Attentats de bruxelles : dans les mots des kamikazes

Attentats de Bruxelles : dans les mots des kamikazes
De nombreux fichiers audio retrouvés dans l’ordinateur des terroristes retracent les derniers jours avant les attaques, leurs projets et leurs hésitations.
Le 22 mars 2016 à 7 h 58, deux hommes actionnent leur bombe à quelques secondes d’intervalle dans le hall des départs de l’aéroport bruxellois de Zaventem. Najim Laachraoui, 24 ans, et Ibrahim El Bakraoui, 29 ans, se pulvérisent au peroxyde d’acétone (TATP), emportant seize vies avec eux.
La double explosion est suivie, une heure plus tard, par un nouvel attentat-suicide dans une station de métro : le frère d’Ibrahim El Bakraoui, Khalid, vient de déclencher son gilet. Le bilan de ces attaques est de 32 morts et plus de 300 blessés.

Un ordinateur trouvé au fond d’une poubelle
Grâce au témoignage du chauffeur de taxi qui a conduit les kamikazes jusqu’à l’aéroport, les enquêteurs belges remontent rapidement jusqu’à leur dernière planque, rue Max-Roos, dans le quartier de Schaerbeek.

C’est au fond d’une poubelle, en face du bâtiment défraîchi dans lequel les terroristes de Zaventem avaient emménagé un mois plus tôt, qu’ils découvrent l’un des éléments les plus précieux de l’enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et à Saint-Denis et ceux qui ont frappé la capitale belge : l’ordinateur des kamikazes.

Le PC appartient à Najim Laachraoui, qui l’a emporté avec lui de planques en planques, au fil de ses déménagements. Ibrahim El Bakraoui l’a jeté tandis que les kamikazes partaient pour l’aéroport, le 22 mars à l’aube.

Dans le disque dur extrait des ordures, les enquêteurs exhument des heures d’enregistrements audio : des consignes envoyées à des complices, des testaments, des extraits de poèmes arabes, des lettres d’adieu ou encore le récit d’un rêve d’attentat-suicide fait par un des kamikazes, deux jours avant sa mort.

Conversations avec « Abou Ahmed »
Ils découvrent surtout deux fichiers audio enregistrés à l’attention d’un commanditaire en Syrie : « Abou Ahmed », que les enquêteurs pensent avoir identifié comme étant Oussama Atar, le cousin des frères Bakraoui.

Ces documents, dont Le Monde a pu consulter la retranscription complète, retracent les derniers jours des deux kamikazes de Zaventem : Najim Laachraoui, l’étudiant en électromécanique devenu artificier de l’organisation Etat islamique (EI), et Ibrahim El Bakraoui, l’ancien braqueur improvisé logisticien des attentats.
 
Suite :
Le premier enregistrement a été effectué à une date indéterminée durant le mois précédant l’attentat, le second la veille, quand tout s’est emballé. Ces documents audio permettent de comprendre la genèse des attentats de Bruxelles, ainsi que l’évolution de l’état d’esprit des terroristes au fil de leur mission. Le Monde a pris le parti d’en dévoiler les verbatim au long, afin de relater ce processus dans les mots des kamikazes.

L’auteur du premier audio, enregistré entre le 15 février et le 15 mars 2016, est Najim Laachraoui. Il présente un « topo » de la situation à Abou Ahmed. On entend en fond sonore un homme taper sur un clavier, sans doute Ibrahim El Bakraoui. Le message commence ainsi : « Salutations sur vous, mon frère… Donc voilà, je t’envoie ce message en audio… pour répondre à tes questions. (…) Et aussi pour qu’on soit plus précis pour que t’aies une, euh, meilleure, euh… vue. Une vue d’ensemble sur ce qu’on a, ce qu’on a pas, etc. »

