Est obligatoire aux nobles messagers la véridicité… la préservation et leur transmission est requise
Le chaykh aborde dans ce vers les caractères obligatoires aux messagers.L’[obligatoire] au sens des messagers d’Allah diffère cependant de l’obligatoire concernant les attributs d’Allah. En effet, les attributs obligatoires d’Allah découlent de la raison uniquement, ou pour certains, de la raison et du texte. Ce sont donc des attributs essentiels et nécessaires rationnellement.Mais l’obligatoire au sujet des messagers et prophètes découle plutôt de la révélation et de la législation. Il s’agit, dans leur cas, de ce que la législation n’accepte guère et cette acceptation relève d’une preuve légale et non premièrement de la raison.Contrairement à la position des Mu’tazilah et des philosophes, l’envoi des prophètes et messagers relève non pas d’une obligation, mais d’une possibilité rationnelle. Leur envoi pour sortir l’humanité des ténèbres de la mécréance vers la lumière de la foi relève en réalité de la faveur d’Allah. En effet, ce n’est que par cet envoi que les hommes sont arrivés à sa connaissance.
Cependant, croire en eux est une obligation relevant de la législation.Le prophète est un humain descendant de sayyidina Adam ﷺ, de sexe masculin, de condition libre, à qui a été révélée une législation qu’il applique mais qu’il n’est pas ordonné de transmettre. Quant au messager, il inclut les mêmes caractères à l’exception qu’il transmet obligatoirement la législation qui lui a été révélée. De là, on tire la règle que tout messager est prophète mais que tout prophète n’est pas forcément messager.Cette définition ainsi donnée exclut donc qu’un prophète puisse être autre qu’un humain, à savoir un descendant de sayyidina Adam ﷺ. En effet, le prophète ne peut être un jinn ou un ange.
De même, le caractère de masculinité exclut qu’une femme puisse être prophète. Cependant, cette assertion est sujette à divergence. Il a été rapporté de l’imam al Ash’ariy la possibilité pour une femme d’être prophète, à l’image de sayyida Maryam ou de sayyida Hawa ou la mère de sayyidina Musa [1].
La condition de liberté exclut les esclaves à l’image de sayyidina Luqman qui ne fut point un prophète mais un waliy.Le nombre de prophètes est de cent vingt-quatre mille ou de deux cent vingt-quatre mille selon une autre version.
Parmi eux, se trouvent trois cent treize messagers, ou trois cent quatorze ou encore trois cent quinze selon une autre version.La prophétie n’est point un degré parmi les degrés qui s’acquièrent. En effet, l’on ne devient pas prophète par le fait de multiplier les adorations, d’éviter les péchés, d’assainir son cœur et autres bonnes actions. Il s’agit plutôt d’une distinction, d’une élection provenant d’Allah et ne relevant pas de l’effort ou de la capacité du serviteur. Les musulmans ont été unanimes sur cette question, à l’exception des philosophes qui ont mécru à la religion en indiquant que la prophétie pouvait s’acquérir.Le premier des prophètes est sayyiduna Adam ﷺ, qui est en même temps le père des humains. Le dernier et le plus noble d’entre eux est notre maître le prophète Muhammad Ibn ‘Abdillah ﷺ.
Allah a dit en effet : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes. Mais il est le messager d’Allah et le sceau des prophètes » [2]
Le mot « sceau » indique ici la fin du cycle de la révélation et de la prophétie. De sorte, il est impossible qu’il y ait un autre prophète après lui.
Dans la sunnah : « Il y aura trente imposteurs dans ma communauté, chacun prétendant être prophète. Pourtant, je suis le sceau des prophètes. Il n’y aura point de prophète après moi ». [3]
Cependant, à la fin des temps, reviendra notre maître le prophète ‘Isaﷺ pour rétablir la loi d’Allah sur terre et défaire le faux messie, al dajjal. Il ne viendra pas comme messager, mais comme suivant la shari’ah de l’Islam, celle donnée à sayyidina Muhammad ﷺ. Sera-t-il prophète ou Wali alors ? Les savants ont divergé sur cette question.
