Mais c’est peu crédible , cette défense dd liberté, dans un pays où lorsqu’un prof a eu des accusations de pedophilie ou des antécédents ou autre, l’Education nationale, d’empressé de préserver son anonymat , de le muter dans un autre établissement, ni vu ni connu
Quel rapport avec la liberté d'expression ? Tu mélanges tout là.
La pédophilie est un crime, sanctionné par la loi. Après, que les sanctions judiciaires soient trop légères, on est d'accord et l'incurie de la justice ces dernières années est un vrai scandale, qu'il s'agisse de pédophilie, de viol, de meurtre, d'agressions : les peines sont souvent dérisoires.
Mais cela n'a rien à voir avec la liberté d'expression et la décapitation d'un prof.
C’est pas la priorité des profs de montrer des caricatures mais d’apprendre à lire écrire compter aux élèves.
Apprendre à lire et à compter, normalement, c'est plutôt en primaire. Enfin normalement...
Au collège, et dans le cas de Samuel Paty, c'était des élèves de 4ème donc 13-14 ans, il y a des cours d'éducation civique où on enseigne, notamment, la liberté de croyance (et de non-croyance) et la liberté d'expression dont les caricatures font partie.
Scoop : il n'a pas seulement montré des caricatures sur l'islam dans son cours. Mais il n'y a que ces dernières qui ont mené à une cabale contre lui instiguée par une élève menteuse et des adultes idéologiquement susceptibles et sans recul. Cabale qui a mené à la décapitation de ce prof par un fanatique.
Après, on peut estimer qu'il a eu tort (c'est vrai qu'après le massacre de Charlie Hebdo, rares sont ceux qui osent encore montrer des caricatures de l'islam).
Mais alors, ça revient à reconnaître que les profs et autres doivent se censurer car les adeptes de l'islam sont violents et peuvent décapiter pour un dessin. Est-ce vraiment ce type de raisonnement qu'il faut soutenir ? Pour une religion de paix et de tolérance, ça le fait moyen...