Le projet des « rails »
S’ensuivent plusieurs questions très pointues sur la fabrication de TATP. L’artificier explique qu’il a déjà pu en fabriquer 130 kg, et s’interroge sur leur usage : « Ouais, en dix jours à peu près, on a fait plus de 100 kg de TATP. Là, en tout, on a 130 kg. Tu vois ? Donc, euh, avant même la fin de cette semaine, on aura 200 kg de TATP, louange à Dieu, tu vois ? Donc maintenant moi, je pensais, ce que je pensais aussi, c’était faire carrément une “dougma” [opération], tu vois ? Tu remplis une… tu vois, une camionnette ou bien une voiture, tu vois ? Tu mets 600, 700 kg et tu déchires, tu vois. »

Abou Ahmed avait, semble-t-il, suggéré à ses hommes d’insérer des explosifs en découpant les rails d’une ligne de chemin de fer. Laachraoui lui fait part des difficultés d’une telle opération.

« Ouais, tu m’as demandé aussi pour ce qui est… des rails. Les rails, il faut oublier parce que moi déjà quand j’étais… là-bas, j’avais demandé ça à… Mohamed Ali tu vois ? J’en ai même parlé avec Abou Omar [Abdelhamid Abaaoud, coordinateur des attentats de Paris], que Dieu l’accepte, apparemment il m’a dit : “Pour ça il faut une scie plasma, tu vois ?” C’est une scie spéciale qui coûte très cher tu vois ? »

Il suggère néanmoins à son commanditaire de faire des tests à Rakka, fief de l’EI en Syrie, pour valider la faisabilité d’une telle opération : « Mais maintenant, ce qu’on peut faire, on peut mettre, euh, du TATP en dessous des rails et justement… Demande à Mahmoud qu’il fasse ça mais chez des rails… en dessous des rails chez vous là, à Rakka. (…) Nous, on mettra 10 kg en dessous de chaque rail, tu vois ? »

Il demande également que « Mahmoud » lui envoie la photo d’un schéma de commande à distance, laissant entendre que le projet initial de cette cellule n’était pas de mourir en martyr.

Ce « Mahmoud », que les enquêteurs soupçonnent d’être l’artificier en chef des attentats de Paris et de Bruxelles, a séjourné quelque temps en Belgique avant de disparaître. Arrivé en Europe par la route des migrants en septembre 2015 sous l’identité d’un réfugié syrien, « Ahmad Alkhald », il avait chapeauté la confection des ceintures explosives des commandos de Paris avant de regagner la Turquie, puis la Syrie, trois jours après les attentats du 13 novembre 2015.
 
Dans le disque dur extrait des ordures, les enquêteurs exhument des heures d’enregistrements audio : des consignes envoyées à des complices, des testaments, des extraits de poèmes arabes, des lettres d’adieu ou encore le récit d’un rêve d’attentat-suicide fait par un des kamikazes, deux jours avant sa mort.
Des extraits de poèmes arabes? En plus ils avaient de la culture? Comprenaient-ils vraiment ce qu'ils citaient?
 
Suite encore :

« On t’avait parlé de l’Angleterre »
Signe de la relative liberté dont bénéficient les commandos bruxellois dans le choix de leurs cibles, c’est Laachraoui qui soumet des idées à Abou Ahmed. Si le Royaume-Uni a un temps été envisagé, leur attention s’est ensuite focalisée sur la France puis, dans l’urgence, sur la Belgique. « Et on t’avait parlé de l’Angleterre… Ouais, ça, on a oublié, tu vois ? II faut… ouais, on oublie », explique-t-il, sans préciser la raison de ce revirement.

La suite du message montre que le premier choix des commandos de Bruxelles était de travailler sur la durée en montant plusieurs opérations. Dans cette perspective, Laachraoui explique à Abou Ahmed qu’il serait préférable d’attaquer la France afin de conserver la Belgique comme base logistique.

Il précise que son groupe aimerait en profiter pour kidnapper « une ou deux têtes » afin de demander la libération de « certains frères qui ont travaillé », comme Mehdi Nemmouche, le tueur du Musée juif de Bruxelles, le 24 mai 2014, ou Mohamed Bakkali, incarcéré dans le cadre des attentats du 13 novembre 2015.

