Attentat de barcelone. le chef des terroristes «bossait» pour les renseignements espagnols

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Sale temps pour le service de renseignement espagnol. Une nouvelle révélation choc sur l’imam marocain de Ripoll, Abdelbaki Es Satty, considéré comme le cerveau des attentats de Barcelone en 2017, sème le doute sur l’efficacité de cette institution.

Selon le journal espagnol El Periodico, l’imam était une recrue du Centre national de renseignement (CNI), le service d’espionnage et de contre-espionnage espagnol. D’après des documents consultés par ce journal catalan, Es Satty était en contact avec un agent du CNI espagnol, deux mois avant les attentats. La date coïncide aussi avec la période de préparation de l’acte terroriste. L’agent et sa recrue communiquait à travers un seul compte Gmail, où l’agent laissait des mails à son interlocuteur sous forme de brouillon.

La méthode appelé «la boite morte», inventée par Ben Laden, a la réputation d’être difficile à dépister puisque aucun document n’est envoyé via le réseau.

Lesecos.ma
 
A

AncienMembre

Non connecté
ah un espion qui jouait double jeu alors ?

il a bien roulé dans la farine les services secrets espagnols... quelle tragédie.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
« Le cerveau du groupe jihadiste qui a attaqué le 17 août 2017 la Rambla de Barcelona et Cambrils, Abdelbaki Es Satty, était un informateur du Centre national de renseignement espagnol (CNI) jusqu’au moment de l’attaque qui a abouti à l’assassinat de 13 personnes ». Le journal espagnol elpublico.es a publié cette information en début de semaine.

Le CNI réalisait par ailleurs des écoutes téléphoniques pointues des jeunes jihadistes et suivait leur voyages à Bruxelles et Paris, encore cinq jours avant les attentats.

Le journal Publico indique que les échanges entre Es Satty, l’imam de Ripoll, et le centre de renseignement espagnol se faisait via un système de communication indétectable appelé « boîte aux lettres morte » qui consiste à rédiger des brouillons de courriers électroniques sans les envoyer. Les deux personnes qui souhaitent communiquer sans être détectées entrent dans la même boîte aux lettres et échangent sans que les informations circulent sur le réseau, car il n’y a pas d’envoi.

Le dernier message dans cette boîte aux lettres morte a été effectué le 19 juin 2017, alors que les bombes qui étaient utilisées pour l’attaque étaient déjà fabriquées. Les clés pour accéder à cette boîte aux lettres ont été trouvées dans le chalet Alcanar qui a explosé la veille de l’attaque de la Rambla.

Le journal publie par ailleurs des extraits de relevés d’écoutes et de suivi datant du 12 août 2017, cinq jours avant les attentats, en particulier lors du passage de membres du groupe à la FNAC à Paris pour l’achat d’une caméra.

« En résumé, explique Publico, le CNI a suivi pas à pas et a soigneusement détaillé toutes les activités des terroristes, du moins jusqu’à quelques jours à peine avant les attentats sanglants de Barcelone et de Cambrils. Et cela ne pouvait être que parce que les services secrets avaient Es Satty comme informateur et qu’il avait offert à son contrôleur les données de ses disciples (…) »

Par ailleurs Publico affirme que ce n’est que le 18 août 2017 au matin (le lendemain de l’attentat de Las Ramblas ) que le nom de l’informateur Es Satty avait été supprimé des bases de données du CNI, « ce qui ne peut être fait qu’à partir du siège central des services secrets à Madrid ».

Ces éléments n’ont jamais été transmis alors par les renseignements espagnols à la police de la Generalitad, Els Mossos d’Esquadra, qui a eu à gérer l’attentat et à pister et neutraliser les terroristes.

Les révélations de Publico ont provoqué des réactions en Catalogne ou de nombreux élus ont demandé des informations à l’État central mais pas à Madrid ou la presse a repris ces informations à minima.

 

Zaheer73

Si tu n'as pas de pudeur, fais ce qu'il te plait
VIB
Un informateur plutôt qu'un espion. En France, si tu ne coopère pas avec les renseignements généraux ta mosquée est alors fermee.
Ce n'est plus un secret...
J'en est entendu des vertes et des pas mûrs en délation parfois et souvent calomnieuses entre mosquées.
Mieux ne vaut rien connaître des petites gueguerres entre affairistes déguisées en religieux.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Attentats de Barcelone : Trois Marocains poursuivis pour terrorisme

L’Audience nationale espagnole à Madrid a conclu ses investigations avec les trois Marocains impliqués dans les attentats terroristes de Barcelone et de Cambrils du 17 août 2017. Il ne reste que de fixer la date du procès.

Il s’agit de Driss Oukabir, Mohammed Houli Chmelal et Said Ben Iazza. Aucun d’eux ne sera jugé pour l’assassinat de 16 personnes et d'avoir blessé 193 autres mais uniquement pour appartenance à une organisation terroriste et fabrication et possession d’explosives pour des fins liées au terrorisme, indique le média espagnol Nius Diario.

Mohamed Aalla et Salh El Karib, arrêtés au même titre que les trois autres et également Marocains, ont été libérés fautes de preuves suffisantes contre eux.

Les auteurs des attentats du 17 août 2017 sont tous morts : six ont étés abattus par les forces de l’ordre. Quant à Abdelbaki Es Settay, l’imam de Ripoll considéré le chef du groupe, il a été tué dans une explosion survenue dans une villa à Tarragona.



 
Haut