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Actualités marocaines
Au Maroc, le journaliste Omar Radi emprisonné pour un tweet critiquant une décision de justice
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[QUOTE="alicemoitronkil, post: 16489914, member: 287923"] Ce que j'en pense est la chose suivante: Qu'on le veuille ou pas les journalistes en général au Maroc on une relation assez complexe avec les services (civils) de tout bord que ce soit les RG, la DST, la BNPJ, ou plus généralement la PJ. Même les politiques et certains gros joueurs de la société font appel aux journalistes quand le besoin est ressentit. C'est un code, qui n'est pas exclusif au Maroc, mais il est très bien rodé ici. Quand des fois on voit un type se faire démonté dans les journaux ce n'est certainement pas uniquement parce qu'il a fait quelque chose, c généralement téléguidé. Mais si le journaliste fait cavalier seul sans preuves tangibles, le bulldozer va tirer un coup de semonce pour le remettre en place, et s'il persiste, le bulldozer va le détruire sans état d'âme. Plein d'exemple existe dans les deux sens. Il faut être un local pour bien comprendre, et lire entre les lignes. Pas mal de journalistes sont intouchables parce qu'ils jouent le jeux, quand un ou plusieurs journalistes disent des choses qu'ils ne peuvent pas prouver, même leur propre "amis" finissent par les abandonner à leur sort. Le code pénal est là pour être utilisé. Puisque le journaliste a émit une opinion improuvable juridiquement, il est tombé sous le coup d'un outrage à magistrat (qui n'est pas juridiquement un délit d'opinion). Sans citer de nom, des fois la machine dérape au point que la machine ne peut pas de son propre gré faire marche arrière, et il faut l'intervention de l'arbitre suprême pour remettre les choses en place. [/QUOTE]
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