L'escroquerie de la viande Hallal en France prouvée !
La mosquée de Lyon, elle, supervise 40% de la production annuelle de l'abattoir de Corbas, situé en périphérie de la ville, soit au bas mot 8000 tonnes de viande. Coût total pour l'abattoir: 6 000 euros versés chaque mois à la mosquée lyonnaise pour obtenir sa certification. Pourtant, dans les chambres frigorifiques, les bêtes sacrifiées sont mélangées aux autres carcasses - c'est, en tout cas, ce que nous avons constaté le 23 octobre. Le commerce n'ayant pas de frontières, Kamel Kabtane, directeur de la mosquée, compte parmi ses nombreux clients la marque Evian, dont il n'hésite pas à certifier les bouteilles d'eau «halal» exportées vers la Malaisie! Et c'est en véritable businessman qu'il a visité, en octobre dernier, le Salon international d'alimentation (Sial) à la recherche de nouveaux clients à convertir.
Aujourd'hui, la plupart des mosquées sont accusées par les fidèles, en termes à peine voilés, d'apposer des labels sans réel contrôle. Soheib Bencheikh, mufti de Marseille - mais salarié de la mosquée de Paris - affirme qu'on sert parfois, dans les boucheries halal, de la viande décongelée. Il déclare se méfier de la majorité de ces boutiques où «l'on vend tout, sauf de la viande halal». Une visite au marché de Rungis en fin de semaine confirme certains de ces doutes. «50% de la viande vendue là-bas finit dans les boucheries islamiques», confie-t-on au ministère de l'Intérieur. «Or Rungis compte très peu de grossistes en produits carnés halal», affirme Michel Boudignon, responsable du secteur viande du marché. Un grossiste comme Busnel Brevier SA déclare réaliser 60% de son chiffre d'affaires avec des bouchers musulmans, alors que son stock ne contient aucune carcasse halal.
Au ministère de l'Economie, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mis en lumière des cas flagrants de tromperie sur la marchandise. A la suite d'une vaste enquête entreprise en 1998 auprès de 11 opérateurs spécialisés dans l'élaboration,de produits halal, plus de la moitié furent poursuivis pour tromperie ou falsification - sur des centaines de tonnes de charcuterie de volaille - et deux autres reçurent un avertissement. Les procès-verbaux (voir document ci-dessous [???]) mettent notamment en cause la société SA Zaphir, un des deux leaders français de la charcuterie halal en France, dont les produits sont commercialisés sous la marque Isla Délice, ainsi que Celvia, son principal producteur.
Parmi les infractions relevées, «il est reproché à Monsieur Hertzog [administrateur de SA Zaphir] d'avoir trompé le consommateur sur les qualités substantielles de charcuterie volaille destinée au marché particulier des consommateurs de confession islamique». Des faits pour lesquels il a été condamné, le 21 mars 2000, à 286 euros d'amende par le tribunal de grande instance de Nanterre. Condamné également, le président du conseil d'administration de Celvia, reconnu coupable de «falsifications de denrées alimentaires, vente et détention de ces denrées». Jugement confirmé par la cour d'appel de Rennes le 28 mars dernier. Fac-similé d'un document révélant des fraudes dans la fabrication de produits halal.
Constat encore plus sévère pour les établissements Routhiau, spécialisés dans la charcuterie de volaille. Les enquêteurs ont constaté la «mise en oeuvre de sang de porc pour la production du jambon de dinde» - rappelons que le porc est l'animal impur par excellence aux yeux des musulmans. Le président du conseil d'administration de la société a été condamné, en mars 2002, à 4 500 euros d'amende. Jugement confirmé par la cour d'appel de Poitiers le 15 novembre dernier.