Assad est tombé exactement comme le Pentagone l’avait prévu il y a 23 ans

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Israël bombarde les abords du palais du président syrien, accusé de "génocide" des Druzes​

Des affrontements confessionnels en début de semaine ont fait plus de 100 morts en Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). La minorité druze est protégée par le pouvoir israélien.

Israël a mis sa menace à exécution. "Des avions de combat ont frappé les environs du palais" présidentiel à Damas, en Syrie, a annoncé l'armée israélienne sur Telegram, vendredi 2 mai. Ces bombardements interviennent alors que le plus influent chef religieux druze en Syrie, cheikh Hikmat al-Hajrin, a dénoncé jeudi soir une "campagne génocidaire injustifiée" visant des "civils" de sa communauté, après des affrontements confessionnels en début de semaine qui ont fait plus de 100 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Le chef religieux druze avait réclamé "une intervention immédiate de forces internationales" et Israël, voisin de la Syrie avec laquelle il est en état de guerre et qui a pris fait et cause pour les Druzes, avait aussitôt menacé de répondre "avec force" si Damas ne protégeait pas cette minorité religieuse.

"C'est un message clair"​

"C'est un message clair envoyé au régime syrien. Nous ne permettrons pas que des forces [syriennes] soient dépêchées au sud de Damas ou menacent de quelque manière que ce soit la communauté druze", ont martelé dans un communiqué, publié en anglais par le journal Times of Israel(Nouvelle fenêtre), le Premier ministre Benyamin Nétanyahou et son ministre de la Défense, Israël Katz.

Ces heurts à proximité et au sud de Damas entre combattants druzes et groupes armés liés au pouvoir sunnite du président Ahmed al-Charaa illustrent l'instabilité persistante en Syrie, près de cinq mois après le renversement de son prédécesseur, Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite. L'ONU a exhorté "toutes les parties à faire preuve d'un maximum de retenue" et la diplomatie américaine a fustigé "les dernières violences et la rhétorique incendiaire" antidruzes "répréhensibles et inacceptables".

 
Quand c'est la tombe d'un dictateur qui a tué des milliers de gens, ça ne choque pas.

T'as vraiment des comparaisons foireuses.

Tu fais preuve de plus d'empathie pour un tyran mort que pour ses victimes.
donc on peut déboulonner les statues de De Gaulle, et de Colbert et brûler la tombe de De Gaulle en mémoire du génocide au Cameroun de 1948 a 1970,
 
aujourd'hui ils tuent les druzes
qu' en penses tu ?

Ces milices ont immédiatement commencé à démanteler l’État syrien et à détruire l’être humain syrien. Elles ont permis la diffusion d’un discours sectaire odieux appelant au meurtre des membres des communautés alaouite, chrétienne, druze et ismaélienne. Très vite, elles sont passées des paroles aux actes : elles ont profané des tombes, brûlé des symboles religieux, piétiné les gens, les obligeant à aboyer comme des chiens, avant de commettre un véritable génocide contre la communauté alaouite.

Le lundi 28 avril 2025, un membre de ces milices a diffusé un enregistrement audio généré par l’IA (intelligence artificielle), contenant des insultes contre le prophète Mohammed, en prétendant que cet enregistrement avait été produit par des Druzes. Ce prétexte a servi à lancer une attaque contre la ville de Jaramana, voisine de Damas, ainsi que contre la ville de Sahnaya, au sud de Damas, où des massacres ont été perpétrés contre la communauté druze. Le monde entier a vu les vidéos qu’ils ont eux-mêmes diffusées, dans lesquelles ils brûlent des cadavres, agressent hommes et femmes, les traitant de mécréants. Les communautés syriennes vivent en Syrie depuis des millénaires, dans une culture de tolérance et de coexistence. Rien ne peut justifier les crimes atroces qui sont commis à leur encontre. Je m’adresse à vous pour qu’on mette un terme à ces crimes commis dans le silence du monde. Sachez que la victoire de ces milices terroristes en Syrie signifierait leur arrivée en Europe et la mise en péril de vos propres vies. Contactez-nous, faites entendre notre voix auprès des responsables politiques, des intellectuels et des médias.

