Ashraf Ghani, le président afghan sortant, officiellement réélu de justesse

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le président sortant, Ashraf Ghani, a été officiellement réélu à la tête de l’Afghanistan. La Commission électorale indépendante (IEC) a annoncé, mardi 18 février, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 septembre 2019.

« La Commission électorale (…) déclare M. Ashraf Ghani, qui a obtenu 50,64 % des votes, président de l’Afghanistan », a déclaré Hawa Alam Nuristani, la présidente de l’IEC, lors d’une conférence de presse. « Que Dieu l’aide à servir le peuple d’Afghanistan… Je prie aussi pour que la paix arrive dans notre pays », a-t-elle ajouté.

Crainte d’une répétition de la crise constitutionnelle de 2004

Il est vrai que les résultats ont été annoncés avec plus de trois mois de retard, près de cinq mois après l’élection. Seize mille cinq cents plaintes pour irrégularités avaient été déposées par les candidats. Les résultats définitifs de la présidentielle pourraient donc être à nouveau disputés, comme ils l’avaient déjà été en 2014.

Le candidat malheureux Abdullah Abdullah a contesté mardi la victoire du chef de l’Etat sortant et revendiqué la victoire, annonçant qu’il formait un gouvernement parallèle. « Notre équipe, en se basant sur des votes biométriques propres, a gagné (…). Les fraudeurs sont la honte de l’histoire et nous annonçons notre gouvernement de rassemblement », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kaboul. Selon les résultats définitifs de l’IEC, M. Abdullah, chef de l’exécutif, a fini deuxième du scrutin, avec 39,52 % des voix.

Le vice-président, Abdul Rachid Dostom, un puissant ancien seigneur de guerre et allié d’Abdullah, avait lui aussi menacé de former un gouvernement parallèle si des résultats « frauduleux » étaient annoncés. Tant la population afghane que la communauté internationale craignent une répétition du scénario de 2014, quand Abdullah Abdullah avait contesté les résultats du scrutin, entaché de graves irrégularités, ce qui avait débouché sur une crise constitutionnelle.

Cette présidentielle a été marquée par une participation très faible, avec 1,8 million de votes pris en compte par l’IEC, sur un total de 9,6 millions d’électeurs enregistrés. Près de 1 million de votes — sur les 2,7 millions recensés à l’origine — avaient été écartés pour irrégularités.

Toutes ses offres de paix avec les talibans ont échoué jusqu’ici.................

 

Ninive

Nomad addict
Quand les yankees repandent la liberté et la democratie ca done ca 😅
Des morts, de la misere, retour a l age de pierre, toxicomanie, chomage, violence quotidienne
 
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