Trois « membres de l’entourage » du suspect, Armand Rajabpour-Miyandoab, interpellé samedi, ont été placés en garde à vue. Un touriste germano-philippin a été tué et deux autres personnes ont été blessées samedi soir.
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Un homme a attaqué au couteau un couple de touristes, samedi soir vers 21 heures, dans le 15e arrondissement, à Paris, à proximité du pont de Bir-Hakeim et de la tour Eiffel, tuant une personne avant de prendre la fuite.
Après avoir attaqué au marteau deux autres personnes dans le 16e arrondissement, le suspect a finalement été interpellé par les policiers à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique.
L’homme interpellé, Armand R., un Franco-Iranien né en mars 1997 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), était connu des services de renseignement et de la police pour radicalisation islamiste. Il avait été condamné à cinq ans de prison, dont un an avec sursis, en 2018, pour un projet d’action violente à la Défense. Il avait été libéré à l’issue de sa peine.
Armand R. est également sous traitement psychiatrique, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Il a été placé en garde à vue pour assassinat et tentatives d’assassinat, et le Parquet national antiterroriste s’est saisi du dossier.
Selon le ministre de l’intérieur, Armand R. a prononcé par deux fois les mots Allah akbar ! (« Dieu est grand ! ») lors des attaques, puis a expliqué aux policiers qu’il « en avait marre de voir des musulmans mourir », notamment à Gaza, et que la France était « complice » d’Israël.
« Nous ne céderons rien face au terrorisme. Jamais », a réagi la première ministre, Elisabeth Borne. « J’adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir », a, de son côté, affirmé le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.