« Les frères, ils te demandent, ils te disent : Comment tu veux qu’on travaille ? Est-ce que tu veux qu’on travaille à long terme ? Ou bien tu veux qu’on travaille, euh… tu vois qu’on fasse une grosse opération, on sort tous et puis c’est fini. Parce que si tu veux qu’on travaille à long terme, tu vois, Dieu seul sait, tu vois, c’est ce que les frères, ils privilégient tous… Après tu vois, c’est toi… Ça reste toi l’émir, tu vois ? C’est toi qui décides mais si tu préfères qu’on travaille à long terme, il faut éviter de… taper la Belgique, tu vois ? Comme ça, la Belgique, ça reste toujours une base de repli, tu vois ? »

« Les frères, ils préféreraient se focaliser sur la France »
Laachraoui évoque ensuite la présence d’une cellule dormante en France : « Ouais, voilà, aussi, on voulait te demander… Pour ce qui est des frères qui sont en France, est-ce qu’ils sont toujours opérationnels ? Et comment ils peuvent travailler ? Est-ce qu’ils peuvent par exemple, euh… louer une maison là-bas et on leur fait faire un tour, et ils apprennent à travailler ? Ils apprennent à faire eux-mêmes les produits et à… commencer à déposer des sacs à gauche, à droite… ou bien c’est juste des candidats martyr, ils peuvent pas faire ça, on leur donne, euh… deux sacs et on va essayer de les armer, tu vois ? Donc voilà, on attend ta réponse sur ça. »

L’idée première de Laachraoui et de son groupe était de frapper pendant l’Euro de football organisé en juin 2016 en France : « Les frères, ils préféreraient se focaliser sur la France, tu vois ? Pour, euh parce qu’y aura bientôt l’Euro, tu vois ? Et eux, ils veulent annuler cet Euro. Ce sera la première fois, avec la volonté d’Allah, si on y arrive, ce sera la première fois qu’un Euro est annulé, tu vois ? De cette façon, ah ! Déjà ce sera honte pour eux, deuxièmement ce sera une grosse perte financière, troisièmement ce sera… ça servira de leçon à tous ceux qui veulent s’engager dans… dans des frappes euh, contre Dawla [l’EI], tu vois ? »
 
Suite toujours :

Il termine son enregistrement en demandant à Abou Ahmed de saluer certains « frères » en Syrie, puis dresse un bilan sommaire du moral des troupes : « Et vous inquiétez pas, t’inquiète pas, mon frère, ici, louange à Dieu, tout se passe bien, tu vois ? Les… tu vois, les petits problèmes qu’il y avait pu y avoir euh… avant… tu vois, il y a beaucoup de ces problèmes-là qui se sont dissipés, tu vois… Lorsqu’on a pris chacun un appartement, tu vois ce que je veux dire ? Lorsqu’on a… avec cette euh… promiscuité, parfois ça crée des tensions, etc. Maintenant, louange à Dieu, tu vois… Il y a beaucoup moins ça, tu vois ? »

Changement de plan
Le 15 mars, des policiers belges et français perquisitionnent un appartement dans le quartier de Forest, un logement qu’ils pensent être vide. Trois membres de la cellule y avaient en réalité trouvé refuge. Mohamed Belkaïd est tué les armes à la main. Salah Abdeslam et Sofiane Ayari, qui s’étaient enfuis par les toits en abandonnant leurs armes, seront arrêtés trois jours plus tard dans le quartier bruxellois de Molenbeek.

