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Au Maroc, la fuite des cerveaux inquiète
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[QUOTE="funambule1, post: 16555719, member: 394173"] Le déni ne réglera pas la situation. L'absence d'emplois suffisants et la forte concurrence entre les ingénieurs font que les entreprises proposent des salaires de miséreux. Des ingénieurs réseaux travaillent dans des centres d'appel à 5000 dh/mois, de l'argent de poche en espérant trouver mieux. Mes enfants sont tous ingénieurs. En France : ingénieur système d'information, ingénieur - master Bouygues, ingénieur logistique SNCF, ingénieur logistique Renault, ingénieur génie civil- master en stage GCC. Le seul resté au Maroc, ingénieur en informatique galère. Une bonne partie de leurs camarades de promotion se sont expatrié. Quand une marocaine travaille pour le groupe américain Coupa en France et qu'elle a comme clients actuels Airbus, Colas après avoir bossé pour IBM, Danone, Santuri, Lapeyre, Mars il est léger d'affirmer que les ingénieurs marocains expatriés ne sont pas au niveau. Bien au contraire, c'est les meilleurs qui partent et réussissent à passer les trois à quatre entretiens sélectifs d'embauche, au même titre que les ingénieurs français (RH-Technicoscientifique-Administratif et financier). Pas de piston, ni de fils à Papa ou bak sahbi ni de considérations autres que la compétence et la qualité de la formation. [/QUOTE]
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