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Coronavirus : les escrocs tentent de profiter de la crise
Faux vendeurs de masques et de gel, médicaments miracles, cagnottes frauduleuses… Jouant sur la peur ambiante, de nombreuses arnaques visant les entreprises et les particuliers fleurissent sur Internet.
Par Simon Piel et Anne Michel Publié hier à 09h13,
Comme un nouveau virus, les escrocs profitent de la panique qui saisit le pays depuis plusieurs jours pour proliférer et mettre en place des arnaques liées aux lourdes problématiques sanitaires auxquelles les Français sont confrontés. La peur ambiante, associée à l’élan de solidarité en faveur du monde médical et de la recherche, offre un terreau fertile aux malfaiteurs.
Le 13 mars, l’organisation Interpol a alerté sur les risques croissants de fraudes en lien avec la propagation du coronavirus. Le 16 mars, comme l’a révélé Le Parisien, le procureur de Rouen ouvrait une enquête préliminaire pour escroquerie, faux et usage de faux après qu’un grossiste en médicaments a commandé pour 6,6 millions d’euros de masques et de gel hydroalcoolique à une société fictive. Les escrocs se sont fait passer pour les fournisseurs habituels de l’entreprise, dont ils ont usurpé l’identité, et ont offert de livrer rapidement une grande quantité du matériel voulu. Ils ont ensuite disparu et l’argent est, lui, arrivé à Singapour.
Les particuliers en première ligne
Cette technique est en tout point similaire à l’escroquerie aux faux ordres de virement, qui consiste à pousser des salariés à effectuer des virements injustifiés au bénéfice d’usurpateurs. Cette arnaque a touché près de 3 000 sociétés en France depuis 2010, pour un préjudice financier global de 752 millions d’euros. Des sociétés sont incitées à passer des commandes qui n’arriveront jamais. Le temps qu’elles comprennent l’escroquerie, les fonds ont été transférés à l’étranger sur les comptes de sociétés fictives éphémères, situées dans l’Union européenne lorsque les montants sont limités (France, Espagne, Pologne…) ou hors d’atteinte, en Asie (Singapour, Hongkong…) pour les grosses sommes. Plus les entreprises disposent d’autorisations de décaissement élevées de la part de leurs banques, plus le risque est élevé.
Lire aussi Coronavirus : comment pirates informatiques et escrocs profitent de la pandémie
Faux vendeurs de masques et de gel, médicaments miracles, cagnottes frauduleuses… Jouant sur la peur ambiante, de nombreuses arnaques visant les entreprises et les particuliers fleurissent sur Internet.
Par Simon Piel et Anne Michel Publié hier à 09h13,
Comme un nouveau virus, les escrocs profitent de la panique qui saisit le pays depuis plusieurs jours pour proliférer et mettre en place des arnaques liées aux lourdes problématiques sanitaires auxquelles les Français sont confrontés. La peur ambiante, associée à l’élan de solidarité en faveur du monde médical et de la recherche, offre un terreau fertile aux malfaiteurs.
Le 13 mars, l’organisation Interpol a alerté sur les risques croissants de fraudes en lien avec la propagation du coronavirus. Le 16 mars, comme l’a révélé Le Parisien, le procureur de Rouen ouvrait une enquête préliminaire pour escroquerie, faux et usage de faux après qu’un grossiste en médicaments a commandé pour 6,6 millions d’euros de masques et de gel hydroalcoolique à une société fictive. Les escrocs se sont fait passer pour les fournisseurs habituels de l’entreprise, dont ils ont usurpé l’identité, et ont offert de livrer rapidement une grande quantité du matériel voulu. Ils ont ensuite disparu et l’argent est, lui, arrivé à Singapour.
Les particuliers en première ligne
Cette technique est en tout point similaire à l’escroquerie aux faux ordres de virement, qui consiste à pousser des salariés à effectuer des virements injustifiés au bénéfice d’usurpateurs. Cette arnaque a touché près de 3 000 sociétés en France depuis 2010, pour un préjudice financier global de 752 millions d’euros. Des sociétés sont incitées à passer des commandes qui n’arriveront jamais. Le temps qu’elles comprennent l’escroquerie, les fonds ont été transférés à l’étranger sur les comptes de sociétés fictives éphémères, situées dans l’Union européenne lorsque les montants sont limités (France, Espagne, Pologne…) ou hors d’atteinte, en Asie (Singapour, Hongkong…) pour les grosses sommes. Plus les entreprises disposent d’autorisations de décaissement élevées de la part de leurs banques, plus le risque est élevé.
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