Je vous rappelle la rencontre que nous organisons : Dimanche 4 mai 2025, à 15h00 119 bis rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS (Métro : Gare de l’Est)

Adnan Azzam président du «Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples»
Adnan Azzam
0033665165914
 
Adnan Azzam président du «Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples»
Adnan Azzam
0033665165914

Il me semble que quelqu'un avait déjà parlé de ce Adnan Azzam sur ce forum... 🤔


Ça alors, c'était Yancine... Quelle coïncidence ! 😲
 
Les « petits gars d’al-Nosra » qui faisaient « du bon boulot en Syrie », en égorgeant les chrétiens d’orient, sans doute. Les terroristes blessés étaient soignés dans les hôpitaux de Tel-Aviv avant de retourner combattre aux côtés d’al-Qaïda en Syrie. Fabius, le commanditaire, a été nommé à la tête du Conseil constitutionnel! Et on continue en Ukraine en armant les néo-nazis, notamment.
Sarkozy a supprimé la haute Cour de Justice. On comprend pourquoi : il y a une palanquée de traitres à présenter devant un peloton d’exécution.
 
Il me semble que quelqu'un avait déjà parlé de ce Adnan Azzam sur ce forum... 🤔


Ça alors, c'était Yancine... Quelle coïncidence ! 😲

Bon, il te reste à comparer mon 💩 à celui des autres qui hantent ton esprit.

Tu sais, une mouche du coche, c'est ce genre de personne qui se mêle de tout sans vraiment apporter de valeur, et qui, en plus, se s'émerveille des succès des autres comme si c'était les siens. Peut-être que tu devrais changer de pseudo, car ça la mouche du coche te colle à la peau.

Voici donc l'avatar qui te va si bien
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Dernière édition:
Justement, la prose de @Nadir2003, @Yancine, @Quovadis et @mirasalam, c'est exactement le même 💩

Y a juste la forme du 💩 qui change, mais c'est exactement pareil ;)
T'as trouvé ta vocation mouche du coche, nous allons t'expédier notre 💩 qui te nourrit bien.
Mais attention, on va te le facturer....

 
Les « petits gars d’al-Nosra » qui faisaient « du bon boulot en Syrie »

Il me semble qu'il y a des bladinautes qui évoquaient souvent cette citation tronquée (et falsifiée) de Fabius...

Réfléchissons, qui cela peut-il bien être. 🤔

Faisons donc nos recherches...

Les 4 bladinautes qui ont évoqué (et déformé) le plus souvent cette citation sont :
1) @Yancine : 38 fois (!!!)
2) @Quovadis : 37 fois
3) @Nadir2003 : 8 fois
4) @mirasalam : 4 fois
, soit largement plus à eux 4 que l'ensemble des autres bladinautes réunis sur ces 5 dernières années ! 😲

Ca alors, c'est fou !
Encore une coïncidence ! 😲 😲 😲



🤣
 
Dernière édition:
Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre, l’entité sioniste a mené des centaines d’attaques contre des sites militaires en Syrie, affirmant vouloir empêcher que des armes ne tombent entre les mains des nouvelles autorités qu’il qualifie de «djihadistes».

Israël a occupé les hauteurs de Jabal al-Cheikh et envoyé des troupes dans une zone démilitarisée du plateau du Golan et d’autres régions du sud syrien.

 

Syrie. Une absence d’aide qui accroît le chaos​

Avec les bombardements presque quotidiens d’Israël, le délabrement intérieur, les ingérences de la Turquie, sans parler de son propre fractionnement, le nouveau pouvoir syrien fait face à de terribles défis, dont le moindre n’est pas les relations entre les différentes communautés que Tel-Aviv essaie d’aviver au nom de la défense des Druzes. Dans ce contexte, le maintien des sanctions contribue à la déstabilisation.

Troquant ses habits de djihadiste pour un costume-cravate (et une barbe à moitié coupée), le dirigeant Ahmed Al-Charaa a présenté le 29 mars un gouvernement de transition de 23 ministres. Le cabinet est globalement « acceptable » aux yeux de nombreux observateurs syriens et étrangers. Il comprend des experts, dont une femme, Hind Kabawat, nommée ministre des affaires sociales et du travail. Cette chrétienne de 51 ans est une militante reconnue des droits humains et une figure de l’opposition à l’ancien pouvoir. Elle fait partie des quatre ministres issus des communautés minoritaires (chrétienne, druze, alaouite et kurde) dans un gouvernement dominé par les sunnites. Mais Al-Charaa a octroyé à ses proches les postes régaliens les plus sensibles (affaires étrangères, intérieur, défense), tous issus de son groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC).