Le chaykh aborde dans ce vers les caractères obligatoires aux messagers.L’[obligatoire] au sens des messagers d’Allah diffère cependant de l’obligatoire concernant les attributs d’Allah. En effet, les attributs obligatoires d’Allah découlent de la raison uniquement, ou pour certains, de la raison et du texte. Ce sont donc des attributs essentiels et nécessaires rationnellement.Mais l’obligatoire au sujet des messagers et prophètes découle plutôt de la révélation et de la législation. Il s’agit, dans leur cas, de ce que la législation n’accepte guère et cette acceptation relève d’une preuve légale et non premièrement de la raison.Contrairement à la position des Mu’tazilah et des philosophes, l’envoi des prophètes et messagers relève non pas d’une obligation, mais d’une possibilité rationnelle. Leur envoi pour sortir l’humanité des ténèbres de la mécréance vers la lumière de la foi relève en réalité de la faveur d’Allah. En effet, ce n’est que par cet envoi que les hommes sont arrivés à sa connaissance.
Cependant, croire en eux est une obligation relevant de la législation.Le prophète est un humain descendant de sayyidina Adam ﷺ, de sexe masculin, de condition libre, à qui a été révélée une législation qu’il applique mais qu’il n’est pas ordonné de transmettre. Quant au messager, il inclut les mêmes caractères à l’exception qu’il transmet obligatoirement la législation qui lui a été révélée. De là, on tire la règle que tout messager est prophète mais que tout prophète n’est pas forcément messager.Cette définition ainsi donnée exclut donc qu’un prophète puisse être autre qu’un humain, à savoir un descendant de sayyidina Adam ﷺ. En effet, le prophète ne peut être un jinn ou un ange.
De même, le caractère de masculinité exclut qu’une femme puisse être prophète. Cependant, cette assertion est sujette à divergence. Il a été rapporté de l’imam al Ash’ariy la possibilité pour une femme d’être prophète, à l’image de sayyida Maryam ou de sayyida Hawa ou la mère de sayyidina Musa [1].
La condition de liberté exclut les esclaves à l’image de sayyidina Luqman qui ne fut point un prophète mais un waliy.Le nombre de prophètes est de cent vingt-quatre mille ou de deux cent vingt-quatre mille selon une autre version.
Parmi eux, se trouvent trois cent treize messagers, ou trois cent quatorze ou encore trois cent quinze selon une autre version.La prophétie n’est point un degré parmi les degrés qui s’acquièrent. En effet, l’on ne devient pas prophète par le fait de multiplier les adorations, d’éviter les péchés, d’assainir son cœur et autres bonnes actions. Il s’agit plutôt d’une distinction, d’une élection provenant d’Allah et ne relevant pas de l’effort ou de la capacité du serviteur. Les musulmans ont été unanimes sur cette question, à l’exception des philosophes qui ont mécru à la religion en indiquant que la prophétie pouvait s’acquérir.Le premier des prophètes est sayyiduna Adam ﷺ, qui est en même temps le père des humains. Le dernier et le plus noble d’entre eux est notre maître le prophète Muhammad Ibn ‘Abdillah ﷺ.
Allah a dit en effet : « Muhammad n’a jamais été le père de l’un de vos hommes. Mais il est le messager d’Allah et le sceau des prophètes » [2]
Le mot « sceau » indique ici la fin du cycle de la révélation et de la prophétie. De sorte, il est impossible qu’il y ait un autre prophète après lui.
Dans la sunnah : « Il y aura trente imposteurs dans ma communauté, chacun prétendant être prophète. Pourtant, je suis le sceau des prophètes. Il n’y aura point de prophète après moi ». [3]
Cependant, à la fin des temps, reviendra notre maître le prophète ‘Isaﷺ pour rétablir la loi d’Allah sur terre et défaire le faux messie, al dajjal. Il ne viendra pas comme messager, mais comme suivant la shari’ah de l’Islam, celle donnée à sayyidina Muhammad ﷺ. Sera-t-il prophète ou Wali alors ? Les savants ont divergé sur cette question.