Attaque des shebab au Kenya : une base américano-kenyane ciblée

Drianke

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Au Kenya, trois Américains tués dans l’attaque d’une base militaire par les Chabab

Cette opération contre la base de Camp Simba est la dernière en date de la milice djihadiste dans le pays depuis que Nairobi a envoyé des troupes en Somalie en 2011 pour y combattre ce groupe affilié à Al-Qaida.

Les combattants du groupe islamiste somalien des Chabab ont attaqué dimanche 5 janvier à l’aube une base militaire américano-kényane à Lamu, dans le sud-est du Kenya, près de la frontière avec la Somalie, tuant trois Américains. « Durant une attaque par les Chabab, un groupe affilié à Al-Qaida en Afrique de l’Est, plus tôt aujourd’hui, un militaire américain et deux sous-traitants du ministère de la défense ont été tués » sur la base de la baie de Manda, a annoncé le commandement américain pour l’Afrique (Africom) dans un communiqué.

Africom a précisé à l’Agence France-presse que les trois personnes décédées étaient de nationalité américaine. Deux autres employés du Pentagone ont été blessés. Dans un état stable, ils sont en train d’être évacués. « Après une première incursion dans le périmètre [de la base], l’armée kényane et les forces de l’Africom ont repoussé l’attaque des Chabab », a précisé Africom dans son communiqué.

Des personnes arrêtées

Cette opération, près de l’île touristique de Lamu, est la dernière en date des Chabab au Kenya depuis que ce pays a envoyé des troupes en Somalie en 2011 pour y combattre ce groupe affilié à Al-Qaida.

Le Monde


 

Drianke

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Des unités supplémentaires US sont arrivées à la base attaquée par des terroristes au Kenya

Des renforts sont arrivés à la base militaire américaine de Manda Bay, dans le nord du Kenya, qui avait été attaquée auparavant par des terroristes, rapporte le Commandement des États-Unis pour l'Afrique.

Après une attaque meurtrière d'Al-Chabab -un groupe islamiste somalien lié à Al-Qaïda* en Afrique de l'Est- lancée le 5 janvier contre la base militaire américaine de Manda Bay, dans le nord du Kenya, des renforts y ont été acheminés pour assurer la sécurité de l’aérodrome, d’après le Commandement des États-Unis pour l'Afrique.

police kenyenne (image d'illustration)


Un militaire US et deux sous-traitants tués dans l’attaque de chebabs contre une base au Kenya

«Les forces de réaction rapide en Afrique de l’Est du Commandement des États-Unis pour l'Afrique sont arrivées à Manda Bay le 5 janvier pour conforter la garantie de la sécurité de l’aérodrome après l’attaque des terroristes d'Al-Chabab [un groupe islamiste somalien d’Al-Qaïda* en Afrique de l'Est, ndlr]», a annoncé, dans un communiqué, le Commandement des États-Unis pour l'Afrique.
Selon ce document, contrairement à des informations provenant de sources ouvertes, le Commandement des États-Unis pour l'Afrique ne pense pas que cette attaque soit liée à l’Iran.

S’agit-il d’une vengeance promise?

Dans la nuit de jeudi 2 à vendredi 3 janvier, les États-Unis ont procédé à l’élimination du général Qassem Soleimani en bombardant le convoi dans lequel il se trouvait, à proximité de l'aéroport de Bagdad. Lors de cette attaque, Abou Mehdi al-Mouhandis, membre de haut rang de la milice irakienne Hachd al-Chaabi a également été tué.

Washington déclare qu’ils étaient tous les deux impliqués dans l’attaque du 31 décembre 2019 contre l'ambassade américaine à Bagdad.
Plus tard, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis que la mort de Soleimani serait vengée.

*Organisation terroriste interdite en Russie

sputnik
 

Drianke

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Des soldats kenyans n'ont pas fui devant al-Shabab, selon les Américains

Le commandement militaire américain en Afrique a démenti les allégations selon lesquels des soldats kenyans se seraient cachés dans l'herbe lorsque des militants du groupe islamiste al-Shabab ont attaqué la base militaire de Manda Bay, près de la frontière somalienne.

Le New York Times a publié cette semaine un article affirmant que les soldats kenyans se sont cachés lorsque les combattants d'al-Shabab ont fait irruption dans la base, appelée Camp Simba, et ont détruit un avion de surveillance américain et l'aérodrome.

Un membre de l'armée américaine et deux entrepreneurs ont été tués lors de l'attaque du 5 janvier.

L'article indique que les performances des soldats kenyans pendant l'attaque ont frustré leurs collègues américains.

Mais dans une réponse, le commandement américain pour l'Afrique a déclaré que la réponse des forces américaines et kenyanes à l'attaque avait été "opportune et efficace" et avait contribué à "réduire le nombre de victimes et à éliminer le potentiel de dommages supplémentaires".

Cinq combattants d'al-Shabab ont été tués et plusieurs douzaines ont été repoussés, selon une déclaration.

Elle a cependant reconnu que les combattants d'al-Shabab "ont obtenu un certain succès dans leur attaque".

"L'attaque de la baie de Manda démontre qu'al-Shabab reste un ennemi dangereux et capable", a déclaré le général Stephen Townsend, commandant du Commandement américain pour l'Afrique.

Les États-Unis ont envoyé un haut responsable militaire pour enquêter sur les faits et les circonstances de l'attaque.

Le porte-parole militaire du Kenya, le colonel Paul Njuguna, a déclaré jeudi à la BBC que l'article du New York Times n'était pas basé sur des faits.
Il a déclaré que les détails de l'attaque ne seront clairs qu'après qu'un conseil nommé pour enquêter sur les circonstances de l'attaque aura publié ses conclusions.

https://www.bbc.com/afrique/region-51236355
 
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