« Religions abrahamiques » et démocratie​

Le nouveau gouvernement de transition est diversement jugé. Pas assez représentatif, insistent les critiques, ni vraiment démocratique (le mot « démocratie » ne figure pas dans le vocabulaire du nouveau pouvoir), encore moins laïque. Dans la « déclaration constitutionnelle », le fiqh (jurisprudence islamique) devient la source de loi dans ce pays, même si d’autres articles précisent la liberté des « religions abrahamiques ». D’aucuns craignent voir la Syrie sortir d’une dictature pour entrer dans une autre.

Si le pays a besoin d’un pouvoir fort pour sortir de décennies de désordres et d’un très long conflit armé particulièrement meurtrier, pour préparer un avenir meilleur à une population de quelques 20 millions (dont un très grand nombre vit en exil) avec un taux de pauvreté d’environ 90 %, selon l’Organisation des Nations unies (ONU), il a aussi besoin d’un consensus. Aussi le licenciement par le régime — qui a pour programme de privatiser le secteur public — de plus de 100 000 fonctionnaires (les chiffres varient de 100 à 300 000) sur environ un million qui se retrouvent sans travail n’est pas de bon augure.

Mais avec quels moyens ? C’est là où le bât blesse. Car la Syrie n’en dispose quasiment pas, malgré une main-d’œuvre qualifiée et d’importantes capacités humaines sur place et dans la diaspora. Sans argent, sans armée digne de ce nom et sans aide — promise, mais qui tarde à arriver —, les bonnes paroles, les promesses et les encouragements de toutes parts ne suffisent plus. Les détracteurs sont déjà à l’affût, notamment sur les réseaux sociaux où les critiques se répandent plus vite que les bonnes volontés. « Le pays est à feu et à sang », l’auteur de cet article n’en a pas cru ses yeux en lisant il y a quelques jours cette déclaration d’un ami qui voulait sonner l’alarme en dépit de toute vraisemblance. Fallait-il lui répondre que Dieu n’a pas créé le monde en un seul jour ?

Menaces d’une nouvelle sécheresse.................​


 
Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui le nouveau président par intérim, Ahmed al-Charaa, à la tête de la Syrie depuis la chute du régime de Bachar al-Assad. Une visite qui suscite de nombreuses réactions, en raison, notamment, du passé de djihadiste d'al-Charaa et de l'implication de ses hommes du HTC dans des attentats, y compris sur le sol français.

 

Les forces d’Occupation envahissent la campagne sud de Quneitra et enlèvent deux civils​

dimanche 11-mai-2025

deux tiers sont sous contrôle sioniste depuis 1967. Le reste, soit un tiers, est sous souveraineté syrienne, avec une présence des forces de l’ONU dans la zone tampon. Stratégiquement, la province relie Damas à la Palestine, au Liban et à la Jordanie, et présente un relief particulier avec des collines volcaniques et la chaîne du mont Hermon, utilisée à des fins militaires lors des conflits..........

 
Un rapport publié par les services de renseignement chinois révèle des détails controversés concernant le changement de pouvoir en Syrie avec l’arrivée d’Abu Mohammed Al-Jolani.

🧊 Le rapport confirme que ce qui s’est passé est le résultat d’une trahison interne de hauts responsables de l’armée syrienne, soudoyés avec de l’argent qatari, qui ont joué un rôle clé dans la mise en œuvre d’un plan international et régional complexe.

🧊 Selon le rapport, la nuit de la chute d’Alep, des officiers du commandement central de l’armée syrienne ont commis un grave crime de trahison en isolant le commandant consultant iranien Bur Hashmi (alias « Hajj Hashim ») dans une salle de conférence.

🧊 Après avoir isolé le commandant iranien, ces officiers ont contacté directement le Mossad israélien, ouvrant la voie au Front Sham libre pour avancer et occuper la ville en seulement 45 minutes sans aucune résistance.

