En cavale depuis son évasion spectaculaire le 28 janvier, Lofti Boussouak a été arrêté jeudi dans le Gard.
Après 6 mois de cavale, Lofti Boussouak a été arrêté jeudi matin près d'Alès (Gard). Son évasion à l'aide d'un commando armé, devant le palais de justice de Tarascon (Bouches-du-Rhône) le 28 janvier avait fait grand bruit.
Âgé de 27 ans, il était mis en examen pour vol aggravé et allait être présenté à un juge d'instruction quand deux malfaiteurs lourdement armés avaient fait irruption et ouvert le feu sur le fourgon de son escorte. Au moins 11 douilles avaient été retrouvées sur les lieux, dont plusieurs provenant d'un fusil d'assaut. Les trois agents de l'administration pénitentiaire qui l'accompagnaient n'ont pas été blessés par les balles. L'un d'eux avait été touché par des éclats de verre et une autre avait reçu des coups.
Cette évasion spectaculaire avait soulevé de nombreuses questions sur le dispositif chargé de le surveiller . Avec 14 condamnations inscrites au casier judiciaire, il n'avait pas le statut de « détenu particulièrement surveillé », avait précisé Patrick Desjardin, procureur de la République de Tarascon. Il était plutôt « dans le spectre haut de la délinquance, […] même s'il est encore trop tôt pour parler de grand banditisme ».
Le parisien
Après 6 mois de cavale, Lofti Boussouak a été arrêté jeudi matin près d'Alès (Gard). Son évasion à l'aide d'un commando armé, devant le palais de justice de Tarascon (Bouches-du-Rhône) le 28 janvier avait fait grand bruit.
Âgé de 27 ans, il était mis en examen pour vol aggravé et allait être présenté à un juge d'instruction quand deux malfaiteurs lourdement armés avaient fait irruption et ouvert le feu sur le fourgon de son escorte. Au moins 11 douilles avaient été retrouvées sur les lieux, dont plusieurs provenant d'un fusil d'assaut. Les trois agents de l'administration pénitentiaire qui l'accompagnaient n'ont pas été blessés par les balles. L'un d'eux avait été touché par des éclats de verre et une autre avait reçu des coups.
Cette évasion spectaculaire avait soulevé de nombreuses questions sur le dispositif chargé de le surveiller . Avec 14 condamnations inscrites au casier judiciaire, il n'avait pas le statut de « détenu particulièrement surveillé », avait précisé Patrick Desjardin, procureur de la République de Tarascon. Il était plutôt « dans le spectre haut de la délinquance, […] même s'il est encore trop tôt pour parler de grand banditisme ».
Le parisien