Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Au Chili, pourquoi une telle explosion de violence ?
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 16468329, member: 174325"] [SIZE=6][B][URL='https://alencontre.org/ameriques/amelat/chili/chili-dossier-cinquante-jours-dans-la-rue-un-bras-de-fer-dont-le-resultat-faconnera-lavenir.html']Chili-dossier. Cinquante jours dans la rue: un bras de fer dont le résultat façonnera l’avenir[/URL][/B][/SIZE] [URL='http://alencontre.org/?attachment_id=60711'][IMG]http://alencontre.org/wp-content/uploads/2019/12/Nueva-Constituci0n-o-Nada-1.jpg[/IMG][/URL] [B]La révolte chilienne a été attaquée par les carabiniers et cernée par les médias et les partis politiques. Cependant, elle n’a pas perdu de sa force et s’élargit avec la participation massive des jeunes femmes et, progressivement, des peuples originaires.[/B] «Nous sommes redevenus un peuple» (Volvimos a ser pueblo): une simple affiche peinte sur papier, placée par une communauté de voisins sur l’avenue Grecia, est un cri de protestation contre le néolibéralisme qui avait transformé les gens en tout juste des consommateurs. Mais c’est aussi tout un programme politique et une éthique de la vie, en seulement quatre [en espagnol] mots. Pas très loin de là, la Plaza de la Dignidad centrale, le nom donné à la Plaza Italia par la révolte chilienne, ressemble à une zone de guerre. Les commerces sont fermés sur plusieurs pâtés de maisons, ils ont été décorés avec des graffitis multicolores qui dénoncent la répression et incitent à la révolte contre les oppressions les plus diverses. Les jeunes ne veulent pas l’abandonner. Ils affirment que le jour où les manifestant·e·s quitteront la rue, tout sera perdu. Une logique implacable, mais difficile à soutenir après 50 jours de mobilisations. La plupart des graffitis sur les murs des alentours, et sur les murs de tout le Chili, des centaines de milliers, dénoncent la violence des carabiniers [une des figures de la répression pinochétiste]. Ils nous «violent et nous tuent», «Non aux abus», «Pacos [flics] asesinos», «Paco culiao [enc..]», et j’en passe. Une larme de sang glissant le long d’un mur dit: «Vivre au Chili nous coûte un œil». Les médias de droite soulignent que les murs «gribouillés», que l’on peut voir même dans les coins les plus reculés de la ville, salissent Santiago. Comme souvent, ils attachent plus d’importance aux pertes matérielles qu’aux yeux des 230 manifestants aveuglés par les balles des carabiniers et à la vie des quelque trois dizaines de personnes assassinées par les forces répressives depuis la mi-octobre. En plus des graffitis dénonçant les Carabineros, il existe aussi de nombreux murs féministes, où la violence masculine et le patriarcat sont attaqués de front. Ils sont peints dans des tons violets et lilas qui se mêlent aux adjurations contre la répression. Mais les palmes de la créativité dans les protestations reviennent au spectacle «Un violador en tu camino» [Un violeur sur ton chemin], créé par Las Tesis, un collectif interdisciplinaire de femmes de Valparaíso. Il a été reproduit des millions de fois sur les réseaux socieux et rediffusé dans presque toutes les capitales d’Amérique latine et d’Europe. Même les médias du système [de la [I]Radiotelevisión Española[/I] et [I]CNN[/I] au quotidien argentin [I]Clarín[/I]] ont dû rendre compte de cette intervention dans la rue, une dénonciation sur un rythme de rap qui vise le gouvernement ainsi que les juges et la police. Le succès de cette performance montre à la fois l’indignation du monde face à la répression sauvage au Chili et l’influence croissante du féminisme dans les manifestations, avec ses propres voix et son style singulier. Les statues sont un sujet à part. On dit que plus d’une trentaine de monuments à la gloire de militaires et de conquistadors ont été tagués, d’Arica, à la frontière avec le Pérou, jusqu’au sud des Mapuches. Sur la Plaza de la Dignidad, la figure équestre du général Baquedano a été peinte et partiellement couverte. L’historiographie officielle le considère comme un héros de la guerre du Pacifique contre le Pérou et la Bolivie [1879-1884], lorsque le pays voisin a perdu toute possibilité de sortie directe vers la mer. A Arica, les manifestant·e·s ont détruit une sculpture en pierre de Christophe Colomb, qui était là depuis plus d’un siècle. Dans La Serena, la statue du colonisateur et soldat Francisco de Aguirre est tombée et à sa place, les voisins ont placé la sculpture d’une femme diaguita [Indiens du Nord du Chili et de l’Argentine actuels]. A Temuco, ils enlevèrent le buste de Pedro de Valdivia [gouverneur du Chili de 1541 à 1547 sous Charles Ier d’Espagne] et sa tête fut accrochée à la main du guerrier mapuche Caupolicán. . .................... [URL]https://alencontre.org/ameriques/amelat/chili/chili-dossier-cinquante-jours-dans-la-rue-un-bras-de-fer-dont-le-resultat-faconnera-lavenir.html[/URL] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Au Chili, pourquoi une telle explosion de violence ?
Haut