Assemblée nationale : La vice-présidente Nadège Abomangoli porte plainte pour injures racistes et sexistes

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La députée LFI de la Seine-Saint-Denis a reçu à son bureau au Palais Bourbon « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes »
Âgée de 49 ans et née au Congo, Nadège Abomangoli est troisième vice-présidente de l'Assemblée depuis juillet 2024.
Âgée de 49 ans et née au Congo, Nadège Abomangoli est troisième vice-présidente de l'Assemblée depuis juillet 2024. - OLIVIER JUSZCZAK


20 Minutes avec AFP

Publié le 30/07/2025 à 14h36 • Mis à jour le 30/07/2025 à 14h56


Le courrier contenait des propos « outrageants, ouvertement racistes et sexistes ». Sa destinataire, la vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée LFI de Seine-Saint-Denis Nadège Abomangoli, a porté plainte mercredi auprès du parquet de Paris, a annoncé à l’AFP son avocate, Chirinne Ardakani. La plainte a été déposée pour « outrage envers une personne investie de l’autorité publique, à défaut d’une mission de service public, alternativement, d’injure non publique à caractère raciste et sexiste », a détaillé dans un communiqué l’avocate.

Troisième vice-présidente de l’Assemblée depuis juillet 2024, Nadège Abomangoli, âgée de 49 ans et née au Congo, refuse « de se laisser intimider » et dénonce avec cette plainte « la propagation de la haine raciste et sexiste ». « Dans le cadre de ses fonctions de vice-présidente de l’Assemblée nationale et de députée de la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis », elle a reçu le 11 juillet, à son bureau au Palais Bourbon, « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes », a développé Me Ardakani.

« Une noire n’a rien à faire à ce poste »​

Selon le communiqué, il était notamment écrit : « Première femme noire vice-présidente j’en ai des frissons de malaise, le décolonialisme ne vous rend pas légitime », « Je suis un homme blanc, mon nom de famille Jourdain a beaucoup plus de mérite à votre poste que vous », « Une noire n’a rien à faire à ce poste » et « Partez. Vous n’avez pas votre place ici. Ni ailleurs ».La députée LFI de la Seine-Saint-Denis a reçu à son bureau au Palais Bourbon « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes »




 
La députée LFI de la Seine-Saint-Denis a reçu à son bureau au Palais Bourbon « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes »
Âgée de 49 ans et née au Congo, Nadège Abomangoli est troisième vice-présidente de l'Assemblée depuis juillet 2024.'Assemblée depuis juillet 2024.
Âgée de 49 ans et née au Congo, Nadège Abomangoli est troisième vice-présidente de l'Assemblée depuis juillet 2024. - OLIVIER JUSZCZAK


20 Minutes avec AFP

Publié le 30/07/2025 à 14h36 • Mis à jour le 30/07/2025 à 14h56


Le courrier contenait des propos « outrageants, ouvertement racistes et sexistes ». Sa destinataire, la vice-présidente de l’Assemblée nationale et députée LFI de Seine-Saint-Denis Nadège Abomangoli, a porté plainte mercredi auprès du parquet de Paris, a annoncé à l’AFP son avocate, Chirinne Ardakani. La plainte a été déposée pour « outrage envers une personne investie de l’autorité publique, à défaut d’une mission de service public, alternativement, d’injure non publique à caractère raciste et sexiste », a détaillé dans un communiqué l’avocate.

Troisième vice-présidente de l’Assemblée depuis juillet 2024, Nadège Abomangoli, âgée de 49 ans et née au Congo, refuse « de se laisser intimider » et dénonce avec cette plainte « la propagation de la haine raciste et sexiste ». « Dans le cadre de ses fonctions de vice-présidente de l’Assemblée nationale et de députée de la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis », elle a reçu le 11 juillet, à son bureau au Palais Bourbon, « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes », a développé Me Ardakani.

« Une noire n’a rien à faire à ce poste »​

Selon le communiqué, il était notamment écrit : « Première femme noire vice-présidente j’en ai des frissons de malaise, le décolonialisme ne vous rend pas légitime », « Je suis un homme blanc, mon nom de famille Jourdain a beaucoup plus de mérite à votre poste que vous », « Une noire n’a rien à faire à ce poste » et « Partez. Vous n’avez pas votre place ici. Ni ailleurs ».La députée LFI de la Seine-Saint-Denis a reçu à son bureau au Palais Bourbon « une correspondance anonyme […] comportant des propos outrageants, ouvertement racistes et sexistes »







Elle n'a pas de chance...si elle était franco israelienne au lieu de franco congolaise tous les services d'enquêteurs de France et de Navarre auraient été mobilisés en priorité pour retrouver l'auteur de ces saillies dignes de Vichy.

Et ne parlons pas de la mobilisation des mainstream en boucle...avec des emisions spécialement consacrées à ce sujet.

France égalitaire en droit...tu parles...

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