Attentat à Istanbul

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Deux bombes ont explosé dimanche soir à Istanbul, faisant au moins 15 morts et 154 blessés, un attentat qui survient alors que la Turquie traverse une période de tension, entre une enquête sur un gang putschiste et la possible interdiction du parti au pouvoir.
L'attentat s'est produit sur une avenue commerçante du quartier périphérique de Güngören, sur la rive européenne de la métropole turque.

"Il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'une attaque terroriste", a déclaré aux journalistes présents sur les lieux le gouverneur d'Istanbul Muammer Güler, cité par l'agence de presse Anatolie.

"Il y a eu deux explosifs (...) Tous deux étaient disposés dans des poubelles. Ils ont explosé avec 10 à 12 minutes d'intervalle. Après la première explosion, les gens se sont bien sûr rassemblés et c'est alors qu'est survenue la deuxième explosion, qui a fait des morts", a expliqué M. Güler.

Le gouverneur a ajouté que de nombreuses personnes avaient également été blessées alors qu'elles se trouvaient dans des magasins proches du lieu des explosions.

La cellule de crise du gouvernorat d'Istanbul a affirmé que 15 personnes avaient perdu la vie dans l'attentat et que 154 autres avaient été blessées.

Selon les déclarations de témoins recueillies par les médias, la seconde déflagration était beaucoup plus forte que la première, étayant la thèse d'un piège destiné à faire autant de victimes que possible.

"Après la première explosion, les gens se sont rassemblés. Il y avait une vraie foule. Cinq à dix minutes plus tard il y a eu la deuxième. Elles était beaucoup plus forte que la première. L'immeuble où je me trouvais a été secoué. Il y avait des blessés jusqu'à 40 mètres" de l'épicentre de la déflagration, a déclaré Alaattin Hatayoglu, président d'une association, à Anatolie.

De nombreuses équipes d'ambulanciers et de pompiers ont été dépêchées sur les lieux et un périmètre de sécurité a été établi par la police, qui a également procédé à des contrôles de colis suspects dans les alentours.

Sur les images diffusées par la chaîne de télévision NTV, on pouvait assister à des scènes de panique, des personnes ensanglantées et désorientées courant en tous sens au milieu de bris de verre.

NTV a affirmé que la police privilégiait la piste des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Interrogé par les journalistes sur cette hypothèse, M. Güler a cependant estimé qu'il était trop tôt pour se prononcer.

Le gouverneur a indiqué que la police allait examiner les images des caméras de surveillance disposées près du lieu des attentats.

Plusieurs attentats survenus à Istanbul ont été attribués dans le passé au PKK, qui se bat depuis 1984 pour l'indépendance du Sud-Est anatolien, à la population à majorité kurde. Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 37.000 morts.

Des groupes armés islamistes et d'extrême-gauche sont également actifs à Istanbul.

Le double attentat de Güngören survient alors que la Turquie traverse une période de tension.

Vendredi, un tribunal d'Istanbul a décidé de juger le réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir tenté de semer le chaos et la violence dans le pays pour préparer le terrain à un coup d'Etat militaire qui renverserait le gouvernement issu de la mouvance islamiste.

L'affaire enflamme d'autant plus la Turquie que parmi les 86 prévenus figurent aux côtés de mafieux notoires des personnalités de premier plan du camp pro-laïcité -des généraux, des journalistes-, adversaire farouche de l'actuel gouvernement qu'ils accusent de vouloir islamiser la Turquie.

L'attentat coïncide également, à quelques heures près, avec le lancement à Ankara lundi matin par la Cour constitutionnelle de délibérations concernant une possible interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir pour activités antilaïques.
 
