salam
L'ouest du Cambodge est depuis quelques années victime d'une souche du paludisme qui résiste aux traitements habituels. A menace nouvelle, méthode nouvelle: parce que la vitesse de réaction est essentielle, des bénévoles ont adopté un système d'alerte par SMS.
A Phnom Dambang, près de la frontière thaïlandaise, des moustiques dessinés sur des panneaux jaunes mettent en garde contre la maladie.
Elle "peut tuer des gens très vite sans le bon traitement", met en garde Long Vuthy, chef de ce village dans la province de Pailin, considérée comme l'épicentre de cette souche plus virulente que les autres, sans doute liée à la prise incorrecte ou incomplète de médicaments.
Vuthy, 41 ans, dont la maison sert aussi de clinique, est l'un des 3.000 bénévoles luttant contre la maladie dans le pays. Il la diagnostique avec un test sanguin rapide et fournit des médicaments, gratuits, dans les parties les plus reculées du pays, l'un des plus pauvres de la planète.
Grâce à un projet pilote, il utilise désormais des SMS pour signaler les nouveaux cas, permettant aux experts sanitaires de surveiller l'épidémiologie du fléau et de répondre aux besoins des patients en temps réel.
"C'est un très bon moyen pour aider la communauté", explique-t-il, deux mois après avoir été formé à ce système par le Malaria consortium, ONG travaillant avec le gouvernement et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'objectif est d'éradiquer le paludisme au Cambodge d'ici 2025, avec déjà un certain succès. Selon les chiffres officiels, 96 personnes sont mortes en 2011 sur plus de 108.000 cas, contre 154 l'année précédente et plus de 600 en 2000.
http://www.libe.ma/Au-Cambodge-la-lutte-contre-le-paludisme-par-SMS_a30874.html
L'ouest du Cambodge est depuis quelques années victime d'une souche du paludisme qui résiste aux traitements habituels. A menace nouvelle, méthode nouvelle: parce que la vitesse de réaction est essentielle, des bénévoles ont adopté un système d'alerte par SMS.
A Phnom Dambang, près de la frontière thaïlandaise, des moustiques dessinés sur des panneaux jaunes mettent en garde contre la maladie.
Elle "peut tuer des gens très vite sans le bon traitement", met en garde Long Vuthy, chef de ce village dans la province de Pailin, considérée comme l'épicentre de cette souche plus virulente que les autres, sans doute liée à la prise incorrecte ou incomplète de médicaments.
Vuthy, 41 ans, dont la maison sert aussi de clinique, est l'un des 3.000 bénévoles luttant contre la maladie dans le pays. Il la diagnostique avec un test sanguin rapide et fournit des médicaments, gratuits, dans les parties les plus reculées du pays, l'un des plus pauvres de la planète.
Grâce à un projet pilote, il utilise désormais des SMS pour signaler les nouveaux cas, permettant aux experts sanitaires de surveiller l'épidémiologie du fléau et de répondre aux besoins des patients en temps réel.
"C'est un très bon moyen pour aider la communauté", explique-t-il, deux mois après avoir été formé à ce système par le Malaria consortium, ONG travaillant avec le gouvernement et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'objectif est d'éradiquer le paludisme au Cambodge d'ici 2025, avec déjà un certain succès. Selon les chiffres officiels, 96 personnes sont mortes en 2011 sur plus de 108.000 cas, contre 154 l'année précédente et plus de 600 en 2000.
http://www.libe.ma/Au-Cambodge-la-lutte-contre-le-paludisme-par-SMS_a30874.html