Mohamed Abrini, qui partageait la planque de Laachraoui et d’Ibrahim El Bakraoui et renoncera au dernier moment à se faire exploser à Zaventem, se souvient de l’instant où ses complices ont appris la nouvelle : « On était rue Max-Roos. J’étais en train de prendre ma douche, puis je vais au salon et je vois Najim Lachraaoui et Bakraoui qui me regardaient d’une façon bizarre. J’ai demandé ce qui se passait. Ils regardaient les photos sur la tablette. Je ne les croyais pas. J’ai regardé sur la tablette et j’ai vu qu’ils avaient tué Belkaïd et que deux autres étaient en fuite. »

Cet événement va bouleverser les plans initiaux de la cellule de Schaerbeek. Décision est prise de frapper en Belgique sans plus tarder. Dans un fichier enregistré le 21 mars à 22 h 43 intitulé « Lettre Bel », les terroristes adressent un message de revendication à l’Etat belge. « Tant que vous continuerez à nuire aux intérêts de l’Etat islamique par votre participation à cette maudite coalition, alors il vous faudra accepter d’être frappé », peut-on y lire.
 
Et enfin :
« On a décidé de travailler demain »
La suite des opérations est évoquée dans le deuxième enregistrement, réalisé le 21 mars, la veille des attentats de Bruxelles. Le ton a changé. Le coup de filet contre la planque de Forest a déstabilisé le commando. Laachraoui explique à Abou Ahmed que son groupe projette de passer à l’action dès le lendemain matin :

« Excuse-nous pour le retard, tu vois, mais, euh, on a eu quelques empêchements, quelques imprévus, t’as pu t’en rendre compte en lisant l’actualité. Louange à Dieu, pour l’instant, on est bien. Enfin on est bien, pas vraiment, mais ça va aller. (…) La situation est telle qu’on ne peut plus retarder quoi que ce soit, tu vois. On doit travailler le plus vite possible et on a décidé de travailler inch Allah demain, mardi 22 mars…

Si on ne le fait pas, le pauvre…, le coupe Ibrahim El Bakraoui.

– Ouais, parce qu’on n’a plus de planque de sécurité, il n’y a plus personne. Tu vois, il n’y a plus de frères pour logistique, et caetera. Tout le monde est cramé, tu vois. (…) Les cibles ce sera inch Allah…

L’aéroport, intervient de nouveau Bakraoui.

– L’aéroport… et les métros. Les lignes de métro. Ça va être cinq dougma, inch Allah. Tu vois. Direct. Pourquoi ? Parce que les métros, euh tu… ça… c’est assez cIair. Mais pourquoi aussi l’aéroport ? Parce que… on a eu des informations. Un frère nous a donné comme information qu’en matinée, il y a des vols américains, des vols russes, des vols israéliens. On va essayer de les toucher. Le problème, c’est que… si on utilise les kala [kalachnikovs], vu qu’on n’a pas beaucoup de chargeurs, on va commencer à frapper dans la foule et ils vont fuir, et il y a des militaires, il y a des trucs. Donc on s’est dit que pour faire un maximum de victimes, il faut s’infiltrer et en dernière minute, on déclenche tout en même temps inch Allah, avec la volonté d’Allah.

– En surprise, précise Bakraoui.

En surprise, oui, voilà. Heu inch Allah, on va t’envoyer nos testaments. Je… je… On va mettre ça dans des dossiers, tu vois, Yahya [Mohamed Abrini], Souleymane [Ibrahim El Bakraoui] et moi. »

Laachraoui évoque ensuite les armes dont son groupe dispose, devenues inutiles pour leur nouveau projet, qu’il entend laisser à la disposition « d’autres frères » : une kalachnikov, trois pistolets-mitrailleurs VZ58, deux grenades, un pain de C4 ainsi qu’un talkie-walkie « qui capte les fréquences de la police ».

Bakraoui se rapproche du micro : « On est en train de travailler dans la précipitation. On t’a envoyé les testaments. Moi, j’ai fait plusieurs audio, donc regarde, chipote un peu, regarde ce qui est bon, ce qui est pas bon. Prenez-le, jetez-le. Je te jure, frère, Allah, il est témoin, on avait plein de plans. On avait plein d’idées. On voulait faire plein de choses, mais c’est le destin et la volonté d’Allah, on est obligé de travailler, ou sinon on va rester pourrir dans une cellule. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/artic...mikazes_5099255_3224.html#eW00A5iClliAo7YP.99
 
Des extraits de poèmes arabes? En plus ils avaient de la culture? Comprenaient-ils vraiment ce qu'ils citaient?

