Assurance maladie obligatoire: Les retraités sous-payés seront couverts

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Désormais, les retraités touchant des pensions supérieures ou égales à 500 DH peuvent bénéficier du système de l’assurance maladie obligatoire.

POUR les affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), chaque jour apporte son lot de nouveautés. Durant le mois de juillet, la direction de la Caisse a organisé un meeting de sensibilisation sur l’assurance maladie obligatoire dans toutes les régions du Maroc au profit des salariés. On citera également la mise en place de nouveaux taux de cotisation (6 au lieu de 6,5% pour l’employeur et 1 au lieu de 1,5% pour la cotisation sur l’AMO).

Faisant suite à ces nouveautés d’été, un décret d’application portant extension de l’AMO aux « petits retraités » voit le jour. Son entrée en vigueur est prévue à partir du 1er novembre prochain. Déjà publié au bulletin officiel, il a fallu déployer des efforts considérables pour communiquer autour de cette nouvelle mesure.

Jusqu’à présent, seul le pensionné ayant une retraite égale ou supérieure à 1289 DH bénéficiait du régime de couverture sociale de base. Désormais, même les retraités percevant des pensions se situant entre 500 et 1289 DH par mois pourront bénéficier de ce système. Mieux encore, ils bénéficieront également d’un rappel pour la période allant de janvier 2006 à septembre 2007.

Les nouveaux bénéficiaires sont au nombre de 5000. Mais qu’est-ce qu’ils devront payer en contrepartie ?

Il y aura un prélèvement de 4% sur le montant de la pension. Le prélèvement minimum sera de 20 DH pour un retraité qui touche 500 DH mensuellement. Ce prélèvement sera pris en charge par la caisse, puisque les pensionnés devront bénéficier d’une augmentation de 4% de leurs pensions. Ce qui veut dire que les détenteurs des petites pensions bénéficieront désormais de l’AMO sans que leurs pensions ne soient tronquées.

Donc, ils bénéficieront de la couverture des 41 pathologies prévues par l’Assurance obligatoire. Leurs enfants de moins de 12 ans pourront, eux aussi, bénéficier des soins ambulatoires.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Désormais, les retraités touchant des pensions supérieures ou égales à 500 DH peuvent bénéficier du système de l’assurance maladie obligatoire.

POUR les affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), chaque jour apporte son lot de nouveautés. Durant le mois de juillet, la direction de la Caisse a organisé un meeting de sensibilisation sur l’assurance maladie obligatoire dans toutes les régions du Maroc au profit des salariés. On citera également la mise en place de nouveaux taux de cotisation (6 au lieu de 6,5% pour l’employeur et 1 au lieu de 1,5% pour la cotisation sur l’AMO).

Faisant suite à ces nouveautés d’été, un décret d’application portant extension de l’AMO aux « petits retraités » voit le jour. Son entrée en vigueur est prévue à partir du 1er novembre prochain. Déjà publié au bulletin officiel, il a fallu déployer des efforts considérables pour communiquer autour de cette nouvelle mesure.

Jusqu’à présent, seul le pensionné ayant une retraite égale ou supérieure à 1289 DH bénéficiait du régime de couverture sociale de base. Désormais, même les retraités percevant des pensions se situant entre 500 et 1289 DH par mois pourront bénéficier de ce système. Mieux encore, ils bénéficieront également d’un rappel pour la période allant de janvier 2006 à septembre 2007.

Les nouveaux bénéficiaires sont au nombre de 5000. Mais qu’est-ce qu’ils devront payer en contrepartie ?

Il y aura un prélèvement de 4% sur le montant de la pension. Le prélèvement minimum sera de 20 DH pour un retraité qui touche 500 DH mensuellement. Ce prélèvement sera pris en charge par la caisse, puisque les pensionnés devront bénéficier d’une augmentation de 4% de leurs pensions. Ce qui veut dire que les détenteurs des petites pensions bénéficieront désormais de l’AMO sans que leurs pensions ne soient tronquées.

Donc, ils bénéficieront de la couverture des 41 pathologies prévues par l’Assurance obligatoire. Leurs enfants de moins de 12 ans pourront, eux aussi, bénéficier des soins ambulatoires.
les 20 dhs restent un prélevement symbolique certes c'est un bn geste mais je pense qu il est temps de revoir les valeurs de c retraites perçues qui restent trop inférieur au niveau de vie et à son cout tout court :(
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Gouffre

