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[QUOTE="3roubi, post: 16734349, member: 351269"] Merci pour ton analyse. My turn, com'dil'aut.... Vers la fin XIXè, un premier mouvement se voulant salafiste se développe avec al Afghani, Abduh et Ridah et dépérira avec l'arrivée de FM vers 1930. Au milieu du XXè, un autre salafisme émerge en puisant chez Ibn Taymyya et abd el Wahhab (wahhabisme). Ce salafisme se caractérise par une focalisation particulière sur les questions de dogme et de théologie. Il fonde l’ambition de [B]contourner les quatre écoles traditionnelles de la jurisprudence[/B] ([I]madhhab[/I]) au sein de l’islam sunnite : malékisme, hanafisme, hanbalisme et chaféisme, en revenant aux origines [I]supposées[/I] et en [I]épurant[/I] la pratique. Le projet salafiste se fonde sur une logique littéraliste qui rompt avec l’islam dit populaire pratiqué depuis 14 siècles. Les shouyoukhs salafistes mettent l’accent sur la piété et le dogme ([I]aqida[/I]), affirmant le principe du monothéisme ([I]tawhid[/I]) contre divers mouvements qualifiés de déviants, tout particulièrement les chiites ([I]ne surtout pas y voir le côté politique à qui pourra dominer le MO[/I]..-!!!-..) Ce salafisme est plus ou moins divisé en 3 branches (qui peuvent se chevaucher) qui ont parfois tendance à se regarder en chien de faïence. - Les quiétistes ([I]salafiyya da’wiyya ou ’ilmiyya[/I] en arabe) tentent d’affirmer la nécessité de se détourner de l’engagement politique. Acceptent le principe d’une allégeance automatique au pouvoir politique( même dictatorial), afin de préserver la capacité de diffuser le message divin. « Radicale » sur le plan du dogme, cette branche apparait comme « modérée » sur le plan politique et critique du recours à la violence politique. Elle s’incarne dans l’establishment politique saoudien, accommodant face à la monarchie. - Le salafisme politisé ([I]salafiyya harakiyya[/I]) préserve l’objectif de purification de la pratique concrète de l’islam, mais estime que l’engagement politique, voire à travers des partis, permet de se montrer plus efficace. - Le salafo-jihadisme ([I]salafiyya jihadiyya[/I]), s’inscrit dans une logique également formaliste, mais considère que le recours à la violence constitue le principal levier. [/QUOTE]
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