Franchement, j'en doute... Comme le dit un commentateur du Monde, t'enlèves les "tu vois" et les "louanges sur Allah", il reste pas grand-chose...

Pourtant, ces gars sont allés jusqu'à se suicider pour cela...

@mioulo : c'est aussi pour ça que je ne t'ai pas répondu sur le précédent thread : depuis que je suis sur Bladi, nombre de discussions tournent autour de kikacreerdaesh. Personne n'est d'accord et, à un moment, je me dis que cela ne doit pas nous empêcher de voir l'essentiel : peu importe qui finance Daesh, ces assassins recrutent nos enfants ! (entre 30 000 et 50 000 combattants étrangers de tous les pays les ont rejoint en Irak et en Syrie. Combien de fanatisés en comptant les femmes et les enfants ? Edit : et combien leurs filiales ont-elles recruté partout dans le monde, combien de sympathisants dans les différents pays ? C'est pas des cas isolés : comment se fait-il qu'autant de personnes succombent - c'est le cas de le dire - à cette idéologie de pacotille dite inspirée de l'islam ?)

Franchement, je suis convaincu que ce n'est pas ça l'islam. Mais le problème est que ces mono-neurones y croient. Comment se fait-il qu'autant de gens aient autant mal compris le message ? Là ça ressemble à des paumés qui agissent comme des mafieux en prétextant le faire pour une religion. Comment une telle prise d'otage de l'islam est-elle possible ?
 
Dernière édition:
Franchement, j'en doute... Comme le dit un commentateur du Monde, t'enlèves les "tu vois" et les "louanges sur Allah", il reste pas grand-chose...

Pourtant, ces gars sont allés jusqu'à se suicider pour cela...

@mioulo : c'est aussi pour ça que je ne t'ai pas répondu sur le précédent thread : depuis que je suis sur Bladi, nombre de discussions tournent autour de kikacreerdaesh. Personne n'est d'accord et, à un moment, je me dis que cela ne doit pas nous empêcher de voir l'essentiel : peu importe qui finance Daesh, ces assassins recrutent nos enfants ! (entre 30 000 et 50 000 combattants étrangers de tous les pays les ont rejoint. Combien de fanatisés en comptant les femmes et les enfants ?)

Franchement, je suis convaincu que ce n'est pas ça l'islam. Mais le problème est que ces mono-neurones y croient. Comment se fait-il qu'autant de gens aient autant mal compris le message ? Là ça ressemble à des paumés qui agissent comme des mafieux en prétextant le faire pour une religion. Comment une telle prise d'otage de l'islam est-elle possible ?
Les livres saints sont interprétables de toutes les manières. Les daeshiens, hormis la destinée politique de leur combat, ont une lecture litteraliste du coran. Certains chrétiens et juifs en ont également de leur livre saint. Raison pour laquelle, seules l'éducation, la culture, l'ouverture peuvent arriver à lutter contre la barbarie idéologique.
Offrons du rêve, de l'espoir, un avenir aux jeunes et la tentation de rejoindre daesh diminuera.
Enfin, mon point de vue!
 
Les livres saints sont interprétables de toutes les manières. Les daeshiens, hormis la destinée politique de leur combat, ont une lecture litteraliste du coran. Certains chrétiens et juifs en ont également de leur livre saint. Raison pour laquelle, seules l'éducation, la culture, l'ouverture peuvent arriver à lutter contre la barbarie idéologique.
Offrons du rêve, de l'espoir, un avenir aux jeunes et la tentation de rejoindre daesh diminuera.
Enfin, mon point de vue!
entièrement d'accord.
 
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