soucha
Float like a butterfly, sting like a bee
Au départ, j'aime les beaux vêtements, les robes moulantes et les t-shirts échancrés. J'aime une petite touche de maquillage, une jupe courte et des accessoires de mode féminins. Comme la plupart des femmes, j'aime ces ornements.
Ce que j'aime moins, c'est le regard que posent les hommes sur moi. Ce regard curieux et direct qui scrute de haut en bas, qui déshabille et rhabille, qui mesure et juge. Ce regard me gêne, je ne l'aime pas, je n'aime pas son effet sur moi.
Je ne l'aime pas car il me rappelle que je me suis habillée ainsi, probablement et inconsciemment pour l'attirer, l'aguicher. Je ne l'aime pas car son impureté me rappelle la mienne. Je ne l'aime pas et je fais tout pour l'éviter, pour éviter de le suciter.
Depuis quelques années, j'ai arrêté de me maquiller. Ensuite, j'ai commencé à fuir les vêtements "feminins", à m'habiller en garçon, à ne plus mettre de décolleté. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai cultivé une attitude peu avenante en souriant moins, en étant sèche et presqu'impolie. Même ma voix, mon rire, mes blagues. Même ma démarche.
Toutes ces étapes faites, ce regard est encore là. Bestial, attentif, désireux. Je ne l'assume pas. Ni lui, ni ma féminité, ni cette maudite loi de la nature qui fait de moi une femelle ...
D'autres femmes dans cette situation?
Ce que j'aime moins, c'est le regard que posent les hommes sur moi. Ce regard curieux et direct qui scrute de haut en bas, qui déshabille et rhabille, qui mesure et juge. Ce regard me gêne, je ne l'aime pas, je n'aime pas son effet sur moi.
Je ne l'aime pas car il me rappelle que je me suis habillée ainsi, probablement et inconsciemment pour l'attirer, l'aguicher. Je ne l'aime pas car son impureté me rappelle la mienne. Je ne l'aime pas et je fais tout pour l'éviter, pour éviter de le suciter.
Depuis quelques années, j'ai arrêté de me maquiller. Ensuite, j'ai commencé à fuir les vêtements "feminins", à m'habiller en garçon, à ne plus mettre de décolleté. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai cultivé une attitude peu avenante en souriant moins, en étant sèche et presqu'impolie. Même ma voix, mon rire, mes blagues. Même ma démarche.
Toutes ces étapes faites, ce regard est encore là. Bestial, attentif, désireux. Je ne l'assume pas. Ni lui, ni ma féminité, ni cette maudite loi de la nature qui fait de moi une femelle ...
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