La véritable assurance maladie obligatoire a réellement commencé. L’extension de l’AMO aux soins ambulatoires nous lance dans la grande aventure. Pour le meilleur, mais peut-être aussi, nous ne l’espérons pas, pour le pire. Les soins ambulatoires ce sont les bobos de tous les jours pour lesquels vous n’hésitez pas à consulter votre médecin, surtout lorsque vous disposez d’une bonne couverture médicale. Pour des milliers d’employés sous-médicalisés pendant des années, l’urgence d’un tel dispositif ne souffre donc d’aucune équivoque. Comble de l’indécence, ces salariés ont cotisé à la CNSS, ont même financé des polycliniques mais n’ont bénéficié que partiellement d’une protection sociale.
Sur ce chantier, cependant, il faut être prêt à assumer certaines incertitudes, notamment celle du coût. Et à ce titre, les appréhensions de la confédération des entreprises semblent légitimes. En analysant l’historique des assureurs privés, qui ont plus de recul en la matière et surtout restent soumis à une sanction immédiate du marché, l’on est amené à un certain pessimisme. Dans ce cas de figure, la rentabilité de la maladie n’a été garantie que moyennant un package comportant des couvertures moins sinistrées comme l’invalidité ou le décès. Du coup, pour l’AMO dans son nouvel habillage, les arbitrages financiers risquent d’être difficiles. L’on ne peut faire l’économie de la logique comptable, car les dépenses de santé progressent plus rapidement que le PIB, quel que soit le régime d’assurance maladie retenu, public, privé ou mixte. Cela s’est vérifié à maintes reprises dans le monde et plusieurs pays où les gouffres de sécu sont devenus des gouffres… politiques.
Ce qui manque aussi, semble-t-il, c’est une démarche d’ensemble pour le secteur de la santé. Les producteurs de soins sont-ils assez sensibles aux enjeux? Quels dispositifs et quelles garanties sont prévus en matière de contractualisation, d’information des malades?...

Mohamed BENABID
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
L’AMO étendue aux soins ambulatoires

· La décision entérinée par le CA de la CNSS

· Pas d’augmentation des cotisations

C’est tranché. La CNSS élargira la couverture médicale à l’ambulatoire avec l’exclusion des soins dentaires. La décision a été entérinée lundi 16 mars par son conseil d’administration. Cette extension ne s’accompagnera pas d’une augmentation des taux de cotisations. Et ce, même si dans les scénarios de la Caisse, la mise en place de cette formule implique une charge supplémentaire de 0,14%. D’autant plus que les salariés qui bénéficient de l’article 114, disposant d’une couverture privée, ne sont pas pris en compte.
Le cas échéant, la CNSS va puiser dans les réserves constituées et qui tourneraient autour de 5 milliards de dirhams. Du moins selon un responsable à la Caisse. Le conseil d’administration s’est fixé le délai de 2012-2013 pour rediscuter d’une éventuelle couverture des soins dentaires, le poste le plus coûteux dans les soins médicaux. Une décision qui devrait au préalable faire l’objet d’une étude de l’Anam.
La CGEM, qui avait recommandé la prudence lors de son CA de février, a donné son feu vert à cet élargissement aux soins ambulatoires. Le dossier a été également discuté lors du CA tenu la semaine dernière par la confédération. «Nous concrétisons l’extension de l’AMO conformément à ce qui est prévu dans notre mandat politique», affirme Abdelmjid Tazlaoui, président de la commission emploi de la CGEM et administrateur de la Caisse.
L’accord du patronat est conditionné par deux préalables: la mise en place d’un mécanisme de régulation et de contrôle au niveau de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et la généralisation du Ramed. Dans le premier cas, la régulation permettra de suivre de près le système pour prévenir aux éventuels déficits, et dans le deuxième, la généralisation du Ramed évitera la fraude. Ce dernier dispositif devrait, en principe, être étendu début janvier 2010. Quant aux décrets d’application de l’extension de l’AMO, ils pourraient être prêts fin 2009. Les textes devant être validés par le Conseil de gouvernement et le Conseil des ministres avant leur publication au Bulletin officiel. Pour la CGEM, ce dossier aurait dû être traité au niveau du dialogue social. N’ayant pas «confiance» dans les études de la CNSS, le patronat avait tempéré sa décision. Il était pour un délai de 4 à 5 ans, le temps d’avoir de la visibilité sur l’évolution du régime et une idée plus claire sur la consommation de médicaments. Mais à l’approche des élections des délégués du personnel, les enjeux du dossier sont devenus politiques. «Face à la position du patronat, les syndicats ont fait de la récupération politique de ce dossier», affirme une source sous couvert d’anonymat. «Nous nous sommes rendus compte que la position de la CGEM a été expliquée comme étant un refus de l’extension de l’AMO. Ce qui n’est pas le cas», soutient Tazlaoui.
Autre élément ayant favorisé cet élargissement à l’ambulatoire, les dispositions contenues dans la convention d’Agadir signée en 2005 par les partenaires. Celle-ci prévoit qu’une année après l’entrée en vigueur de l’AMO, une étude doit être menée par l’Anam pour son extension.
A la CNSS, l’élargissement de la couverture de base aux soins ambulatoires s’accompagnera d’un redimensionnement et d’une réorganisation des services. Il est également question d’une révision des procédures de travail et de l’adaptation du système d’information. Tablant sur une accélération de la consommation des prestations AMO, la Caisse compte réorganiser son contrôle médical. Pour cela, elle compte acquérir un outil informatique et la mise en place d’une nouvelle organisation et de nouvelles procédures. Elle prévoit aussi le recrutement d’une cinquantaine de nouveaux collaborateurs.