Aîe ! l eviction d un parti et les consequences sur la population civile me rappelle une periode noire de l Algerie.
Enfin entre les islamistes radicaux et le pkk la turquie risque de se transformer en poudriere :(
 

AAbdoullah

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Un peu fort de mettre ces attentats sur le compte des kurdes du PKK ... je reste persuadé que ce sont des barbus à eux qui ont fait le coup (d'ailleurs Istanbul c'est pas la porte juste à côté du kurdistan) en raison du parti islamiste AKP au pouvoir qui va bientôt être sanctionné voir dissous par la cour constitutionnelle pour infraction à la laïcité ...
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Un peu fort de mettre ces attentats sur le compte des kurdes du PKK ... je reste persuadé que ce sont des barbus à eux qui ont fait le coup (d'ailleurs Istanbul c'est pas la porte juste à côté du kurdistan) en raison du parti islamiste AKP au pouvoir qui va bientôt être sanctionné voir dissous par la cour constitutionnelle pour infraction à la laïcité ...
Le PKK suspecté dans le double attentat meurtrier à Istanbul
Par Jamila Aridj et Ségolène de Larquier (avec agence)

Deux bombes ont explosé dimanche soir à Istanbul, faisant au moins 17 morts, dont des enfants, et 154 blessés. Le bilan pourrait s'aggraver, car sept personnes sont très grièvement blessées et 115 sont toujours hospitalisées. L'attaque s'est produite sur une avenue commerçante du quartier périphérique de Güngören, sur la rive européenne de la métropole turque. De nombreuses équipes d'ambulanciers et de pompiers ont été dépêchées sur les lieux et un périmètre de sécurité a été établi par la police, qui a également procédé à des contrôles de colis suspects dans les alentours. Sur les images diffusées par la chaîne de télévision NTV, on pouvait assister à des scènes de panique, des personnes ensanglantées et désorientées courant en tous sens au milieu de bris de verre.


"Il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'une attaque terroriste (...). Il y a eu deux explosifs (...). Tous deux étaient disposés dans des poubelles. Ils ont explosé avec 10 à 12 minutes d'intervalle, a déclaré aux journalistes présents sur les lieux le gouverneur d'Istanbul Muammer Güler. Après la première explosion, les gens se sont bien sûr rassemblés et c'est alors qu'est survenue la deuxième explosion, qui a fait des morts." Selon des témoins, la seconde déflagration était beaucoup plus forte que la première, étayant la thèse d'un piège destiné à faire autant de victimes que possible. "Après la première explosion, les gens se sont rassemblés. Il y avait une vraie foule. Cinq à dix minutes plus tard, il y a eu la deuxième. Elle était beaucoup plus forte que la première. L'immeuble où je me trouvais a été secoué. Il y avait des blessés jusqu'à 40 mètres" de l'épicentre de la déflagration, a indiqué Alaattin Hatayoglu, président d'une association, à Anatolie.

Période de tension

Selon les autorités et les médias, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a nié avoir une quelconque responsabilité dans ces attaques, aurait commis l'attentat en représailles à une vague d'offensives militaires visant cette organisation séparatiste, dans le Sud-Est turc et en Irak du Nord, où elle a des bases arrières. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a d'ailleurs implicitement accusé les rebelles kurdes. "Malheureusement, le coût de cela (les opérations militaires turques) est lourd. L'incident d'hier soir en constitue un exemple", a-t-il déclaré à Istanbul. Le Premier ministre a évité de prononcer le nom du PKK, expliquant que cela constituerait de la "propagande" pour les rebelles. Néanmoins, interrogé sur cette hypothèse, Muammer Güler a estimé qu'il était trop tôt pour se prononcer. Le gouverneur a souligné que la police allait examiner les images des caméras de surveillance disposées près du lieu des attentats.

Ce double attentat est survenu alors que la Turquie traverse une période de tension. Vendredi, un tribunal d'Istanbul a décidé de juger le réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir tenté de semer le chaos et la violence dans le pays pour préparer le terrain à un coup d'État militaire qui renverserait le gouvernement issu de la mouvance islamiste. L'affaire enflamme d'autant plus le pays que parmi les 86 prévenus figurent aux côtés de mafieux notoires des personnalités de premier plan du camp prolaïcité - des généraux, des journalistes -, adversaire farouche de l'actuel gouvernement qu'ils accusent de vouloir islamiser la Turquie. Par ailleurs, lundi matin, la Cour constitutionnelle a lancé des délibérations concernant une possible interdiction du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), pour activités antilaïques.
 
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Deux bombes ont explosé dimanche soir à Istanbul, faisant au moins 15 morts et 154 blessés, un attentat qui survient alors que la Turquie traverse une période de tension, entre une enquête sur un gang putschiste et la possible interdiction du parti au pouvoir.
L'attentat s'est produit sur une avenue commerçante du quartier périphérique de Güngören, sur la rive européenne de la métropole turque.