🧊 La propagation de la trahison. Cette trahison ne s’est pas limitée à Alep ; d’autres villes syriennes ont également été capitulées. Les autorités syriennes ont également transmis de fausses coordonnées au Hezbollah, ce qui l’a piégé et a entraîné la destruction d’un convoi de 100 véhicules appartenant au Hezbollah à la suite de frappes israéliennes.

🧊 Parallèlement à cet événement, l’armée de l’air américaine a ciblé les forces de la milice populaire irakienne près de la frontière syrienne, en coordination avec les opérations israéliennes.

🧊 Tromper Bachar al-Assad. Malgré les avertissements iraniens, le président syrien Bachar el-Assad ignorait l’ampleur de la trahison au sein de son armée. Il recevait de fausses informations de ses proches agents, qui le maintenaient isolé et ignorant de la situation sur le terrain.

🧊 Alors que les pertes s’accumulaient, le président Assad commença à douter de la loyauté de ses supérieurs. Selon le rapport, le plan final était de le livrer directement au Front Al-Nosra. Conscient du danger imminent, le président Bachar al-Assad sollicita l’aide directe du président russe Vladimir Poutine.

🧊 Le rapport indique que cette opération a été planifiée et exécutée en coordination avec plusieurs agences de renseignement internationales : le service de renseignement britannique (MI6), le Mossad et la CIA , sous la supervision directe du président turc Recep Tayyip Erdogan.

🧊 Les prochains jours pourraient révéler davantage de détails sur ce processus complexe, qui a combiné trahisons internes et collusion internationale pour remodeler le paysage syrien selon les agendas des grandes puissances régionales, indique le rapport chinois.


Ce qui se passe en Syrie est encore plus dramatique que ce qu’on pouvait déjà penser.
 
Dernière édition:

Syrie : les crimes des amis de Washington​

Dans la Syrie déchirée par la guerre en 2017 : Elizabeth Kucinich, Dennis Kucinich et Tulsi Gabbard rencontrent des leaders chrétiens syriens

Alors que beaucoup à Washington prétendent défendre le christianisme et les valeurs occidentales, leurs politiques ont conduit à l’anéantissement systématique de certaines des plus anciennes communautés chrétiennes du monde. Les mêmes politiciens qui se posent en défenseurs de la foi n’ont pas seulement fermé les yeux sur les souffrances des chrétiens au Moyen-Orient, de la Cisjordanie et de Gaza au Liban et à la Syrie, ils ont choisi de financer leurs assassins.

L’argent des contribuables US, acheminé par l’intermédiaire de la CIA et de l’USAID, a joué un rôle essentiel dans l’armement et le soutien des factions extrémistes dont l’ascension s’est traduite par des atrocités.

Le week-end dernier, les forces du nouveau « président par intérim » autoproclamé de la Syrie, un musulman sunnite salafiste répondant au nom d’Ahmed al-Shara, ont aligné des civils, alaouites et chrétiens, contre un mur et les ont exécutés. Leur crime : l’infidélité au salafisme, une interprétation stricte de la loi islamique.

Au cours des dernières décennies, la Syrie a été déchirée par l’interventionnisme extérieur et l’ignorance, ce qui a donné lieu à l’extrémisme et à la pire catastrophe humanitaire du 21e siècle.

De nombreux chrétiens syriens ont historiquement soutenu le gouvernement Assad et son idéologie laïque baasiste parce qu’elle garantissait la liberté religieuse et protégeait les minorités.

Contrairement à certains mouvements islamistes, le régime Assad a maintenu un État laïc où les chrétiens pouvaient pratiquer leur foi sans être persécutés. Les chrétiens occupent des postes au sein du gouvernement, de l’armée et des entreprises.

Les Alaouites constituent une minorité religieuse en Syrie, avec des communautés plus petites au Liban et en Turquie. La famille Assad, qui a gouverné de 1970 jusqu’au début de cette année, est alaouite.

La pratique alaouite de l’islam intègre des éléments du gnosticisme, du néoplatonisme et du christianisme. Elle se distingue des principales sectes islamiques. L’ancien président Assad a promu la laïcité en accord avec le soutien des alaouites à une gouvernance laïque.

