amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
SYNDICATS - Le Maroc fait partie des pays où il y a des “violation régulières” des droits des travailleurs, au même titre que l’Espagne, la Russie ou encore le Royaume-Uni. C’est ce qui ressort de l’Indice 2016 de la Confédération syndicale internationale (CSI) des droits des travailleurs dans le monde, rendu public la semaine dernière.
Le rapport décrit les pires pays du monde pour les travailleurs, en classant 141 pays dans des catégories de 1 (la meilleure) à 5+ (la pire), en fonction du degré de respect des droits des travailleurs.
Le Maroc, qui est classé dans la catégorie 3, s’en sort pas trop mal, comparé à d’autres pays arabes comme l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Egypte ou encore le Qatar (catégorie 5), où les droits des travailleurs ne sont pas du tout garantis selon la CSI.
Foulé au pied
Parmi les faits “notables” cités dans le rapport de la confédération, il y a d’abord le dialogue social qui a été “foulé au pied dans le secteur de l’énergie”. Pour l’institution, le gouvernement Benkirane a “à plusieurs reprises témoigné son mépris pour le dialogue social”, pendant le processus de privatisation de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
“Environ 9.000 travailleurs de la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie (FNTE affiliée à l’UMT) ont mené une grève nationale pour dénoncer la manière avec laquelle les autorités ont foulé au pied un accord-cadre péniblement obtenu au bout de négociations marathons avec la FNTE. IndustriALL a soutenu son affilié marocain et s’est dit ‘très préoccupé de l’escalade et de l’absence de dialogue social et de négociations avec les représentants des salariés’”.
La CSI déplore, par ailleurs, la “dure” répression par les autorités de deux nouveaux syndicats en août dernier: “Dans deux entreprises au moins, la mise en place de syndicats UMT a suscité des réactions très hostiles de la part des employeurs. En août, à Maghreb Steel près de Casablanca, la direction a réprimé une grève en suspendant 13 grévistes”.
La suite :
http://m.huffpost.com/mg
Le rapport décrit les pires pays du monde pour les travailleurs, en classant 141 pays dans des catégories de 1 (la meilleure) à 5+ (la pire), en fonction du degré de respect des droits des travailleurs.
Le Maroc, qui est classé dans la catégorie 3, s’en sort pas trop mal, comparé à d’autres pays arabes comme l’Algérie, l’Arabie saoudite, l’Egypte ou encore le Qatar (catégorie 5), où les droits des travailleurs ne sont pas du tout garantis selon la CSI.
Foulé au pied
Parmi les faits “notables” cités dans le rapport de la confédération, il y a d’abord le dialogue social qui a été “foulé au pied dans le secteur de l’énergie”. Pour l’institution, le gouvernement Benkirane a “à plusieurs reprises témoigné son mépris pour le dialogue social”, pendant le processus de privatisation de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
“Environ 9.000 travailleurs de la Fédération nationale des travailleurs de l’énergie (FNTE affiliée à l’UMT) ont mené une grève nationale pour dénoncer la manière avec laquelle les autorités ont foulé au pied un accord-cadre péniblement obtenu au bout de négociations marathons avec la FNTE. IndustriALL a soutenu son affilié marocain et s’est dit ‘très préoccupé de l’escalade et de l’absence de dialogue social et de négociations avec les représentants des salariés’”.
La CSI déplore, par ailleurs, la “dure” répression par les autorités de deux nouveaux syndicats en août dernier: “Dans deux entreprises au moins, la mise en place de syndicats UMT a suscité des réactions très hostiles de la part des employeurs. En août, à Maghreb Steel près de Casablanca, la direction a réprimé une grève en suspendant 13 grévistes”.
La suite :
http://m.huffpost.com/mg