"Il n'y a aucun doute qu'il s'agit d'une attaque terroriste", a déclaré aux journalistes présents sur les lieux le gouverneur d'Istanbul Muammer Güler, cité par l'agence de presse Anatolie.

"Il y a eu deux explosifs (...) Tous deux étaient disposés dans des poubelles. Ils ont explosé avec 10 à 12 minutes d'intervalle. Après la première explosion, les gens se sont bien sûr rassemblés et c'est alors qu'est survenue la deuxième explosion, qui a fait des morts", a expliqué M. Güler.

Le gouverneur a ajouté que de nombreuses personnes avaient également été blessées alors qu'elles se trouvaient dans des magasins proches du lieu des explosions.

La cellule de crise du gouvernorat d'Istanbul a affirmé que 15 personnes avaient perdu la vie dans l'attentat et que 154 autres avaient été blessées.

Selon les déclarations de témoins recueillies par les médias, la seconde déflagration était beaucoup plus forte que la première, étayant la thèse d'un piège destiné à faire autant de victimes que possible.

"Après la première explosion, les gens se sont rassemblés. Il y avait une vraie foule. Cinq à dix minutes plus tard il y a eu la deuxième. Elles était beaucoup plus forte que la première. L'immeuble où je me trouvais a été secoué. Il y avait des blessés jusqu'à 40 mètres" de l'épicentre de la déflagration, a déclaré Alaattin Hatayoglu, président d'une association, à Anatolie.

De nombreuses équipes d'ambulanciers et de pompiers ont été dépêchées sur les lieux et un périmètre de sécurité a été établi par la police, qui a également procédé à des contrôles de colis suspects dans les alentours.

Sur les images diffusées par la chaîne de télévision NTV, on pouvait assister à des scènes de panique, des personnes ensanglantées et désorientées courant en tous sens au milieu de bris de verre.

NTV a affirmé que la police privilégiait la piste des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Interrogé par les journalistes sur cette hypothèse, M. Güler a cependant estimé qu'il était trop tôt pour se prononcer.

Le gouverneur a indiqué que la police allait examiner les images des caméras de surveillance disposées près du lieu des attentats.

Plusieurs attentats survenus à Istanbul ont été attribués dans le passé au PKK, qui se bat depuis 1984 pour l'indépendance du Sud-Est anatolien, à la population à majorité kurde. Le conflit kurde en Turquie a fait plus de 37.000 morts.

Des groupes armés islamistes et d'extrême-gauche sont également actifs à Istanbul.

Le double attentat de Güngören survient alors que la Turquie traverse une période de tension.

Vendredi, un tribunal d'Istanbul a décidé de juger le réseau nationaliste Ergenekon, accusé d'avoir tenté de semer le chaos et la violence dans le pays pour préparer le terrain à un coup d'Etat militaire qui renverserait le gouvernement issu de la mouvance islamiste.

L'affaire enflamme d'autant plus la Turquie que parmi les 86 prévenus figurent aux côtés de mafieux notoires des personnalités de premier plan du camp pro-laïcité -des généraux, des journalistes-, adversaire farouche de l'actuel gouvernement qu'ils accusent de vouloir islamiser la Turquie.

L'attentat coïncide également, à quelques heures près, avec le lancement à Ankara lundi matin par la Cour constitutionnelle de délibérations concernant une possible interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir pour activités antilaïques.

Salam,

Que Dieu soit avec eux, Rabi chafihoum el kheil, la solution serait de mieux sécurisé les rues et d'augmenter les effectifs policière dans la sécurité des civils.

On vise le PKK, j'en suis sûr, qu'il y aura beaucoup plus de déploiement militaire vers la frontière irakienne à l'accord de l'armée américaine.

Wa alikoum salam.
 
Salam,

Que Dieu soit avec eux, Rabi chafihoum el kheil, la solution serait de mieux sécurisé les rues et d'augmenter les effectifs policière dans la sécurité des civils.

On vise le PKK, j'en suis sûr, qu'il y aura beaucoup plus de déploiement militaire vers la frontière irakienne à l'accord de l'armée américaine.

Wa alikoum salam.

Je ne suis pas sur que mettre un policier derriere chaque civils reglera la situation.
 
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