Des vidéos de meurtres de masse perpétrés ces derniers jours ont fait surface : Des Syriens alaouites et chrétiens implorant la vie sauve alors qu’ils sont déshumanisés, sommés de se mettre à quatre pattes et d’aboyer comme des chiens pour se préparer à « mourir comme des chiens », dans une fusillade de balles. Les tueurs sont avertis d’éteindre leurs téléphones et de ne pas partager ces vidéos afin de ne pas retourner l’opinion mondiale contre eux.

Les relations publiques sont toujours souhaitées pour dissimuler un meurtre de sang-froid et ses desseins et pour protéger le fantasme de l’Occident selon lequel les nouveaux dirigeants autoproclamés de la Syrie sont plus gentils et plus doux que les descriptions propagandistes de leurs prédécesseurs.

Comment la situation en est-elle arrivée là ?

La crise humanitaire actuelle et les graves violences sectaires en Syrie sont les conséquences directes de politiques remontant à la doctrine de la « rupture nette » [« Clean Break » ] de 1996, élaborée par un think tank de Washington qui a conseillé à Benjamin Netanyahu de rompre avec le « « processus de paix » du gouvernement précédent» (c’est leurs guillemets), qu’il voyait comme une sérieuse faiblesse.

La doctrine de la « rupture nette » a jeté les bases d’une politique agressive à l’égard de la Syrie, qui a vu le jour grâce à un effort coordonné par la Maison Blanche de Bush, plusieurs auteurs de cette doctrine ayant alors accédé à des postes de décideurs au sein du gouvernement fédéral.

à suivre.....
 
L’approche « Clean Break » a été mise en avant par Hillary Clinton qui, en tant que secrétaire d’État, a proposé, avec le directeur de la CIA David Petraeus, d’armer les rebelles syriens.

La Maison Blanche a rejeté le plan, mais, d’une manière ou d’une autre, la dynamique créée pour renverser Assad a été propulsée par la CIA. La directive présidentielle de 2012 du président Obama, qui appelait explicitement au renversement du président syrien Bachar el-Assad, n’a fait qu’autoriser ce qui était en cours sans sa permission.

Ce n’est pas la dernière fois que la CIA trouvait le moyen de tromper Obama en Syrie. Le 12 septembre 2016, un accord de cessez-le-feu a été négocié par le secrétaire d’État américain, John Kerry, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, visant à ce que les deux grandes puissances coopèrent pour limiter les groupes extrémistes.

Selon une source au fait des arrangements, Robert Malley, l’envoyé spécial de Barack Obama pour le Moyen-Orient, prévoyait de se rendre au Liban, puis de se rendre à Damas pour rencontrer M. Assad, afin de tirer parti du cessez-le-feu conclu entre Kerry et Lavrov et d’ouvrir la possibilité d’une nouvelle orientation des relations entre les États-Unis et la Syrie.

Le lendemain, une frappe aérienne américaine tuait plus de 100 soldats syriens. Le voyage de Malley a été annulé et le cessez-le-feu a pris fin quelques heures plus tard.

Le plan visant à évincer Assad est passé à la vitesse supérieure. Obama a été manipulé par Hillary Clinton et la CIA en Syrie, tout comme il l’avait été en Libye.

Judicial Watch a obtenu des documents qui prouvent que la Defense Intelligence Agency (DIA) savait que la stratégie de soutien aux forces d’opposition – largement composées de factions salafistes et extrémistes, y compris des affiliés d’Al-Qaïda – conduirait directement à l’établissement d’une « principauté salafiste » dans l’est de la Syrie, avec une interprétation stricte de l’islam sunnite.

La DIA a explicitement souligné que ce résultat était précisément « ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, afin d’isoler le régime syrien ».

Le Clean Break, Benjamin Netanyahu, la CIA, Hillary Clinton, Barack Obama et la Defense Intelligence Agency sont tous responsables de la désintégration de la Syrie qui a entraîné une violence sectaire extrême. La plupart de ceux qui sont tués aujourd’hui n’étaient alors que des enfants, dans un pays où coexistaient des communautés fréquentant des mosquées, des églises et des synagogues.

L’argent des contribuables US, acheminé par l’intermédiaire de la CIA et de l’USAID, a joué un rôle essentiel dans l’armement et le soutien des factions extrémistes dont l’ascension a abouti à ces atrocités.