Khadija MASMOUDI
 
C'est une très bonne chose(mm si j'ai pas tout lu) :rouge:

d'ailleurs le système de couverture maladie universelle devrait être instauré dans le monde entier...

la santé tout comme l'éducation devraient être une priorité....
 
les 20 dhs restent un prélevement symbolique certes c'est un bn geste mais je pense qu il est temps de revoir les valeurs de c retraites perçues qui restent trop inférieur au niveau de vie et à son cout tout court :(

Faut savoir nager avant d'approcher ce post :D.

Je suis d’accord, appeler 500 DH /mois un salaire est une vraie blague.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Le déboursement direct, la grande défaillance de l'AMO

Le déboursement direct pèse lourd sur le budget des bénéficiaires de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO). C'est l'un des grands freins à l'accès aux soins pour les bénéficiaires de l'AMO. Constat confirmé lors du Printemps du Patient organisé jeudi dernier à Casablanca par un collectif d'associations couvrant le secteur de la santé. Détails.
"Aujourd'hui, je me retrouve handicapé des deux mains et dans l'incapacité de payer mon traitement car la partie que je dois débourser est trop élevée", s'indigne H.M., un patient de 52 ans atteint de polyarthrite rhumatoïde. Ceux qui souffrent, comme ce malade, sont nombreux. Le déboursement direct vient en tête de liste des barrières à l'accès aux soins pour les bénéficiaires de l'AMO. Un constat confirmé, jeudi 16 avril, lors de la journée portes ouvertes "Printemps du Patient" organisée par un collectif d'associations composé de "SOS Hépatites", "Reins" (association pour la lutte contre les maladies rénales) et l'Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite Rhumatoïde "AMP".

Deux études, un seul constat

En effet les résultats d'une récente étude menée par le Collectif Associatif du "Printemps du Patient", révèlent que plus de 40% des affiliés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ayant déposé un dossier de remboursement déclarent avoir eu des difficultés à avancer l'argent pour la consultation ou pour d'autres frais médicaux.

Les résultats du premier baromètre de l'accès aux soins et du suivi médical réalisé par l'Agence Nationale de l'Assurance Maladie viennent, eux aussi, conforter ce constat. L'étude réalisée sur un échantillon de 5.000 assurés AMO dévoile que 31% des répondants trouvent que le principal frein à l'accès aux soins réside dans le déboursement. Et pour cause, 72% des bénéficiaires ont un revenu net inférieur à 3.000 Dh, et plus d'un tiers ont moins de 2.000 Dh.

"Si un des grands avantages de la technologie moderne est de permettre à un nombre croissant de personnes de survivre à des problèmes de santé auparavant mortels, la triste réalité est que bon nombre de ces survivants doivent supporter de lourdes charges financières pour des traitements médicaux onéreux"

Dr Mohamed Saleh Bennouna, Président de l'association marocaine de la polyarthrite rhumatoïde (AMP).

Selon le Collectif, les médicaments représentent une grande proportion des coûts des traitements thérapeutiques, qui dépassent de loin les bourses des patients et de leur entourage. Conséquences immédiates de cette défiance: endettement, vente des biens personnels, inobservance du traitement … "la liste de leurs souffrances s'alourdit de plus en plus en l'absence d'une prise en charge totale et préalable", déplorent les participants au Printemps du Patient.

"Dans la prise en charge médicale surtout des affections dites de longue durée, l'accès aux médicaments est un facteur déterminant et essentiel. La vie des personnes qui en sont atteintes se complique à mesure que la maladie évolue pour entraîner in fine, l'apparition de divers symptômes et maladies, dont beaucoup peuvent être pris en charge avec des médicaments ", affirme le Pr Driss Jamil, Président du Collectif associatif.

Le tiers payant comme alternative

Pour le Pr Jamil, "l'application du système du tiers payant est l'alternative la plus adaptée pour dépasser ce handicap. Ce dispositif à portée à la fois humaine et socio-économique demeure la condition sine qua non pour résoudre cette problématique qui ne peut plus attendre".

Concrètement, cela signifie que le malade n'aura pas à payer les prestations des médecins et les frais de médicaments qui seront directement versés par son organisme d'assurance maladie.

De plus, il s'agit d'un moyen efficace pour réduire le fossé entre malades riches et pauvres, conclut le Collectif.

www.assurancemaladie.ma

Auteur : Ahmed El Mekkaoui
 
Haut