Le courant ne passe plus depuis quelques temps entre le gouvernement marocain et les syndicalistes.
(....)
La pomme de discorde vient de la reforme des pensions civiles dont le royaume a pris l’initiative.
Le bras de fer ainsi engagé met en ébullition le royaume chérifien .
Rabat doit prendre le taureau par les cornes pour prévenir toute insurrection.
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Militants de l’Union marocaine du travail (UMT), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et de la Fédération démocratique du travail (FDT).... ils étaient mobilisés par centaines à attendre de pied ferme, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain lors de son passage devant la Chambre des Conseillers au cours de son grand oral mensuel devant la chambre haute du parlement marocain.
Ils ont protesté contre ce qu’ils appellent le «gel du dialogue social » et la réforme des retraites.
(...)
Ils n’entendent pas rester là.
La protestation va même monter d’un cran avec l’appel de deux syndicats, dont la FDT, pour une grève générale le 11 février prochain.
Mais de plus près, on constate aisément que le coup de gueule des syndicats est surtout lié aux réformes entreprises par le royaume chérifien visant à prolonger graduellement l’âge de départ à la retraite pour le porter à 63 ans, à horizon 2019, au lieu de 60 ans présentement.
Il est aussi question d’augmenter de 4 points, sur les 4 prochaines années, les cotisations de l’État et de ses adhérents pour les porter à 24 % du salaire de base.
C’est ce que les syndicalistes n’entendent pas accepter. De son côté, le gouvernement trouve dans l’attitude des travailleurs des manœuvres d’intimidation.
(...)
Attention au printemps marocain !
La situation conflictuelle entre le pouvoir et les organisations syndicales n'est pas de nature à arranger la stabilité sociopolitique du pays.
De pareils mouvements d’humeur apparus en décembre 2010 ont provoqué la remise en cause de l’ordre politique établi en Tunisie, Egypte et en Lybie.
Ces évènements du printemps arabe sont encore frais dans les mémoires.
(...)
Le Maroc et l’Algérie sont les deux pays du Maghreb à avoir jusqu’ici échappé à ce printemps dans cette région Nord-africaine.
Mais la petite mèche qui vient d’être allumée par les syndicalistes au Maroc avec le soutien de certains parlementaires décidés à se faire entendre face à un gouvernement qui compte foncer la tête baissée dans ses réformes dans la douleur, constitue, à n’en point douter, un brasier qui risque d’emporter toute la forêt.
(...)
Christophe SESSOU
http://beninmondeinfos.com/index.ph...rique-du-nord-attention-au-printemps-marocain
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La pomme de discorde vient de la reforme des pensions civiles dont le royaume a pris l’initiative.
Le bras de fer ainsi engagé met en ébullition le royaume chérifien .
Rabat doit prendre le taureau par les cornes pour prévenir toute insurrection.
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Militants de l’Union marocaine du travail (UMT), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et de la Fédération démocratique du travail (FDT).... ils étaient mobilisés par centaines à attendre de pied ferme, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain lors de son passage devant la Chambre des Conseillers au cours de son grand oral mensuel devant la chambre haute du parlement marocain.
Ils ont protesté contre ce qu’ils appellent le «gel du dialogue social » et la réforme des retraites.
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Ils n’entendent pas rester là.
La protestation va même monter d’un cran avec l’appel de deux syndicats, dont la FDT, pour une grève générale le 11 février prochain.
Mais de plus près, on constate aisément que le coup de gueule des syndicats est surtout lié aux réformes entreprises par le royaume chérifien visant à prolonger graduellement l’âge de départ à la retraite pour le porter à 63 ans, à horizon 2019, au lieu de 60 ans présentement.
Il est aussi question d’augmenter de 4 points, sur les 4 prochaines années, les cotisations de l’État et de ses adhérents pour les porter à 24 % du salaire de base.
C’est ce que les syndicalistes n’entendent pas accepter. De son côté, le gouvernement trouve dans l’attitude des travailleurs des manœuvres d’intimidation.
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Attention au printemps marocain !
La situation conflictuelle entre le pouvoir et les organisations syndicales n'est pas de nature à arranger la stabilité sociopolitique du pays.
De pareils mouvements d’humeur apparus en décembre 2010 ont provoqué la remise en cause de l’ordre politique établi en Tunisie, Egypte et en Lybie.
Ces évènements du printemps arabe sont encore frais dans les mémoires.
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Le Maroc et l’Algérie sont les deux pays du Maghreb à avoir jusqu’ici échappé à ce printemps dans cette région Nord-africaine.
Mais la petite mèche qui vient d’être allumée par les syndicalistes au Maroc avec le soutien de certains parlementaires décidés à se faire entendre face à un gouvernement qui compte foncer la tête baissée dans ses réformes dans la douleur, constitue, à n’en point douter, un brasier qui risque d’emporter toute la forêt.
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Christophe SESSOU
http://beninmondeinfos.com/index.ph...rique-du-nord-attention-au-printemps-marocain