En Syrie, les machinations américaines au Moyen-Orient ont atteint des sommets tragiques. Sous l’administration Obama, la CIA a lancé l’opération « Timber Sycamore » en 2012, une opération secrète qui a acheminé des milliards de dollars en armes et en formation à des soi-disant « modérés » liés à Al-Queda, Al-Nusra et ISIS. Une bonne partie des armes payées par les contribuables étatsuniens et destinées à être utilisées contre la Syrie ont fini en vente sur le marché noir.

On a raconté au peuple américain un conte de fées selon lequel nous soutenions des combattants de la liberté contre un dictateur. Dans la réalité, nous avons financé les terroristes qui assassinent les chrétiens, massacrent les villages alaouites et imposent un régime islamique radical dans les régions dont ils s’emparent..............................

 

Dans une interview à un journal juif, le président syrien confirme sa volonté de rapprochement avec Israël​

"La réalité est que nous avons des ennemis communs et que nous pouvons jouer un rôle central dans la sécurité de la région", a déclaré Ahmed al-Sharaa.

Ahmed al-Sharaa, le nouveau président syrien, a accordé une interview au magazine juif américain Jewish Journal dans laquelle il exprime son ouverture au dialogue avec Israël. Tout en reconnaissant des "ennemis communs", il exige néanmoins la fin des bombardements israéliens sur le territoire syrien.

Une main tendue sous conditions​

"Je tiens à être clair, l'ère des attaques incessantes doit prendre fin. Aucune nation ne prospère lorsque son ciel est empli de peur", a déclaré al-Sharaa dans cette interview. Le dirigeant syrien, qui a renversé le régime de Bachar al-Assad, adopte un ton pragmatique en reconnaissant que "la réalité est que nous avons des ennemis communs et que nous pouvons jouer un rôle central dans la sécurité de la région".

Ahmed Al-Sharaa a exprimé son souhait de revenir à l'esprit de l'accord de séparation des forces de 1974 avec Israël, non seulement comme ligne de cessez-le-feu mais également comme base de "retenue mutuelle et de protection des civils". Il dit accorder une attention particulière aux communautés druzes du sud de la Syrie et du plateau du Golan, déclarant que "les Druzes ne sont pas des jouets. Ce sont des citoyens aux racines profondes, historiquement loyaux et dignes de toute protection dans le cadre de la loi". Ces dernières déclarations interviennent alors que cette minorité est dans le viseur de groupe jihadistes affiliés au nouveau régime qui ont assassiné plusieurs centaines de ses membres ces dernières semaines.

Sans évoquer une normalisation immédiate avec Israel, le président syrien a néanmoins signalé une ouverture à de futurs pourparlers fondés sur le droit international et la souveraineté. "La paix doit être obtenue par le respect mutuel, pas par la peur", a-t-il affirmé. "Nous créerons une connexion où il y aura de l'honnêteté et un chemin clair vers la coexistence."

L'éloge de Trump​

Al-Sharaa a également fait l'éloge du président américain Donald Trump, qu'il a rencontré lors d'un sommet historique il y a deux semaines dans le Golfe. Il le considère comme "un homme de paix" et "le seul capable de réparer les dégâts dans la région et de la rassembler".

Dans une formule qui rappelle le slogan trumpien, al-Shara a déclaré vouloir "rendre la Syrie grande à nouveau". "Je n'ai pas cherché à occuper ce poste pour gouverner, je l'ai accepté parce que la Syrie doit tourner une page", a-t-il expliqué.

Le nouveau dirigeant syrien dessine les contours d'une société multiculturelle et pluraliste, soutenant le droit au retour de tous les Syriens - "Juifs, Druzes, Chrétiens et autres" - dont les biens ont été confisqués par le régime précédent. Interrogé sur la crédibilité de ses promesses, al-Shara a répondu qu'il ne demandait pas la confiance mais "de la patience et un examen attentif".

Ces déclarations s'inscrivent dans un contexte de contacts discrets entre Israël et la Syrie ces dernières semaines, visant à réduire les tensions frontalières et prévenir les affrontements.

Malgré ces signaux d'ouverture, des voix en Israël et en Occident restent prudentes face à al-Shara, rappelant son passé djihadiste au sein d'al-Qaïda. Certains analystes s'interrogent sur la sincérité de cette modération affichée, craignant qu'elle ne serve qu'à stabiliser son régime avant un éventuel retour à une ligne plus radicale.
 
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