Attentat à la préfecture de police: 27 fonctionnaires ont été signalés pour radicalisation depuis l'attaque

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Depuis le 3 octobre, 27 fonctionnaires de police de la préfecture de Paris ont été signalés pour radicalisation. Des dossiers actuellement sur le bureau d'Eric Morvan, le directeur général de la Police nationale.

Les signalements pour radicalisation se multiplient dans les rangs des forces de l'ordre. Selon les informations de BFMTV, 27 fonctionnaires de la préfecture de police de Paris ont été signalés pour radicalisation depuis l'attentat perpétré dans les locaux de l'institution, le 3 octobre dernier. Quatre personnes avaient alors été tuées par un de leurs collègues, un informaticien qui s'est avéré être radicalisé.
Parmi ces 27 policiers signalés, trois font l'objet de demandes de suspension par le Préfet de police, mais le sort de ces fonctionnaires n'a pas été tranché. Dans le même temps, deux policiers ont été désarmés. L'un était affecté à la Direction régionale de la Police Judiciaire et l’autre travaillait comme gardien de la paix à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Les profils des fonctionnaires de police signalés sont plutôt similaires: il s'agit majoritairement d'hommes au grade de Gardien de la paix ou d'officiers.

Le préfet demande des signalements "immédiats"

C’est dans ce climat que le préfet de police a envoyé une note de service le 7 octobre. "En cas de détection de signes d'une possible radicalisation d'un agent, il appartient de la signaler immédiatement et directement à sa hiérarchie", peut-on lire dans cette note.
"Plusieurs signes et indices peuvent justifier de déclencher une procédure de signalement, comme par exemple des changements physiques et vestimentaires et alimentaires, le refus de serrer la main du personnel féminin, un rejet brutal des habitudes quotidiennes", liste notamment le document.
"Ces signalements doivent être simplifiés".........

 
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