capture et la mort du dictateur libyen.

A l'occasion de ce 1er anniversaire, les autorités ont estimé que le pays n'avait été "totalement libéré" du régime Kadhafi, citant notamment Bani Walid, où de nouveaux combats entre des combattants restés fidèles au dirigeant déchu et des anciens rebelles ont fait au moins neuf morts et 122 blessés.

"Arrestation de Moussa Ibrahim par des forces appartenant au gouvernement de transition à un barrage de Tarhouna", ville entre Bani Walid et Tripoli, affirme un bref communiqué du gouvernement, précisant qu'il est en route pour "Tripoli où il sera remis aux autorités compétentes pour son interrogatoire".

Le vice-Premier ministre Moustapha Abou Chagour a confirmé l'arrestation sur Twitter, affirmant que "le criminel Moussa Ibrahim a été arrêté et est en route pour Tripoli".

Des rumeurs avaient circulé sur l'arrestation de M. Ibrahim et celle de deux autres personnalités du régime déchu alors qu'ils tentaient de fuir Bani Walid (ouest) assiégée depuis plus de deux semaines par d'ex-rebelles désormais enrôlés dans les troupes gouvernementales.

L'annonce de l'arrestation de celui qui était devenu la personnalité la plus en vue du régime lors de la révolte en 2011 avec ses apparitions quasi-quotidiennes sur les télévisions du monde entier, a coïncidé avec le 1er anniversaire de la mort du colonel Kadhafi après sa capture par les rebelles le 20 octobre 2011 à l'issue d'un conflit armé de huit mois.

Elle intervient aussi quelques heures après que le président de l'assemblée nationale, Mohamed al-Megaryef, a reconnu que "la libération du pays n'a pas été complètement réalisée dans certaines régions".

Dans un discours, M. Megaryef a dressé un bilan sombre de la période post-Kadhafi, faisant état de "retard" et de "négligence" dans la formation d'une armée et d'une police et dans le contrôle des armes, et dénonçant la non intégration de tous les ex-rebelles dans les institutions de l'Etat.

Il a aussi déploré le retard dans la réforme de la justice et la réconciliation nationale.

Selon lui, cette situation a permis à "des vestiges de l'ancien régime de s'infiltrer dans les organes de l'Etat et de comploter avec ceux (de l'étranger) contre la révolution et sa direction légitime".

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Le nouvel'obs
 

Drianke

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Neuf morts et 122 blessés à Bani Walid

Au moment où M. Ibrahim était arrêté, de nouveaux combats à Bani Walid ont fait au moins neuf morts et 122 blessés du côté des ex-rebelles, selon une source médicale qui a évoqué "des blessures causées par des armes légères, suggérant des combats rapprochés".

Durant la semaine, une quinzaine de personnes avaient déjà péri dans des bombardements des ex-rebelles sur Bani Walid.

Pour justifier l'opération militaire lancée contre la ville, M. Megaryef a indiqué que celle-ci était "devenu un abri pour un grand nombre de hors-la-loi hostiles à la révolution et même à des mercenaires".

"Ce n'est pas une guerre d'extermination ou de nettoyage ethnique comme certains le prétendent à tort mais une campagne pour le retour à la légitimité et pour rétablir la sécurité et la stabilité", a-t-il dit.

"Les autorités ont donné le feu vert aux milices pour exterminer les gens dans la ville", a accusé Salem al-Ouaer, chef militaire du plus important groupe armé de Bani Walid, appelant l'ONU et l'Occident à protéger les civils, dénonçant une "situation humanitaire très mauvaise".

Le porte-parole du chef d'état-major Ali Chikhi a fait état d'une avancée de ses forces vers le centre de la ville.

La menace d'un assaut pesait depuis plusieurs semaines sur Bani Walid après la mort d'un ex-rebelle enlevé et torturé à Misrata, qui a exacerbé les tensions entre Misrata et Bani Walid, cités voisines et rivales historiques ayant choisi des camps opposés lors du conflit.

Par ailleurs, des hommes armés non identifiés ont attaqué une caserne dans la banlieue-ouest de Tripoli, selon l'armée et des témoins.

Le nouvel'obs
 

AbuBatata

DANIEL GALVAN FAN CLUB
On ne construit pas une démocratie en un an. Il faudra une dizaine d'années avant que le pays ne redeviennent stable. Les fameuses "grandes démocraties" que nous connaissons aujourd'hui n'ont obtenue ce statut que suite à de nombreuse guerre civiles. C'est le cas de la France en 1789...

Patience...
 
et BHL qui nous sort hier sur itélé que c'est en Libye ou la transition se passe le mieux dans les pays ayant connu la révolution du "printemps arabe"
 
Ok va dire au gens qu'ils y avait un petit astérix sur le contrat

*delai de mise en place 300 ans

T'en a d'autre blagues comme ça?

Tu en as toi un seul exemple d'un pays qui chavire d'une dictature vers une démocratie en moins d'un an ?

Qu'on voit un peu où la blague se situe.

Pour rappel, les libyens ont voté il y a quelques mois, et les dirigeants actuels sont issus du scrutin.
 
son oncle a été aretter le jour ou khadafi est mort a syrte

moussa ibrahim c'est la famille de khadafi il est marié à une allemande julia ramelow

il a fait ses études a londres à royal holloway

oublié pas que khadafi possède un sosie encore en vie son cousin ahmed kadaff eddam meme les diplomates lors des déplacements l'apellait khadafi il se trompait pensant que c'était lui
 

Drianke

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Libye : l'armée s'empare de Bani Walid

L'armée libyenne a annoncé le 24 octobre la prise de Bani Walid, un ancien bastion kadhafiste, près d'un mois après le début de l'offensive destinée à déloger de cette ville une milice considérée comme illégale. Malgré les controverses, le chef d'état-major a, lors d'une conférence de presse, parlé de victoire pour qualifier la fin des opérations.

Le chef d'état-major a d'abord défendu l'usage de la force à Bani Walid. Alors que la communauté internationale avait fini par s'émouvoir du siège et des frappes que subissait la ville, Youssef Almangoush a répliqué que toutes les voies pacifiques avaient été épuisées. Et que c'était l'autre bord, la brigade de Salem Al Waer, qui l'a contraint par ses tergiversations ces attaques sporadiques à user de la force.

Sur le terrain, l'armée serait maintenant stationnée à l'intérieur de la ville. Des dizaines de personnes recherchées par la justice ont été arrêtées. Cette fois aucun nom n’a été mentionné. Dimanche, l'état-major avait annoncé à tort l'arrestation ou la mort d'anciens dignitaires du régime Kadhafi, notamment celle de son fils Khamis.

En revanche, le général Mangoush a révélé l'arrestation de plusieurs anciens membres de la « brigade 32 », brigade d'élite de Khamis Kadhafi.

Qui va assurer l'ordre désormais à Bani Walid? Alors que des poches de résistance existent encore, des hommes du Haut comité de sécurité, la police et l’armée assureront la sécurité pour permettre aux familles qui ont fui de revenir et permettre aux hôpitaux, aux écoles de fonctionner à nouveau normalement.

RFI
 
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